ROLAND GARROS 2017 : les infos

Roland Garros Record de fréquentation
Par Loïc Revol, dimanche 11 juin 2017 à 13:08
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Bernard Giudicelli et Guy Forget ont tenu une conférence de presse pour clôturer le tournoi. Le président de la Fédération française de tennis a annoncé un record de fréquentation pour l'édition 2017 avec 471 274 spectateurs. Les qualifications ont également connu un véritable succès avec plus de 21 000 billets vendus sur la semaine. A noter que lors des demi-finales du tableau masculin, où une double billetterie avait été mise en place, 26 161 billets ont été vendus. 

ROLAND-GARROS : NOS COUPS DE CŒUR ET COUPS DE GRIFFE DE LA QUINZAINE
Par La rédaction
Publié le 11/06/2017 à 15h46
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Le beau temps, la révélation d'un jeune Russe, le fiasco des Bleus, les sifflets inappropriés... : découvrez ce que nos envoyés spéciaux ont retenu de ces deux semaines porte d'Auteuil.

Coups de cœur (Romain Schneider)
Plein soleil sur Roland-Garros
L’édition 2016 avait été très humide. Beaucoup de pluie, des températures fraîches, pour ne pas dire froides. Des conditions de jeu exécrables pendant une bonne partie de la quinzaine. Exceptés le mardi de la deuxième semaine (le jour du quart de finale perdu par Mladenovic) et le samedi de la première semaine, les bâches n’ont pas été souvent déployées en 2017. Les coups de soleil ont été légion, en revanche, pour les spectateurs et la terre-battue parisienne, plus rapide que jamais. La fête n’a pas été gâchée. Tant mieux.

Le retour de Juan Martin Del Potro à Roland-Garros
Après cinq ans d’absence, l’Argentin, ancien 4e mondial, est revenu à Paris, mais il n’a pas vaincu (battu au 3e tour par Murray). Qu’importe, le public parisien a apprécié de retrouver, celui qui avait accumulé les pépins physiques ces dernières années, mais qui est redevenu un joueur de tennis à part entière depuis un an et demi. «J'ai adoré le soutien du public. Je pense que les gens sont attachés à mon parcours, à mon come-back après mes blessures, au fait que je n'ai jamais renoncé».

Les promesses de Khachanov
Si les surprises ont été légion dans le tableau féminin, à l’instar de la lauréate, Jelena Ostapenko, la logique a été globalement respectée dans le tableau masculin. Le gros serveur russe Karen Khachanov, 21 ans, a un peu brouillé les cartes en s’offrant les scalps du Tchèque Tomas Berdych et de l'Américain John Isner. Pas mal pour un joueur qui disputait son premier Roland-Garros et n'avait précédemment joué que deux tournois majeurs. Le géant moscovite (1,98 m), 53e mondial, a été stoppé en 8es en trois sets secs par le numéro un mondial Andy Murray, mais il a marqué les esprits.

Coups de griffe (Jean-Julien Ezvan)
Les ratés bleus
Si deux Françaises, Kristina Mladenovic et Caroline Garcia, en quarts de finale (pour la première fois depuis 1994) éclairent le bilan bleu, il est assombri par l’absence des joueurs tricolores dans le grand 8 (pour la première fois depuis 2010) et des comportements inadaptés au regard des « règles de bienséance » (Maxime Hamou qui se croit à la kermesse du collège et tente d’embrasser une journaliste sur un plateau lors d’un direct) et des « usages règlementaires » (Laurent Lokoli qui refuse de serrer la main de Martin Klizan), comme l’a regretté Bernard Giudicelli, le président de la Fédération française.

