ROLAND GARROS 2016 : les infos

J'entre en grève 

Premiers jours à Roland Garros
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Bientôt le stade plein à craquer...



Le sardine syndrome

Aaaaaah Roland garros… Sa terre d’ocre, ses balles jaunes ses serres classées, euh… non ça ce sera peut-être un jour pour plus tard quand le tournoi aura été agrandi. En attendant on se presse, s’oppresse se ratatine porte d’Auteuil, The place to be in Paris pendant la prochaine quinzaine.

Des émotions en avant-première

Mais si vous êtes du genre malin, ou plutôt fauché, Roland Garros vous y êtes déjà allé. Vous avez assisté à la qualification historique de Stefanek, au retour de Hantucova, au match impressionnant de maitrise de Schepper, au show de Brown (le rasta roquette allemand tombeur de Nadal à Wimbledon) . Le tout dans une ambiance plutôt bon enfant où vous n’avez pas à faire la queue ni pour faire pipi ni pour prendre un café.

Roland Garros en mode cool

Hé oué c’est ça les qualifs de Roland Garros, on se retrouve aux bords des courts en prise directe avec de très bons joueurs qui parfois ne se gênent pas pour demander conseils à leur coach ou engueuler directement un spectateur. On se retrouve à regarder des matchs d’entrainements sympas entre Nadal et… Andy Murray, et tout ça pour 20 boules seulement ! Franchement, pour quelqu’un qui aime le tennis c’est un bon plan.

Pour le déjeuner c’est pareil vous pouvez vous laisser tenter par une crêpe au sucre à 4,50 euros (le sucre est une denrée rare dans le 16 ème ce qui explique son prix, si… si !), sinon c’est casse dalle avec les potes assis sur des bancs car oui, pendant les qualifs il arrive ce truc de dingue, on peut s’asseoir en dehors des tribunes, dans Roland Garros !

Mais bon voilà maintenant c’est fini les qualifs, fini le tennis peinard ! Alors pour continuer de faire parti des malin(es) fauché(es), direction maintenant le canapé. Armez-vous d’une petite binouze ou d’un petit thé (les plus téméraires tenteront le pisse mémère). Et reluquez vous peinards de chez vous les matchs de vos champions préférés.

Non mais.
 

Novak Djokovic, 29 chandelles et une faim de loup
Par Myrtille Rambion   le   samedi 21 mai 2016
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Le n°1 mondial Novak Djokovic fête ses 29 ans ce dimanche. Le plus beau des cadeaux d'anniversaire serait pour le Serbe la promesse de parvenir enfin à soulever la coupe des Mousquetaires dans quinze jours. Un rêve loin d'être impossible pour le finaliste des deux dernières éditions de Roland-Garros, toujours aussi assoiffé de victoire.

Pour le gâteau d'anniversaire, ce sera du sans gluten, forcément. Quant au voeu que prononcera Novak Djokovic en soufflant ses 29 bougies ce dimanche, il est lui aussi tout trouvé. Même si le n°1 mondial ne le formulera probablement qu'en son for intérieur de manière aussi intelligible. Pourtant, il ne fait aucun doute que le Serbe souhaite, en ce moment plus que tout, gagner Roland-Garros. Le seul titre du Grand chelem qui lui échappe encore, lui qui a déjà conquis 11 titres majeurs et disputé trois finales à Paris, dont une l'an passé, perdue face à Stan Wawrinka.

En ce dimanche 22 mai, synonyme de début du tournoi, Novak Djokovic célèbre en effet ses 29 ans. Mais le plus beau cadeau de sa carrière de joueur pourra bien attendre quinze jours de plus. Le n°1 mondial n'est plus à deux semaines près. Il le dit lui-même, les chiffres ne sont que des chiffres. "J'ai toujours le sentiment d'avoir encore de nombreuses années devant moi, a ainsi confié 'Nole' à l'aube du tournoi. Et cela me donne une marge confortable encore en termes des opportunités que j'aurai de remporter le titre à Roland-Garros. Ce qui me libère également de pas mal de pression cette année."

"Roland-Garros, c'est le dessert"

Pour autant, derrière ces propos frappés du sceau de la prudence, nul besoin de forcer le naturel du champion pour que sa quête d'absolu parisien remonte bien vite à la surface."Bien sûr, comme tout le monde, j'anticipe et je me vois essayer de mettre la main sur le titre cette année, a-t-il poursuivi. Mais si cela ne se passe pas, il y aura encore une possibilité l'année d'après parce que je n'ai pas l'intention de ralentir tout de suite."

Et cette vision d'une coupe des Mousquetaires brandie bien haut ne date pas d'hier. En janvier, quelques heures seulement après sa victoire en finale à Melbourne, Novak Djokovic avait lancé, filant la métaphore gastronomique: "Je suis affamé de victoire à Paris. Le loup a besoin de manger différents plats avant d'arriver à Paris. Paris, c'est le dessert." La tournée de printemps aux Etats-Unis, puis la saison européenne sur terre sont passées par là, en guise d'entrée puis de plat de résistance.

"Les attentes existaient déjà ces deux dernières années"

Ce dessert que constituerait une victoire à Roland-Garros, il est loin d'être le seul à saliver rien qu'en l'imaginant. Normal au vu de l'appétit gargantuesque du n°1 mondial qui, ces dernières années, n'a laissé que des miettes à la concurrence. "Les attentes sont énormes, c'est sûr, reconnaît l'intéressé. Et pas seulement de ma part car tout le monde sait que c'est le seul tournoi du Grand chelem que je n'ai jamais gagné. Les gens sont avides de savoir si oui ou non je peux y arriver cette fois."

Novak Djokovic a déjà une idée de la réponse . "Ce genre d'attente existait déjà ces deux dernières années, tranche-t-il. Ce n'est donc pas la première fois que j'ai à affronter ce genre de sensations et de pression. Je me suis bien préparé cette semaine. Je ne vais rien changer , je garde ma routine et le programme que je m'impose depuis des années." Avec la foi absolue que cette année, la conclusion sera différente. Histoire que Roland-Garros soit enfin la cerise sur son gâteau d'anniversaire.

