ROLAND GARROS 2016 : les infos

Effectivement c'est impressionnant

Tennis : Cette légende qui s’enflamme pour Novak Djokovic après Roland-Garros !
Publié le 9/06/2016 à 13:35 par A.M. 
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Alors que Novak Djokovic a remporté son premier Roland-Garros en dominant Andy Murray, Mats Wilander ne tarit pas d’éloges pour le numéro un mondial.

Novak Djokovic est entré encore un peu plus dans l’histoire en remportant Roland-Garros, son douzième titre du Grand Chelem. Seuls Roger Federer, Rafael Nadal et Pete Sampras ont fait mieux. Mais surtout, le Serbe est le premier joueur depuis Rod Laver à détenir les quatre Majeurs en même temps. Une performance exceptionnelle qu’a tenu à souligner Mats Wilander.

« Quand Djokovic baisse son niveau physique vous nous le remarquez pas »

« Sa patience m'a surpris. Physiquement Novak Djokovic s'améliore année après année, il y a deux ou trois ans je ne croyais pas qu'il puisse gagner Roland-Garros, mais il l'a fait. Je savais que Djokovic jouerait bien mais Andy Murray m'a plutôt agréablement surpris. Il a fait un premier set très solide, en défendant bien tandis que Djokovic prenait trop de risques et faisait du coup trop d'erreurs. Quand Djokovic baisse son niveau physique vous nous le remarquez pas, mais quand Murray le fait vous le sentez, juste en regardant son langage corporel. Il a semblé très fatigué. Murray peut jouer de la même façon que Djokovic, Nadal et Federer mais physiquement, il n'est pas comme eux », confie-t-il à Novosti.

Tennis - Roland Garros : Cette légende qui s’enflamme pour Djokovic après son sacre !
Publié le 10/06/2016 à 20:35 par J.-G.D. 
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Alors que Novak Djokovic s’est défait d’Andy Murray en finale de Roland Garros, Guillermo Vilas affiche son enthousiasme après le sacre du Serbe.

Avec sa victoire dimanche dernier contre Andy Murray (3-6, 6-1, 6-2, 6-4), Novak Djokovic peut inscrire une ligne supplémentaire dans son palmarès. Après trois finales perdues, le Serbe a enfin remporté Roland Garros, et dans des propos accordés à Canchallena, Guillermo Vilas affiche son admiration à l’égard du N°1 mondial.

« Je suis très fan de Djokovic »

« Si je suis surpris de la victoire de Novak ? Non, pas du tout. La première fois que je l'ai vu joué à Roland-Garros, c'était contre Coria, certains étaient pessimistes à son sujet. Mais moi, j'ai compris qu'il serait formidable, et qu'il allait gagner beaucoup d'autres matches sur terre battue. J'aime le fait qu'il ait gardé la même équipe depuis toutes ces années, tout est planifié dans sa carrière, chaque jour, chaque semaine, ce qu'ils font est spectaculaire. Je suis très fan de Djokovic, nous nous sommes rencontrés à plusieurs reprises et je sais qu'il travaille très dur pour atteindre ses objectifs », explique l’ancien vainqueur de Roland Garros en 1977.

Quand Stan Wawrinka et Magnus Norman pleuraient dans le vestiaire avant la finale de l'US Open 2016
Q. M.
16 avril 2020 à 16h09
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Dans le podcast Tennis with an Accent, Magnus Norman a raconté certains moments forts de sa collaboration avec le Suisse Stan Wawrinka, notamment les quelques minutes qui ont précédé sa finale de l'US Open 2016 contre Novak Djokovic.
 
Dans le podcast « Tennis with an Accent », l'ancien numéro 2 mondial et finaliste de Roland-Garros en 2000, Magnus Norman, a évoqué, entre autres choses, sa collaboration avec Stan Wawrinka. Le Suédois entraîne le Suisse depuis 2013 (avec une séparation entre octobre 2017 et juin 2018). Il était donc à ses côtés lorsqu'il a remporté ses trois titres du Grand Chelem (Open d'Australie 2014, Roland-Garros 2015 et US Open 2016).

« Quand Stan est en confiance, qu'il a pu enchaîner quelques matches et qu'il s'est bien préparé, il est une menace pour les meilleurs joueurs du monde »

« Quand Stan est en confiance, qu'il a pu enchaîner quelques matches et qu'il s'est bien préparé avec Pierre (Paganini), il est une menace pour les meilleurs joueurs du monde. Les observateurs parlent beaucoup de son revers, c'est certain que c'est l'un des meilleurs coups du circuit, mais on a basé une bonne partie de son jeu autour de son service qui est selon moi très sous-estimé. Il frappe fort sans forcer et trouve très bien ses zones. Son deuxième service est aussi l'un des meilleurs du jeu. On parle toujours de son revers, mais quand il est en confiance, son coup droit lui permet également de rester dans les rallyes très longtemps. On a beaucoup travaillé sur son coup droit. Toutes les balles courtes devraient être attaquées avec le coup droit. On a beaucoup basé son jeu autour de son service et de son coup droit. Bien sûr, on travaille aussi le revers, mais c'est un coup qui est davantage dans son ADN. Son revers sera toujours là. »

« L'US Open 2016 ? Il a joué un tennis incroyable. C'est sa plus belle performance »

« Le premier était une surprise, mais c'était aussi assez bizarre avec la blessure de Rafa pendant la finale. Dans le vestiaire, je ne savais pas si j'allais être heureux pour Stan ou triste pour Rafa, les émotions étaient partagées. J'ai vu des gens dire que Rafa aurait gagné sans sa blessure, donc... Personne ne s'attendait à ce que Stan gagne un Grand Chelem donc c'était incroyable. Son niveau de jeu en finale était dingue. Stan était détendu avant la finale. Mais, avec un peu de recul, son titre en Grand Chelem qui m'a le plus marqué est celui à l'US Open en 2016. C'était un des US Open les plus chauds de l'histoire. La première année avec un toit, aussi, donc ça faisait du bruit et c'était assez humide à l'intérieur. Stan a été monstrueux pour gagner. Il a joué un tennis incroyable. C'est sa plus belle performance. »

« Le match allait démarrer, l'arbitre était en train de faire l'annonce, et on était tous les deux en train de pleurer dans le vestiaire. Je n'oublierai jamais ces quelques minutes »
 
« Stan n'aime pas recevoir trop d'informations avant un match. Trop de détails tactiques risquent de le perturber. C'est important d'être très clair sur les quelques aspects qu'on évoque avec lui. Avant la finale de l'US Open, on a eu une petite discussion dans le vestiaire. Je lui ai dit à quel point j'étais fier, de son US Open mais aussi de toute la période qui précédait. On avait vécu un super été. Les résultats n'avaient pas été géniaux, mais notre façon de travailler avait été fantastique. Je lui ai dit à quel point j'étais fier. Il était sans doute nerveux et il s'est mis à pleurer un peu. Du coup j'ai commencé à pleurer aussi ! Le match allait démarrer, l'arbitre était en train de faire l'annonce, et on était tous les deux en train de pleurer dans le vestiaire. C'était un bon moment, quelques minutes d'émotion. Je crois que ça nous a libérés tous les deux. Stan est entré sur le court et a joué un des meilleurs tennis de sa carrière. Je n'oublierai jamais ces quelques minutes. »

publié le 16 avril 2020 à 16h09