Les sièges vides
A Roland-Garros, c’est malheureusement une mauvaise habitude. A l’heure du déjeuner, les matches se lancent ou se déroulent dans un stade déserté. Quel dommage pour l’image et pour l’ambiance quand cela tombe sur des matches à enjeu. Par ailleurs, la nouvelle politique de billets vendus pour chacune des demi-finales messieurs a créé une jolie cohue dans les allées du stade, ressemblant aux coursives d’un grand magasin durant les soldes ou aux couloirs du métro aux heures de pointe. Rafael Nadal et Dominic Thiem ont, également, commencé devant de nombreux sièges vides…

Les sifflets qui font mal
L’Espagnole Garbien Muguruza, tenante du titre, éliminée en 8es de finale par Kristina Mladenovic, a quitté le court avec l’écho des sifflets ayant accompagné son match (comme Rafael Nadal lors de son élimination en 8es de finale contre Söderling en 2009). En larmes, elle a regretté : « le public aurait pu être plus respectueux à mon égard. » Siffler n’est pas jouer…

Vivement l'année prochaine

Franchement plus j'y pense et plus je réalise que ce qu'il a réussi est stratosphérique

 quel sublime grandiose décima   

La France et Rafael Nadal, chronique d'une relation tumultueuse
Publié le lundi 12 juin 2017 à 17:00
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Après quelques années marquées par des polémiques, le public français semble s'être désormais pris d'affection pour Rafael Nadal, vainqueur de son dixième Roland-Garros dimanche.

Le péché originel
Ce 29 mai 2005, Rafael Nadal n'est encore qu'un petit nouveau à Roland-Garros. Le Majorquin est âgé de 18 ans et il porte déjà sur les épaules un statut de favori. L'alors n°4 mondial affronte en huitièmes le dernier Français en lice : Sébastien Grosjean. Le Marseillais, poussé par son public, tient la dragée haute au fougueux Espagnol, mais perd le premier set 6-4. Au début du deuxième, le tricolore veut contester un point de Nadal, mais l'arbitre refuse de descendre de sa chaise car un autre échange a été joué entre temps.

Pendant sept minutes, le public entonne alors une bronca injustifiée pour soutenir Grosjean. Faute d'avoir obtenu ce qu'elle demande, la foule prend en grippe l'arbitre et Nadal pendant une bonne heure avant que la pluie n'oblige les joueurs à revenir le lendemain pour finir le match. «Je n'avais jamais vu ça, avoua-t-il après la rencontre. Ça m'a déconcentré. Aujourd'hui (le deuxième jour), le public était plus respectueux, c'était mieux...»

La crise de 2009
Quatre ans plus tard, Nadal n'a plus le même statut à Roland-Garros. Il n'a toujours pas perdu un match sur la terre battue parisienne et rien ne semble l'empêcher de viser un cinquième sacre. Mais en huitièmes, l'homme de Manacor connaît sa première défaite contre Robin Söderling. Ce match restera en travers de la gorge du clan Nadal. Alors que le Suédois traîne la réputation d'un joueur antipathique, il devient subitement le chouchou du Central qui souhaite voir tomber l'Espagnol.

A son retour en Espagne, Toni Nadal, l'oncle et l'entraîneur de « Rafa » se montré très critique envers le public français. «Il n'y a qu'une catégorie de supporters pires que les Français, ce sont les Parisiens, s'insurge-t-il sur les ondes de la Cadena Ser. [...] Ils le disent eux-mêmes et c'est vrai, le public parisien est stupide. Je crois que les Français n'aiment pas quand les Espagnols gagnent.» La presse espagnole pointe également du doigt l'attitude des Français face à son champion. «Paris n'a jamais aimé Nadal», affirme alors El Pais.

La reconquista malgré la méfiance
De retour en 2010, Nadal se montre conciliant et ne veut pas nourrir la polémique. «Toni était plus en colère que moi. Je n'ai rien contre le public.» Cette volonté d'apaiser les tensions portera ses fruits lorsqu'il retrouvera Söderling en finale. Le court Philippe-Chatrier ne manque alors pas d'ovationner le Majorquin lors de sa victoire. Autre signe de bonne volonté, Nadal n'hésite plus à s'exprimer en Français de temps en temps histoire de se montrer plus proche du public français.