Coup de projecteur sur les arbitres
Par Estelle Couderc   le   samedi 21 mai 2016
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Lors de la Journée des Enfants de Roland-Garros, les spectateurs du court 6 se sont glissés dans la peau des juges de ligne et arbitres de chaise. Une première qui a connu un grand succès ! 

Quand on se retrouve à arbitrer deux sparring-partners du tournoi, habitués à frapper la balle avec Federer ou Tsonga, on se rend vite compte que la balle arrive vite, très vite.

C'est exactement ce qu'ont pu découvrir les volontaires de l'animation dédiée à l'arbitrage, proposée sur le court 6, lors de la Journée des Enfants de Roland-Garros. Ils se sont succédé pour arbitrer Jules Marie et Vincent Stouff, les meilleurs étant ensuite retenus pour aller officier plus tard dans la journée sur le court Philippe-Chatrier et sur le court 1.

Au-delà de cette belle récompense et de l'esprit ludique régnant sur le terrain, l'animation, mise en place pour la première fois, avait un réel but pédagogique.

"Il s'agit de les mettre en situation, a expliqué Gaël Raison, responsable de l'arbitrage fédéral à la Fédération française de tennis (FFT), promu animateur pour l'occasion. Les gens découvrent que ce n'est pas si facile de juger, qu'il faut aller vite, avoir l'œil et être attentif à chaque seconde. C'est important de les mettre en situation, c'est le seul moyen pour eux de se rendre compte de ce que c'est vraiment. Et qui sait, cela va peut-être donner des idées !"

Au micro, Gaël Raison n'a pas eu besoin d'insister sur la difficulté de trouver la bonne trace de balle ou de savoir de quel côté de la ligne elle était vraiment retombée. Tous les volontaires ont jugé par eux-mêmes, souvent étonnés de la différence entre ce qu'on croit voir devant son petit écran ou d'une tribune de spectateur, et la réalité sur le court.

La France reine de l'arbitrage
Et tous se sont pris au jeu, heureux de vivre ce moment privilégié. "Je voulais essayer ici, voir ce que ça fait d'être à Roland-Garros, a raconté Illian, l'un des heureux élus. J'étais excité mais ça ne m'a pas fait peur plus que ça ! Je connaissais déjà un peu, car je suis arbitre dans mon club. Notre équipe de prénational avait besoin d'arbitre, sinon c'était forfait. J'ai fait la formation pour aider le club et au final, j'ai accroché."

Pour vérifier leurs connaissances et leurs compétences en matière d'arbitrage, les spectateurs pouvaient ensuite se diriger vers la Maison du tennis, installée place des Mousquetaires. Tout au long de la quinzaine, un stand dédié à l'arbitrage y propose un quiz et une simulation sur écran. Le tout encadré par des arbitres, prêts à répondre à toutes les interrogations du grand public.

Là aussi, il s'agit avant tout d'éclairer les personnes intéressés par l'arbitrage et de susciter éventuellement quelques vocations. "On leur explique notamment comment on peut devenir arbitre. On leur apprend souvent qu'on peut le faire dès 13 ans et qu'il suffit d'être licencié dans un club, explique Michel Rouer, président de la Commission fédérale d'arbitrage et responsable du stand, avant de conclure fièrement : "Sur les 29 arbitres 'Badge or', à savoir le plus haut niveau international, six sont français. Ce n'est pas rien !"

Benoît Paire et Jérémy Chardy : toucher terre à Roland-Garros
Par Emmanuel Bringuier   le   samedi 21 mai 2016
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Benoît Paire et Jérémy Chardy vont débuter Roland-Garros avec le statut de têtes de série. Sur une surface qu'ils apprécient, les deux Français entendent bien s'inviter à la fête.

Quitte à irriter les puristes d'Alexandre Dumas, les Mousquetaires français ne seraient-ils pas finalement au nombre de six ? En tennis, l'affirmation mériterait un vrai débat. Alors bien sûr, les meilleures chances tricolores restent depuis plusieurs années assurées par le fameux quatuor composé de Jo-Wilfried Tsonga, Richard Gasquet, Gaël Monfils et Gilles Simon. Pourtant, deux francs-tireurs viennent régulièrement troubler la hiérarchie. Jérémy Chardy, 29 ans, et Benoît Paire, 27 ans : deux grands bruns, beaux garçons, la chevelure au vent, originaires du Sud de la France... mais, surtout, deux chances importantes de résultats dans un tournoi forcément particulier pour eux.

Avec Benoît Paire, on se situe même carrément dans l'amour pur et dur de la terre battue. L'Avignonnais n'a en effet jamais caché son attirance pour l'ocre, où son jeu varié prend toute son ampleur. Après un début d'année compliqué, il sort d'ailleurs d'une saison très correcte sur cette surface, ponctuée par un huitième de finale à Monte-Carlo (défaite contre Andy Murray) et d'une demi-finale à Barcelone (défaite face à Kei Nishikori).

"J'ai un gros service et un jeu très agressif, mais la terre reste ma surface favorite, estime-t-il. Sur terre, on peut engager l'échange, construire son point, utiliser son toucher. Bref, on peut jouer au tennis." Sur le circuit, "la Tige" est autant connu pour ses fulgurances en revers ("l'un des meilleurs du circuit", selon Rafael Nadal) que pour ses volcaniques sautes d'humeur. Un caractère bien trempé qui ne date pas d'hier. "Quand je perdais contre des joueurs un petit peu meilleurs que moi, je partais bouder dans un coin et on ne me retrouvait pas avant une demi-heure", raconte-t-il.

Le Gardois n'a pas encore atteint la seconde semaine Porte d'Auteuil, où il a buté à deux reprises au troisième tour. Epargné par les blessures et protégé par son statut de tête de série, il pourrait réparer cette anomalie dès cette année. Son premier tour face au Moldave Radu Albot devrait donner une bonne indication de sa forme.