Loin de Roland-Garros, Rafael Nadal est l'objet de suspiscions de dopage. Dans une tribune dans Le Monde en 2011, Yannick Noah évoque ainsi « la potion magique » des sportifs espagnols en s'abstenant de citer des noms. L'année suivante, Les Guignols de l'Info sur Canal+ diffusent un sketch où ils suggérent que si Rafael Nadal est à ce niveau, c'est grâce au dopage. Plus tard, Roselyne Bachelot, affirmera sur C8 que «la fameuse blessure de Rafael Nadal qui a entraîné sept mois d'arrêt de compétition (en 2012-2013) est très certainement due à un contrôle positif.» Une affirmation sans la moindre preuve qui poussera le joueur à porter plainte en diffamation contre l'ancienne ministre des Sports. Le procès aura lieu en juillet prochain.

Le happy end ?
Toutes ces histoires semblaient totalement oubliées dimanche quand Nadal a soulevé le trophée pour la dixième fois. Si les spectateurs du Central sont restés sur leur faim après une finale expédiée en 2h05, ils n'ont pas hésité à clamer leur amour au maître des lieux. 
La finale de cette édition 2017 démontre que la relation entre le public français et Rafael Nadal est désormais au beau fixe. Les difficultés rencontrées par le Majorquin entre 2015 et 2016 l'ont probablement rendu plus humain. «Revenir en finale et gagner la décima, c'est incroyable, confiait-il entre deux ovations. Je suis très ému. Le sentiment que j'ai est indescriptible. L'adrénaline que je ressens en jouant ici est impossible à comparer avec un autre endroit. C'est le tournoi le plus important de ma carrière.»

J-B.C.

Manuel Herrero : «Un Nadal qu'on n'a pas l'habitude de voir»
Publié le lundi 12 juin 2017 à 17:50
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Pour la Fédération française de tennis, Manuel Herrero a suivi Rafael Nadal pendant la Quinzaine de Roland-Garros. Son documentaire de vingt-six minutes, La decima de Rafael Nadal, est co-diffusé ce lundi soir sur Eurosport 1 (20h30) et en deux parties (lundi et mardi) sur France 3 (20h05).

«Avez-vous pu avoir accès à tous les moments souhaités? 
J'ai trop de respect pour les grands champions et je connais l'enjeu qui était celui de Nadal à Roland-Garros, pour ne pas le coller et ne pas le déranger. On s'était mis d'accord pour tourner quelques moments clés. On est allé à un repas avec sa famille, ce qu'on ne voit jamais. On a filmé son anniversaire, une session de cryothérapie ainsi que toutes les séances de briefing et débriefing dans les vestiaires. Les Nadal ont un fonctionnement très clanique. Quand on sentait qu'on était de trop, on leur a donné une caméra et ils ont joué le jeu. On a ainsi pu avoir une caméra dans sa chambre d'hôtel lorsque Rafael, supporter du Real Madrid, regarde la finale de la Ligue des champions. On voit un Nadal très décontracté qu'on n'a pas l'habitude de voir.

Avez-vous senti la tension monter au fil du tournoi?
Pour être à ce niveau, il faut être un peu maniaco-obsessionnel. La tension, les champions l'ont dès l'instant où ils arrivent dans le tournoi. Rafael était focus sur l'objectif. Je ne l'ai pas trouvé beaucoup plus tendu avant la demie ou la finale qu'avant les premiers matches de son tournoi. Il avait la même concentration du premier au dernier match. Evidemment, je pense que d'un point de vue émotionnel, la finale a été quelque chose d'assez particulier. Les deux derniers jours, on sentait bien que c'était quelque chose d'extrêmement important pour eux. Tout le clan était très resserré autour de Rafael. Mais ce sont des gens de Majorque. Pas le genre à être dans un excès d'emphase. Quand il gagne la demi-finale, Nadal rentre au vestiaire et tout de suite débriefe sur la technique avant de se faire masser. C'est très pudique, jamais dans les célébrations excessives.