"Jérémy n'est pas dans la meilleure forme possible, mais il adore jouer ici"

Du côté de Jérémy Chardy, on retrouve aussi une appétence de l'ocre. Adepte d'un tennis offensif, le vainqueur de Wimbledon en juniors apprécie pourtant cette surface depuis longtemps. Aucune contradiction, selon lui. "Sur terre, on dispute plus de rallyes, explique-t-il. Il faut jouer tactique. Mais ce n'est pas pour autant que je change beaucoup mon jeu. Je prends ma chance, comme partout ailleurs. Après, c'est une question d'endurance."

A "Roland", l'enfant de Bœil-Bezing se sent d'ailleurs pousser des ailes. Pour sa première apparition, en 2006, il avait fait honneur à sa wild-card en atteignant le deuxième tour. En 2008, il s'était hissé en deuxième semaine, après avoir notamment éliminé David Nalbandian. Rebelote l'an dernier avec un nouveau huitième de finale, où il a donné du fil à retordre à Andy Murray, concédant une défaite en quatre manches (6/4 3/6 6/3 6/2) loin d'être déshonorante face à un membre du "Big Four".

Cette année, la saison du Français épouse - comme souvent, pourrait-on dire - plutôt une courbe sinusoïdale. Mais l'avantage de ce type de profil, c'est que le bon feeling peut revenir à tout moment. Il suffit de trouver le bon déclic : une émotion, un souvenir... ou le plaisir d'être là, tout simplement.

"Jérémy n'est pas dans la meilleure forme possible, mais il adore jouer ici, confie justement son coach, le Suédois Magnus Tideman. Sur terre battue, son jeu peut s'exprimer plus facilement. C'est un joueur qui met beaucoup de lift dans sa balle et il a plus de temps pour jouer ses coups." Le Français devra cependant tout de suite trouver son rythme pour son premier tour face au coriace Leonardo Mayer.

Au-delà de leur fort attrait pour la terre battue, les deux joueurs partagent aussi un véritable attachement à leurs racines. Benoît Paire aime à se ressourcer dans son Gard natal, Jérémy Chardy, dans son Béarn. Mais c'est bien à Paris qu'on espère les voir briller.

Nick Kyrgios : l'artiste est lâché sur les courts de "Roland" !
Par Julien Pichené   le   samedi 21 mai 2016
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Oui, l'artiste ! Voici quatre bonnes raisons de penser que la star montante Nick Kyrgios, qui fait son entrée dès ce "Sunday Start", peut réussir son meilleur Roland-Garros cette année.

Parce qu'il commence vraiment à être un bon joueur de terre battue
On associe naturellement l'Australien aux revêtements rapides. Principalement au gazon, où son service éclair en fait déjà l'un des meilleurs joueurs du monde sur cette surface. Mais Nick Kyrgios n'a vraiment jamais été à la traîne sur terre battue. C'est d'ailleurs à Roland-Garros qu'il remporte son tout premier match sur le grand circuit, en 2013, face à Radek Stepanek. Et c'est encore sur terre, en 2015, qu'il joue sa première finale (à Estoril) et signe l'une des plus belles victoires de sa carrière (il bat Roger Federer à Madrid). Cette saison, il a enregistré deux victoires contre des Top 10 sur terre battue : vainqueur en deux tie-breaks du tenant du titre de Roland-Garros, Stan Wawrinka, à Madrid, Kyrgios a également désarmé Milos Raonic une semaine plus tard à Rome. Sans avoir la patience d'un Rafael Nadal ou d'un David Ferrer, Nick Kyrgios a appris à glisser et à mieux construire les points (en témoigne notam ent sa victoire sur le redoutable Pablo Cuevas à Madrid) et l'importance du retour (il a breaké trois fois Raonic à Rome). On ne serait même pas étonné de l'entendre bientôt dire qu'il préfère la terre au gazon ou au dur !


Parce qu'il sait de mieux en mieux quoi faire de son génie
Sa principale inspiration ? L'impossible, l'inimaginable, ou ce qui passe pour de la folie aux yeux de la plupart de ses collègues, quasiment tous plus sages que lui. Certes, Kyrgios ne sera sans doute jamais un joueur mesuré, mais il se connait de mieux en mieux et sa fougue apparait plus canalisée (sont-ce les conseils du jeune retraité Lleyton Hewitt ?), si tant est qu'elle peut l'être. Un revers croisé à dix mille à l'heure pour breaker Rafael Nadal d'entrée à Rome, un lob entre les jambes contre Kei Nishikori à Madrid, les derniers coups de génie en date de Nick Kyrgios viennent encore de susciter des milliers de vues sur Internet ces dernières semaines. Depuis trois ans, l'Australien n'a cessé de surprendre par son inventivité permanente, jusqu'à devenir un mélange à priori utopique d'Henri Leconte (pour la qualité de sa main, sa capacité à n'avoir peur de rien), de Gaël Monfils (pour son côté athlétique) et de Goran Ivanisevic (seul joueur de premier plan ayant tenté une amortie entre les jambes sur le Central de Wimbledon avant lui). Le seul problème, c'est qu'il risque de nous rendre exigeant ! A quand un service les yeux bandés ou un retour entre les jambes, dos au filet ?

Parce qu'il est pressé
Peut-être par provocation, Nick Kyrgios aime dire que le tennis n'est pas son sport préféré et qu'il aurait pu - ou dû - choisir le basket. Lors d'un entretien accordé au Times, l'Australien a précisé qu'il ne se voyait pas faire de vieux os sur le circuit. "Je ne connais pas la durée de ma carrière. Mais Dieu, aide-moi si je joue toujours au tennis, à 30 ans." Info ou intox, le joueur a de l'orgueil comme tout le monde et tient certainement à laisser une trace dans le tennis, même s'il nous quitte ensuite pour les parquets. Nick Kyrgios n'a que 21 ans mais il se devra de faire vite s'il veut parachever son œuvre avant la trentaine. Sur le court, sa manière d'être et de jouer semble de toute façon nous indiquer que la patience n'est pas son fort...

Parce qu'il se sent bien à Paris
Nick Kyrgios connait maintenant bien Roland-Garros, qu'il va disputer pour la quatrième fois de suite. Arrivé en début de semaine dans la capitale, l'Australien a posté plusieurs photos sur les réseaux sociaux où on le voit tout sourire avec son amie, la joueuse croate Ajla Tomljanovic, devant des lieux touristiques de la ville.

''Rafa'' Nadal mène la danse aux entraînements
Par Amandine Reymond   le   samedi 21 mai 2016
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En cette journée des enfants, veille du début du tournoi, les courts de Roland-Garros ont fait le plein pour les entraînements... à commencer par le court 1, celui de Rafael Nadal !

Un léger vent de folie a soufflé aux abords du court 1 ce samedi matin vers 11h lorsque le bruit de l'arrivée imminente de Rafael Nadal s'est propagé. La réactivité était de mise car l'arène s'est remplie en quelques minutes et les places dans les premiers rangs, exceptionnellement accessibles à tous en cette journée des enfants, valaient très cher.

Sur le court, T-shirt blanc (puis bleu après un changement chaleureusement salué par le public), short bleu et casquette bleue vissée à l'envers, Rafael Nadal a pris soin de bien chauffer son poignet gauche avant de frapper ses premières balles contre son compatriote Pablo Carreno Busta, qui succédait à David Goffin et Andy Murray, les deux premiers partenaires d'entraînement du Majorquin à Roland-Garros cette année.

Après près d'une heure d'échauffement et de gammes, les deux joueurs se sont affrontés dans des sets d'entraînement. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils n'ont pas ménagé leurs efforts malgré la chaleur et le brouhaha inhabituel qui les entourait. Frappes puissantes et lourdes dont l'écho fait le tour du court 1, courses effrénées et contre-amorties bien glissées : Rafa est bien là et il est en forme.

Après avoir pris le temps de signer quelques autographes aux nombreux enfants qui l'attendaient depuis près de deux heures au bord du court avec leurs grosses balles jaunes, Rafael Nadal a laissé la place à Svetlana Kuznetsova et Lucie Safarova.


Le court Philippe-Chatrier fait le plein pour Murray et Gasquet

Au même moment sur le court Philippe-Chatrier, ce sont Andy Murray et Juan Monaco qui ont fait le bonheur des spectateurs, dont les premiers arrivés étaient confortablement installés dans les loges, au plus près joueurs. Après une heure d'entraînement conclue par quelques jeux, le numéro 2 mondial a rejoint le court 2 pour une heure supplémentaire supervisée par son coach Jamie Delgado. Quelques minutes plus tard, ce sont Richard Gasquet et Feliciano Lopez qui leur ont succédé sur un Central dont les tribunes avaient fait le plein pour assister à leur set d'entraînement, remporté 6/1 par le Français. "Richie" est prêt. Place aux choses sérieuses...

Stats en stock : Nadal prend les clés, le doublé de Venus...
Par Julien Pichené   le   samedi 21 mai 2016
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Rafael Nadal s'apprête à chiper un record à Steffi Graf, Venus Williams va s'en approprier deux d'un coup... Toutes les stats à savoir, que vous ignoriez peut-être, à l'entame de ce Roland-Garros 2016.

Nadal prend les clés à Graf !
Le prochain match de Rafael Nadal sur le court Philippe-Chatrier lui permettra (dès mardi ?) de rejoindre Steffi Graf, "reine" des apparitions sur le Central avec ses 56 matchs disputés sur ce court. Si la logique est respectée, le record devrait tomber durant la quinzaine...

Deux records pour Venus Williams
Chez les dames, Venus Williams va égaler deux records en ce Roland-Garros. Elle va disputer son 71e tournoi du Grand chelem, rejoignant ainsi l'Américaine Amy Frazier, seule en haut de la liste jusqu'ici. Concernant Roland-Garros plus spécifiquement, l'Américaine va égaler le record de 19 participations de la Française Andrée Varin, qui avait disputé son dernier Roland-Garros à cinquante ans, en 1965... alors qu'elle n'était plus classée que 15/3 !

Lopez et Youzhny prennent la place de Federer
En l'absence de Roger Federer, les participants qui comptent le plus grand nombre d'apparitions à Roland-Garros sont l'Espagnol Feliciano Lopez et le Russe Mikhaïl Youzhny, tous deux présents dans le tableau du tournoi pour la 16e année de suite, une unité derrière "Rodgeur" donc.

Quatrième pour Djokovic et sixième pour Serena...
Novak Djokovic est tête de série n°1 pour la quatrième fois. Lorsqu'il est placé tout en haut du tableau, le Serbe atteint au minimum les demi-finales. L'Américaine Serena Williams est encore plus habituée à cette honneur puisque ce sera son sixième Roland-Garros en tant que tête de série n°1. Elle s'est pour l'instant imposée deux fois lors de ces six éditions (en 2013 et 2015).
 
...et première pour Murray et Radwanska
Pour la première fois de sa carrière, l'Ecossais Andy Murray va jouer Roland-Garros avec le dossard de la tête de série numéro 2. C'est une première également chez les dames pour la Polonaise Agnieszka Radwanska.

188 sur 200 : les meilleurs ont répondu présent
93 joueurs du Top 100 sont présents cette année. Ne manquent que Roger Federer (touché au dos, le Suisse restait sur 17 participations consécutives), Gaël Monfils, Alexandr Dolgopolov, Tommy Robredo, Daniel Evans, Gastao Elias et Sergiy Stakhovsky (battu 6/3 6/3 par Brydan Klein au 1er tour des qualifications). Dans le tableau féminin, 95 joueuses du Top 100 sont là. Belinda Bencic, Flavia Pennetta, Maria Sharapova, Caroline Wozniacki, Alison van Uytvanck sont les cinq absentes.

4 français parmi les "bizuths"
19 joueurs vont disputer leur tout premier Roland-Garros, parmi lesquels Grégoire Barrère et Mathias Bourgue, ainsi que l'un des plus grands espoirs du tennis mondial, l'Américain Taylor Fritz, finaliste sortant de l'épreuve juniors. Chez les filles, on compte deux Françaises parmi les "bizuths" : Tessah Andrianjafitrimo et Myrtille Georges.