Jusqu'où avez-vous pu le suivre? 
On a eu un assez long moment avec lui, en one to one après la conférence de presse. On l'a aussi accompagné au dîner avec le roi d'Espagne. Mais c'était protocolaire et j'ai voulu privilégier dans le film les moments en coulisses.
Chez Nadal, il y a une immense modestie, c'est quelqu'un de très courtois. Il y a un décalage entre la bête de combat, ce taureau qu'on peut voir sur le terrain, et l'homme un peu timide.» 

Barbara Rumpus

Audiences : 1,5 million de moyenne devant Roland-Garros sur France 2
Publié le lundi 12 juin 2017 à 18:10 | Mis à jour le 12/06/2017 à 18:28
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France Télévisions affiche un bilan d'audiences correcte sur les télés et puissant sur le numérique pendant la quinzaine de Roland-Garros.

Il y a un an, France Télévisions n'avait pas publié de bilan d'audiences dans la foulée de Roland-Garros. Ce lundi, les chiffres d'audimat du Grand Chelem parisien ont cette fois été communiqués. En audience cumulée, 33,3 millions de téléspectateurs ont ainsi regardé la compétition sur les antennes du service public, du 28 mai au 11 juin.

Chaîne par chaîne, France 2 se stabilise et affiche une moyenne à 1,5 million de téléspectateurs et 15,1% de part d'audience (PdA) sur la quinzaine. La finale de dimanche, remportée par Rafael Nadal face à Stanislas Wawrinka (6/2, 6/3, 6/1), est elle en baisse par rapport à 2016 avec 3,12 millions de téléspectateurs de moyenne, soit 500 000 de moins que l'année dernière.

En deuxième semaine, France 3 a réalisé de bonnes audiences en soirée, avec 2,2 millions de téléspectateurs pour 11,3% de PdA. Les soirées de Roland-Garros ont également offert à France 4 de jolis scores sur la TNT sur la première semaine, avec une moyenne de 930 000 téléspectateurs et 5,1% de PdA. C'est en moyenne 230 000 téléspectateurs de plus qu'en 2016.

De son côté, l'audience numérique explose, avec 45 millions de vidéos vues pendant la compétition, soit le double de la précédente édition.

Tennis - Roland-Garros : Carlos Moya rend hommage à Rafael Nadal après sa Decima
Publié le 12/06/2017 à 16:35 par A.D. 
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Alors que Rafael Nadal a remporté son dixième titre à Roland-Garros, Carlos Moya lui a rendu un vibrant hommage.

Rafael Nadal n’a laissé aucune chance à ses adversaires. Sacré pour la dixième fois à Roland-Garros, le Majorquin n’a pas perdu un seul set durant toute la quinzaine. Autant d’exploits qui n’ont pas échappé à Carlos Moya. Celui qui a soulevé le saladier français en 1998 s’est totalement enflammé pour la décima de son compatriote Rafael Nadal.

«Il faut créer une personne capable de le battre maintenant»

 « Il n’y a pas de mot pour raconter ce qu’il a fait. Rafa, c’est une personne normale, qui réalise des choses qui ne le sont pas, normales. Il est fantastique. Beaucoup voudraient jouer comme lui, mais il n’y en a qu’un, c’est lui. On dirait qu’ici c’est impossible qu’il perde, il faut créer une personne capable de le battre maintenant. Son niveau de jeu ne m’a pas surpris. Quand tu vois que tous les adversaires ont subi plus ou moins la même chose, y compris Wawrinka en finale, tu te dis que le mérite en revient grandement à Rafa », a-t-il lâché dans des propos rapportés par L’Équipe.

Tennis - Roland-Garros : Roger Federer s’incline devant la Decima de Rafael Nadal !
Publié le 12/06/2017 à 19:35 par J.-G.D.
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Interrogé sur la Decima de Rafael Nadal à Roland-Garros, Roger Federer salue la performance du Majorquin. 