Seulement 6 participants ont déjà soulevé la coupe du vainqueur
Il n'y a que deux anciens vainqueurs du tournoi dans le tableau masculin (Rafael Nadal et Stan Wawrinka), et quatre dans le tableau féminin (Serena Williams, Francesca Schiavone, Svetlana Kuznetsova, Ana Ivanovic).

Les Américaines en tête !
En tête des nations les mieux représentées dans le tableau féminin, on trouve les Etats-Unis, avec 18 joueuses. La France et l'Allemagne sont deuxièmes, avec 10 représentantes chacune. Suivent la Russie et la République tchèque, avec sept joueuses. Dans le tableau masculin, il y aura 15 Espagnols et 14 Français. Ce sont les deux pays les plus présents, devant l'Argentine (9) et l'Allemagne (7).

Matchs entre "Bleus" : moins qu'en 2015
Il n'y aura qu'un seul match franco-français au premier tour (Pouille - Benneteau), contre deux l'an passé (Simon - Pouille et Monfils - Roger-Vasselin). Comme en 2015, il n'y aura pas de matchs 100 % français dans le tableau féminin.

De nouvelles têtes
Dominic Thiem, Joao Sousa, Lucas Pouille et Nick Kyrgios joueront leur premier Roland-Garros en tant que têtes de série. Dans le tableau féminin, ce sera également une première pour Kristina Mladenovic, Jelena Ostapenko, Daria Kasatkina et Johanna Konta.

Une génération d'écart !
Dans le tableau masculin, il y a 19 ans d'écart entre le participant le plus jeune (Taylor Fritz, 18 ans) et le doyen (Radek Stepanek, 37 ans et 6 mois). Ce dernier devient d'ailleurs l'homme le plus âgé à disputer Roland-Garros depuis Jimmy Connors, qui avait 39 ans lors de sa dernière sortie parisienne, en 1992. L'écart est moins important, 17 ans, dans le tableau féminin entre la plus chevronnée (Venus Williams, 35 ans) et la benjamine du tableau, la Française Tessah Andrianjafitrimo (18 ans).

tipou a écrit:

Oui le gros choc que tout le monde attend au lieu 1/2, j'aurais plus préféré en finale car j'ai l'impression Djoko cogite plus en finale

ah non moi je trouve qu'il cogite plus avant la finale, d'ailleurs quand il perd ces derniers temps c'est quand il n'est pas en finale, déjà Rafa doit arriver en demie

Zéro Roland pour Novak Djokovic, une anomalie
Le 22/05/2016 à 09:00:00 
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Triple finaliste de Roland-Garros, Novak Djokovic vise de nouveau cette année un premier titre Porte d'Auteuil. La douzième participation du Serbe au Grand Chelem parisien sera-t-elle la bonne ? Une victoire de « Djoko » mettrait fin à l'anomalie. Voici pourquoi.

Paris est devenu un lieu (très) spécial pour Novak Djokovic, surtout depuis sa chute finale, il y a un an contre Stan Wawrinka, suivie d’une ovation majuscule lors de la remise des trophées. Le Serbe assure ne pas faire de Roland-Garros une obsession, être fier de ce qu’il a déjà accompli, mais il avoue aussi s’imaginer régulièrement en vainqueur du Grand Chelem parisien, ce qui en dit long sur l’importance, à ses yeux, de cette quête.
 
Plus de dix ans après ses débuts professionnels, Roland-Garros continue de lui résister, lui l’homme aux 11 Majeurs, à trois longueurs, seulement, de Rafael Nadal, et six du recordman, Roger Federer. Comme John McEnroe, Stefan Edberg, Boris Becker, Jimmy Connors ou Pete Sampras avant lui. A quelques différences près, qui font des échecs répétés de «Djoko» à Roland une anomalie. 

«Djoko» à Roland, c'est trois finales, quatre demies, deux quarts
Novak Djokovic à Roland-Garros, c’est trois finales (2012, 2014, 2015), une de moins que Roger Federer, titré à sa quatrième tentative (en 2009), mais c’est aussi quatre demies et deux quarts de finale, en onze participations ! En comparaison, avant de triompher à Paris, Federer ne comptait, en plus de ses trois finales, qu’une demie et un quart. La constance de «Djoko» sur l’ocre parisienne est phénoménale, à défaut d’avoir été jusqu’ici récompensée. 

1969
En cas de victoire le 5 juin, Novak Djokovic réussirait un Grand Chelem (gagner les quatre Majeurs de suite) à cheval sur deux saisons. Le dernier à l'avoir fait, c'est Rod Laver (la même année), en 1969. Le Serbe deviendrait le 8e joueur de l'histoire à avoir gagné chacun des 4 Grands Chelems.

Preuve de ses aptitudes uniques sur terre battue, son pourcentage de victoires en carrière sur la surface est le cinquième plus élevé de l’ère Open (plus de 200 matches joués), derrière Rafael Nadal (91,4%), Björn Borg (86%), Ivan Lendl (81,1%) et Guillermo Vilas (80,3%). Depuis 2011 et son accession au sommet du classement mondial, Djokovic affiche un étourdissant bilan de 87 victoires pour 13 défaites, plus très éloigné de celui présenté par Nadal, considéré comme le meilleur de tous les temps sur terre battue.  
 
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Quel est le point commun entre Federer, Agassi et Wawrinka ? Ils ont tous gagné Roland-Garros à leur onzième participation. Novak Djokovic tente lui cette année une douzième fois sa chance.
A Roland-Garros, « Djoko » est tout simplement celui qui a le plus gagné… sans jamais avoir vu son nom apposé au sommet du court n°1… Avec 48 succès, il est le huitième joueur le plus souvent victorieux à Paris. S’il est à bonne distance de Nadal (70) et Federer (65), les deux premiers, il pourrait quitter Roland à la quatrième place de ce top 10, en cas de nouveau revers en finale…

F.M. , à Roland-Garros

Stan Wawrinka : «En retrait par rapport aux trois favoris»
Le 22/05/2016 à 14:25:00 | Mis à jour le 22/05/2016 à 14:53:37
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Au lendemain de sa victoire lors du tournoi de Genève, c'est un Stan Wawrinka (tête de série n°3) tout sourire qui s'est présenté face à la presse à Roland-Garros. Le tenant du titre, qui affrontera le Tchèque Lukas Rosol (68e) lundi au premier tour, ne s'estime pas favori du tournoi au même titre que Djokovic, Nadal et Murray.