En remportant sa finale dimanche contre Stan Wawrinka (6-2, 6-3, 6-1), Rafael Nadal entre encore un peu plus dans l’histoire. L’Espagnol s’est donc imposé pour la dixième fois sur les courts de Roland-Garros. Une Decima largement saluée par ses adversaires, dont Roger Federer. Présent en conférence de presse, rapporté par L’Équipe, le Suisse reste admiratif.

« C'est absolument gigantesque ce qu'a réalisé Nadal »

« Je n'aurais eu aucune chance contre Rafa dimanche, pas avec mon niveau de tennis actuel sur terre battue. J'avais dit que Rafa allait écraser la saison sur terre battue. Pour être honnête, je n'ai pas regardé beaucoup de tennis pendant ma pause. Seulement les scores. Je me suis entraîné et j'ai passé du temps avec ma famille. Je regarde beaucoup de tennis quand je suis sur le circuit. Quand ce n'est pas le cas, je suis seulement les livescores. C'est absolument gigantesque ce qu'a réalisé Nadal dimanche », confie Roger Federer.

Roland Garros Nadal enflamme Twitter
Par Thomas Suscillon, lundi 12 juin 2017 à 18:19
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La finale Messieurs de Roland Garros a été le théâtre d’un record. Hier, Rafael Nadal est devenu le premier joueur de l’ère Open à remporter dix fois le même tournoi du Grand Chelem. Cet exploit a été largement salué sur Twitter. Et pour cause, en 24 heures plus de 900 000 Tweets ont été partagés autour de la victoire du Taureau de Manacor. Et ce n'est pas tout, plus de 3 millions et demi de Tweets ont été enregistrés à propos de Roland Garros sur l'ensemble de la quinzaine.

On a dit aussi que Djok se dopait.

ça n'a rien de surprenant le dopage dans le sport.
L'essentiel c'est qu'ils soient contrôlés.

On entendu un petit plus Rafa que Nole soit drogué


Oui heureusement qu'ils soit contrôlé régulièrement, comme ça ils voient que les joueurs ne trichent pas

Rafael Nadal? "Vous ne le verrez jamais jeter une raquette"
14h00 , le 11 juin 2017
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Eric Babolat, patron de l’équimentier qui fournit le tennisman Rafael Nadal depuis toujours, a "l’impression de faire partie de sa famille."

Vendredi, pendant la demi-finale, Eric Babolat n'était pas dans le coin Nadal. Neutralité oblige, Dominic Thiem représentant aussi sa marque et donc son nom. N'empêche : avec Rafa, c'est particulier. Le joueur lui-même évoque une "relation très proche, depuis très longtemps", sans donner le sentiment d'être en mode automatique. Alors on a demandé au patron de cette société lyonnaise, qui écoule 1,5 millions de raquettes par an, de raconter son Rafa. Avant le champion "Quand Rafael a décidé de se mettre sérieusement au tennis, Toni [Nadal] l'a emmené choisir une raquette au magasin de sport de Manacor. Là-bas, on lui a conseillé de prendre celle de Carlos Moya, la Soft Drive. Il jouait donc déjà en Babolat avant. Son premier contrat est arrivé quand un de nos responsables secteurs, en Espagne, nous a signalé un prodige. C'était une simple dotation, il avait alors 13 ans, mais la relation de confiance a commencé là. Je l'ai ensuite rencontré pour la première fois à New York, en 2001, pendant l'US Open. Je le vois assis dans le lobby de l'hôtel, seul. C'était un jeune junior, encore inconnu. Je vais à sa rencontre, il enlève son casque, me regarde, super timide. Mais comme il ne parlait alors pas du tout anglais, on n'a pas pu communiquer. Je me suis retrouvé un peu bête, je ne sais même pas s'il a compris que mon nom était écrit sur sa raquette!"

Six mois d'utilisation
"Chaque année, en fin de saison, on va faire des tests chez lui. On vient avec trois prototypes maxi. Il sent très vite si ça fonctionne ou pas. Une fois, on avait fait une boulette : un des prototypes faisait un demi-millimètre de trop en longueur. Rafa a tapé deux balles et m'a dit : ‘‘Ta raquette, ça va pas.'' Il en a pris une autre et les a superposées. Il avait senti d'où venait le problème. En 2015, il voulait encore plus de puissance, de spin, et on lui avait proposé un plan de cordage plus écarté. Mais il avait perdu en contrôle et a préféré revenir à la formule précédente. Mais il n'a jamais changé la tension de son cordage, 24 kg. Jamais vous ne le verrez jeter une raquette. Il en a cassé une seule… en tapant la terre de ses chaussures. Il en était malade, s'est excusé 25 fois. Parfois, on lui dit : ‘‘Il faut que tu changes tes raquettes, elles sont usées.'' Et il répond : ‘‘Je sais, mais je n'ai pas envie!'' Il les garde six mois alors qu'on préférerait qu'il les change au bout de trois. Sur ce Roland, il est venu avec seulement quatre cadres. Il y a quelque chose de la relation intime : sa raquette, c'est sa main."

Dans le cercle des proches
"On est une entreprise familiale, Rafa voit donc les mêmes personnes. C'est important pour lui qui est très famille. Le nombre de fois où il entré sur des terrains ou dans des endroits bondés, et qu'il a fait un détour pour me saluer… Il m'est arrivé d'en parler à Toni, qui me disait : ‘‘Bah c'est normal, il est bien élevé.'' Il est aussi très tactile. A chaque fois, il me prend dans ses bras, j'en suis toujours ému. Il nous a assez vite intégrés dans son cercle finalement. Pendant Roland, il aime bien qu'on soit là. Après chaque titre, on est conviés au dîner avec les intimes, en général dans un restaurant près de la Madeleine. Il y a les parents, la copine, les oncles… Ça parle foot, ça s'engueule même vu que Rafa doit être le seul à fond pour le Real. On a alors l'impression de faire partie de sa famille tout en se disant qu'on ne devrait pas être là."

Contrat à durée indéterminée "En 2007, toutes les marques cherchaient à l'attirer et faisaient grimper les enchères. Certaines parlaient en millions quand nous raisonnions plutôt en centaines de milliers d'euros. Rafa nous disait : ‘‘Je vous aime bien mais, en face, ils me proposent des choses…'' Alors, plutôt qu'un nouveau contrat classique de trois ans, qui aurait été inférieur aux autres propositions, on a tablé sur un engagement de dix ans. Du coup, pendant tout ce temps, on n'a plus parlé d'argent. On s'est concentrés sur le jeu et la technique. On a resigné ensemble cette année. Un contrat sans échéance, renouvelable tant qu'il joue. Mais on est aussi partenaire de son académie, de sa fondation, pour être dans la continuité. On n'a pas envie que l'histoire s'arrête le jour où il va se retirer."

tipou a écrit:

On entendu un petit plus Rafa que Nole soit drogué


Oui heureusement qu'ils soit contrôlé régulièrement, comme ça ils voient que les joueurs ne trichent pas

C'est vrai !

A demain Nolette

Le Rafa perché

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à demain tipou

Rafa sera à Wimbledon

Nole aussi, je l'espère

Oui tout le haut gradin sera là

chouette

Ah Roger a enfin parlé

C'est marrant on parle toujours du dopage pour Rafa et Nole mais par contre Fed jamais et pourtant à son âge il arrive encore à tenir et gagner un GC en Australie qui est un tournoi physique, vu la chaleur et le taux d'humidité qui y règne. Enfin bref, si Rafa et Nole sont dopés alors Fed l'est aussi car il est tout aussi capable qu'eux de tenir des longs matchs !!!!!

Rafa toujours aussi modeste

C'est vrai, Fed n'a jamais été soupçonné.

Oui aucun soupçon sur Fed car on ne t'attaque pas au très roi du tennis

Mouais, c'est injuste Pourtant des articles ont précisé que des tennismen se dopaient.
La pauvre Maria a trinqué pour les hommes............

Oh oui totalement injuste et oui pauvre Maria