«Comment avez-vous vécu votre victoire samedi à Genève ? 
Je suis heureux d’avoir gagné hier, c’était un tournoi important pour moi et ça m’a apporté de la confiance. Ca a toujours été un rêve de gagner un trophée chez moi. A Genève, en plus, c’est vraiment à côté de chez moi. Je suis très satisfait du match d’hier et maintenant d’être de retour à Paris.

Comment vous sentez-vous à l’heure d’attaquer ce Roland-Garros 2016 ? 
Je ne suis arrivé à Paris qu’hier soir et c’est la première fois que j’arrive aussi tard. Ca aurait été pas mal d’être là quelques jours avant et de m’entraîner sur les courts mais c’est bien : comme ça, je n’ai pas eu la tête à Roland-Garros trop tôt. J’ai pu un peu taper ce matin mais j’essaie de dépenser le minimum d’énergie avant mon premier match. L’avantage, c’est que je n’ai pas besoin de tennis. J’ai joué assez ces derniers temps. Je me sens bien, mon tennis est là.

En quoi votre victoire à Roland-Garros l’an dernier a-t-elle changé votre vie ? 
Elle n’a pas vraiment changé ma vie mais ça a été le plus grand moment de ma carrière. Une deuxième victoire en Grand Chelem (après l’Open d’Australie en 2014), ici à Paris, pas loin de chez moi, dans un tournoi que j’ai regardé pendant des heures quand j’étais enfant, ça a été un tel plaisir. J’en ai profité un maximum.

Un an après votre victoire ici, qu’est-ce qui a changé ? 
Pas mal de choses ont changé. Déjà, Roger Federer ne joue pas et ce n’est une bonne nouvelle ni pour lui ni pour le tennis. Il y a un an, l’histoire était totalement différente. Là, c’est un nouveau tournoi, de nouveaux adversaires… Beaucoup de joueurs sont très en forme. Tout est à refaire. Je sais que ce sont des phrases que vous n'aimez pas mais il va falloir prendre match après match. 


Vous considérez-vous comme un favori ? 
Je me considère en retrait par rapport aux trois favoris mais je sais que je peux être dangereux. Je mets Novak largement favori. Il joue vraiment super bien. Ensuite, je mets Murray et Nadal. Et puis, je me mettrais juste derrière. J’ai suffisamment de confiance pour savoir que je suis capable de faire quelque chose.

Vous avez joué Rosol tout récemment… 
Oui, on a joué en trois sets il y a quelques jours à Genève. Je l’ai affronté aussi cette année à l’Open d’Australie. C’est un joueur dangereux. Il sert fort et tape bien. Avec lui, on ne sait jamais à quoi s’attendre. Il faut être vraiment solide pour le battre.»

Imanol CORCOSTEGUI, à Roland-Garros

RESULTAT • PAIRE SANS BRILLER
Par Mathieu Charré, dimanche 22 mai 2016 à 14:18
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Difficile premier tour pour Benoit Paire. Opposé à Radu Albot, il a bataillé pendant 3 heures pour se défaire du Moldave 6-2 4-6 6-4 1-6 6-4. Dans un jour très moyen, le Français semblait branché sur courant alternatif. Rapidement devant dès qu'il se concentrait, il a laissé son adversaire revenir au score à de nombreuses reprises. Il réussit finalement à s'en sortir sur un dernier break, et se qualifie donc pour le deuxième tour de ces Internationaux de France.

RESULTAT • KYRGIOS EN TROIS SETS
Par Mathieu Charré, dimanche 22 mai 2016 à 13:36
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Nick Kyrgios, passablement dissipé voire agacé parfois (ah bon c'est bizarre ça ), a malgré tout bouclé avec sérieux son premier tour face à Marco Cecchinato 7-6(6) 7-6(6) 6-4. Il a su serrer le jeu dans les moments chauds, notamment pour sauver deux balles de set dans le tie-break de la deuxième manche.

Nick Kyrgios se qualifie pour le deuxième tour de Roland-Garros
Le 22/05/2016 à 13:58:00 | Mis à jour le 22/05/2016 à 14:45:11 
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L'Australien, tête de série n°17, a bataillé pendant deux sets face au qualifié italien Cecchinato avant de s'imposer en 2h22 de jeu ce dimanche (7-6 [6], 7-6 [6], 6-4), au premier tour de Roland-Garros.

Tout n'a pas été simple pour Nick Kyrgios pour son premier tour sous un crachin ininterrompu, sur le court n°1 à Roland-Garros. Mais le 19e joueur mondial a su se montrer solide dans les moments importants pour dominer l'Italien Marco Cecchinato, accrocheur pendant deux sets avant de baisser physiquement dans le troisième (7-6 [6], 7-6 [6], 6-4). Il affrontera au tour suivant le Néerlandais Igor Sijsling (123e mondial), tombeur du Roumain Adrian Ungur en trois sets.

Pour son entrée en matière, l'Australien a dû s'employer pour se défaire de Cecchinato, issu des qualifications et qui a profité de sa première apparition dans le tableau principal, à 23 ans, pour étaler toute sa technique. Amortis, revers à une main, lobs... Le Sicilien a fait courir son adversaire, qui n'a jamais pu se procurer l'occasion de breaker dans le premier set. Mais Kyrgios a répondu par un service impeccable (9 aces dans la première manche) et, malgré son agacement à l'encontre d'un public qu'il jugeait un peu trop bruyant, il a enlevé le tie-break (8-6) après 55 minutes de jeu.

Davantage à la faute, l'Italien a dû sauver trois balles de break d'entrée de deuxième set mais a résisté grâce à ses amortis toujours impeccables, comme pour sauver deux balles de sets à 5-4 contre lui. Malgré six occasions manquées, la tête de série n° 17 s’est appuyée sur son service (68% de première balle dans le deuxième set, 64% sur l'ensemble du match) pour remporter ce nouveau tie-break (8-6 toujours). Cecchinato s’est montré plus brouillon par la suite (10 fautes), concédant son service au cœur du troisième set. Malgré deux balles de match sauvées sur sa mise en jeu à 5-3, il s’est incliné sur le jeu suivant après 2h22 de jeu.

P.Me., à Roland-Garros

Benoît Paire se qualifie en cinq sets pour le deuxième tour de Roland-Garros
Le 22/05/2016 à 14:20:00 | Mis à jour le 22/05/2016 à 15:28:39
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Benoît Paire a vécu une entame de tournoi difficile, dimanche sur le court Suzanne-Lenglen face au qualifié moldave Radu Albot, 137e mondial (6-2, 4-6, 6-4, 1-6, 6-4, en 2h59).

Des questions, Benoît Paire s’en est visiblement posé beaucoup, dimanche dans la grisaille du court Suzanne-Lenglen, avant d’affronter celles des journalistes, en conférence de presse. Sur le papier, son entrée en lice face au modeste qualifié moldave Radu Albot (26 ans, 137e), une victoire sur le circuit principal en 2016, aucune de sa carrière en Grand Chelem et un seul top 50 à son tableau de chasse (Troicki, 24e, à Kuala Lumpur en septembre dernier), avait des airs de formalité pour le 21e mondial.

Oui, mais à Grand Chelem particulier (Paire n’a jamais été en deuxième semaine Porte d’Auteuil), à la maison, et à contexte délicat (il a annoncé mercredi sa rupture avec Lionel Zimbler, son coach depuis sept ans), premier tour (très) compliqué. Le premier Français en action dans cette édition 2016 est resté près de trois heures sur le court, alternant le bon et le bien moins bon pendant cinq manches (6-2, 4-6, 6-4, 1-6, 6-4, en 2h59). Mission accomplie, dans la douleur.
L'entame avait pourtant été réussie

Opposé à un petit gabarit (1,75m) très mobile du fond et pas maladroit en coup droit, Paire a dicté le rythme du match au fil de ses inspirations (65 coups gagnants) et de ses erreurs (78 fautes directes). Breaké à neuf reprises (sur 22 mises en jeu, 41% de premières), l’Avignonnais, bandeau noir sur le front, a eu bien du mal à trouver de la continuité dans sa première sortie depuis sa défaite sèche, en début de semaine à Nice (trois jeux inscrits contre Mannarino).

Il avait pourtant réussi son début de match, menant 6-2, 3-1, avant de dérailler par intermittence. Albot l’a bien aidé, en fixant régulièrement son revers pour ensuite ouvrir le jeu plein coup droit, pas vraiment l’atout maître de Paire. Sur une double faute (il en commettra 10), le Français a laissé revenir son adversaire à une manche partout, avant de se relancer sur un break blanc réussi à 2-2 dans le troisième acte. «Je suis en train de faire de la grosse merde», s’était-il agacé quelques minutes plus tôt. Son humeur ne s’est pas améliorée lorsqu’il a été débreaké dans la foulée, puis de nouveau à 4-3. Un troisième break de suite, à 4-4, lui a permis de repasser devant, au jeu suivant (6-4).

78
Le nombre de fautes directes commises par Benoît Paire, dimanche. Plus du double de son adversaire (36), qui n'a toutefois réussi que 16 coups gagnants, contre 65 pour le Français.

En panne de premières (35%) et de revers (12 fautes directes), Paire a ensuite cédé la quatrième manche en 24 minutes (6-1). Le yo-yo a continué dans le set décisif, la tête de série n°19 menant 4-2, 30-15, avant d’être rejoint à 4-4. À 5-4, Albot n’a pu contrer sa crispation soudaine, sur un coup droit forcé (15-30). Puis c’est Paire, sur deux retours gagnants, qui a mis fin à ses espoirs, avec une assurance qui lui aura bien trop souvent fait défaut. La retrouvera-t-il au deuxième tour, face au Russe Teymuraz Gabashvili (80e) ?

F.M.

Roland-Garros: Interruption des matches à cause de la pluie
Le 22/05/2016 à 15:08:00 | Mis à jour le 22/05/2016 à 15:20:46
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Les matches à Roland-Garros ont été interrompus ce dimanche peu avant 15h00 en raison de la pluie. Ils ne devraient pas reprendre avant 16h30.

Les bâches sont de sortie Porte d'Auteuil. La pluie s'est invitée à Roland-Garros ce dimanche après-midi ; tous les matches sont interrompus. Ils ne devraient pas reprendre avant 16h30.

Benoît Paire, séparé de Lionel Zimbler : «Être seul me fait évoluer»
Le 22/05/2016 à 15:52:00 | Mis à jour le 22/05/2016 à 15:58:49 
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Benoît Paire a défendu, dimanche en conférence de presse, son choix de s'être séparé de Lionel Zimbler, son coach depuis sept ans. «Je suis sans coach, OK, mais j'ai toute ma famille, mes amis, c'est très important pour moi.»

Pas une fois, Benoît Paire n’a prononcé, dimanche en conférence de presse, le nom de Lionel Zimbler, son ancien coach remercié mercredi après sept ans de collaboration. L’Avignonnais avait prévenu : il ne répondrait à aucune question sur le sujet avant la fin de son Roland-Garros, qu’il a débuté dans la difficulté, sur la terre lourde du Lenglen face au qualifié moldave Radu Albot, 137e mondial (6-2, 4-6, 6-4, 1-6, 6-4, en 2h59). 

Paire a volontiers répondu à la première question, portant sur sa délicate entame de quinzaine : «C’est un soulagement, car ça n’a pas été simple aujourd’hui. En jouant dimanche en premier match, je n’avais pas envie d’être le premier Français éliminé. J’ai eu du mal à servir, ça a rendu la rencontre compliquée, alors que, pourtant, j’étais bien parti. Ça a été compliqué mais je suis tellement content de m’en être sorti.»

Paire : «J'avais besoin d'une petite coupure, elle s'est transformée»

La deuxième question, en revanche, n’a pas vraiment été à son goût. Le sujet ? Sa séparation avec Lionel Zimbler, forcément. «Comme je l’ai dit, je ne souhaite pas en parler maintenant, a-t-il répété à nouveau, ajoutant : j’avais besoin d’une petite coupure, elle s’est transformée. Pour l’instant, j’ai mon Roland à jouer. J’ai vu mon tableau, il y a quelque chose à faire (il jouera Gabashvili au deuxième tour). Je suis sans coach, OK, mais j’ai toute ma famille, mes amis, et c’est très important pour moi. Je fonctionne à l’affectif et ces personnes-là, je peux vraiment leur faire confiance, elles font du bien.»

Relancé sur ce même thème, Paire a expliqué que, même sans coach, il était loin de se sentir seul sur le court : «Ce n’est pas la première fois que je suis seul, en fait c’est le cas depuis février. J’ai eu de bons résultats. En ce moment, je sens que je suis bien comme ça, je n’ai pas besoin d’un discours sur le bord du terrain. Ces dernières années, j’ai progressé, et je progresse encore. Le fait d’être seul me fait évoluer, après c’est vrai que de temps en temps, il peut y avoir un manque sur bord du terrain, mais là, sur ce tournoi, il y a ma famille, mes amis, mon frère.»

Fabien MULOT

Tennis - Roland-Garros : «Le favori ? C'est Novak Djokovic»
Publié le 22/05/2016 à 09:35 par J.-G.D., mis à jour le 22/05/2016 à 09:48 
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Si Roland-Garros commence officiellement ce dimanche, une ancienne joueuse française annonce que Novak Djokovic sera bel et bien le grand favori sur la terre battue parisienne

Malgré ses 15 victoires en Grand Chelem depuis le début de sa carrière, Novak Djokovic n'a jamais remporté Roland-Garros. Le Serbe tentera donc d’accrocher pour la première fois le Grand Chelem parisien, et selon Sarah Pitkowski, ancienne joueuse française, le N°1 mondial sera bel et bien le grand favori.

« Il a un boulevard »

« C’est Novak Djokovic. Il ne devrait pas passer beaucoup de temps sur le court durant la première semaine. Il a un boulevard. Il y a cette demie contre Rafael Nadal qui, en revanche devra se méfier en quarts. Il pourrait retrouver l’Autrichien Dominic Thiem ou David Goffin », annonce-t-elle sur les antennes de RMC.

Derrière Djokovic, Murray, Wawrinka et Nadal: Nishikori, le cinquième élément
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L’homme le mieux à même de troubler la hiérarchie de ces Internationaux de France 2016 se nomme Kei Nishikori. Le Japonais, tête de série N.5 suite au forfait de Roger Federer, s’annonce comme le challenger numéro 1 pour défier le Big Four terrien de ce Roland-Garros (Djokovic, Murray, Wawrinka, Nadal). De plus en plus constant, le Nippon a énormément progressé sur la surface ocre ces dernières saisons au point de s’affirmer comme un prétendant au titre. Il débute son tournoi ce dimanche par un match intéressant contre l’Italien Simone Bolelli.

Finaliste à Barcelone où seul Rafael Nadal a réussi à lui barrer la route du titre, demi-finaliste valeureux à Madrid comme à Rome face à Novak Djokovic, Kei Nishikori a clairement le potentiel pour aller très loin ce printemps à Paris. Combattant hors pairs, la star du tennis asiatique possède surtout une finesse qui lui permet de rivaliser avec les meilleurs lorsqu’il est dans de bonnes dispositions comme à l’US Open 2014 où il avait sorti Djokovic avant de tomber contre un Marin Cilic intraitable au service.
Un revers qui fait des ravages​

Précis dans ses frappes, capable de surprendre ses rivaux de n’importe quel endroit du cours, Nishikori sait accélérer quand il faut pour trouver la faille même dans les défenses les plus efficaces du circuit. Doté d’un revers à deux mains tranchant comme l’épée d’un samouraï, le plus méconnu des cadors est bien davantage qu’un contre-attaquant. Les conseils prodigués par l’ancien lauréat du tournoi Michael Chang ont permis au Japonais de 26 ans de s’installer dans le top 10 et de lorgner le top 5 dans les mois à venir.

Le seul bémol à son encontre provient peut-être de sa capacité à tenir la dragée haute aux favoris sur la distance des cinq manches. Quoiqu’endurant, Nishikori dépense beaucoup d’énergie avec son jeu en cadence et ses frappes répétées destinées à faire craquer l’adversaire.
Un tableau difficile

Il couvre énormément de terrain et pourrait donc souffrir après trois heures de jeu devant Andy Murray, son potentiel rival en quarts, Stan Wawrinka –qu’il pourrait rencontrer en demies-, Novak Djokovic ou Rafael Nadal, des monstres physiques.

Auparavant, il devra déjà se débarrasser du fantasque Australien Nick Kyrgios ou de Richard Gasquet. Il ne daignerait pas retrouver le Biterrois en huitièmes de finale vu qu’il vient récemment d’en disposer à deux reprises, aux Masters 1000 de Madrid et de Rome, après six défaites initiales. Le signe que Nishikori a mûri. Il n’est plus "Nippon ni mauvais" mais tout simplement très bon. Assez pour gagner Roland-Garros ?

Il faudra qu'il soit costaud face à Murray

Bon ben c'est mal parti pour que les matchs reprennent aujourd'hui

Oui journée bien courte

Fin des matches à Roland-Garros à cause de la pluie
Le 22/05/2016 à 18:36:00 | Mis à jour le 22/05/2016 à 18:39:52
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Malgré une reprise à 17h30 et un programme allégé, la direction de Roland-Garros a décidé dimanche d'arrêter les matches à cause de la pluie. Les rencontres reprendront lundi.

La pluie aura eu raison de cette première journée à Roland-Garros. Les matches avaient dû s'interrompre une première fois vers 15h00. Ils ont repris à 17h30 mais les bâches ont refait leur apparition 45 minutes plus tard. Seules 10 rencontres ont pu être jouées en intégralité ce dimanche. Les six matches interrompus et les 16 matches reportés se joueront lundi mais la météo prévoit encore de la pluie.