ROLAND GARROS 2018 HOMMES - INFOS

Repose toi, Chung et reviens nous en forme

LUCAS POUILLE AU FIGARO : « SORTIR SANS REGRET D’UN MATCH À ROLAND-GARROS »
Par Romain Schneider
Mis à jour le 23/05/2018 à 09h44 – Publié le 22/05/2018 à 15h23
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Entretien avec le numéro 1 français à quatre jours du Grand Chelem parisien.

Propos recueillis à Monaco

Le numéro 1 français a connu un printemps sur terre battue maussade (1 victoire et 4 défaites), signant la semaine dernière à Rome sa première victoire depuis le 3 mars. En manque de confiance, le joueur de 24 ans n’aborde pas le deuxième Grand Chelem de l’année dans les meilleures dispositions. Le Figaro avait longuement rencontré le 16e mondial à l'occasion du Rolex Monte-Carlo Masters, mi-avril. L’occasion pour le Nordiste d’évoquer son rapport au tournoi parisien, où il n’a pas encore dépassé le 3e tour et où sa performance sera forcément scrutée alors que le tennis masculin français tire la langue ces dernières semaines.

Le Figaro : Que  représente pour vous Roland-Garros ?
Lucas Pouille : J’ai commencé le tennis en regardant la Coupe Davis et Roland-Garros. On avait fait le déplacement en car avec mon club la première fois où j’y suis allé. C’était dans le cadre du défi Tecnifibre qui se déroulait au CNE. On disputait le championnat de France des 10 ans… Cela a toujours été un rêve de disputer ce tournoi. C’est celui que je préfère et que j’attends toujours avec impatience.

Est-ce le Grand Chelem que vous rêvez de gagner ?
Sans hésiter, oui. Si j’avais un Grand Chelem à choisir, c’est Roland-Garros que j’aimerais gagner en priorité. Je n’aimais pas trop le Central, au début, car il est immense, et c’est difficile d’y trouver des repères. L’an dernier, je me suis beaucoup entraîné dessus. J’y ai joué mes deux premiers matchs et j’ai beaucoup aimé les sensations que j’ai eues sur ce court.

Quel regard portez-vous sur votre élimination au 3e tour la saison dernière et ces crampes de stress contre Ramos-Vinolas ?
Quand on approche le 3e et le 4e tour, il y a des très bons joueurs en face. Et puis, il y a la gestion des émotions, car l’attente de l’extérieur est plus importante à ­Roland-Garros qu’ailleurs. J’avais beaucoup d’attentes de mon côté également. J’avais trop d’envie, peut-être.

Quel serait un Roland-Garros réussi ?
J’aimerais sortir d’un match à Roland-Garros sans regret. Me dire que j’ai perdu à cause du jeu, pas sur un problème physique ou autre.


J’estime avoir beaucoup progressé et grandi dans la gestion de mes émotions


Pensez-vous avoir progressé dans la gestion des émotions ?
Oui. J’estime avoir beaucoup progressé et avoir grandi à ce niveau-là. La victoire en finale de Coupe Davis m’a ouvert les yeux sur pas mal de choses. Dans un match décisif devant 27.000 personnes (remporté contre le Belge Steve Darcis, NDLR), j’étais largement favori sur le papier et j’ai réussi à parfaitement gérer mes émotions. Tout comme en quart de finale cette année contre l’Italie (il a remporté ses deux rencontres début avril). C’est là où les meilleurs font la grande différence, et c’est là-dessus que j’essaie de progresser. La finale de la Coupe Davis m’a fait du bien, comme la défaite en demi-finale m’avait fait du bien (contre le Serbe Dusan Lajovic). Ce jour-là, je n’avais pas réussi à gérer mes émotions. J’ai réussi en finale à ne pas reproduire les mêmes erreurs.

Travaillez-vous spécifiquement cet aspect ?
Je discute beaucoup avec Manu Planque (son coach). Quand j’étais plus jeune, j’ai perdu plein de matchs à cause du stress. Si on exprimait notre peur de mal faire à nos entraîneurs, on nous disait : “T’es un mouilleur.” La première personne qui m’a dit que c’était normal d’avoir peur quand j’entre sur un terrain, c’est Manu Planque. J’ai attendu d’avoir 18 ans pour qu’on me le dise, alors que je jouais depuis dix ans ! Le stress est présent chez tous les joueurs. Il s’exprime différemment. Même les tout meilleurs en ont. Après, ils le gèrent mieux que les autres…

Avez-vous recours à un préparateur mental ?
Non. J’ai pleine confiance en Manu. S’il y a une personne qui peut m’aider, c’est lui. Quand j’ai confiance en une personne, c’est cette personne que j’écoute, pas besoin d’avoir 50 avis différents derrière.

Comme à l’Open d’Australie, vous allez toutefois être épaulé par l’Allemand Tommy Haas (ancien numéro 2 mondial) comme consultant durant ce Roland-Garros. D’où vous est venue l’idée ?
C’est une démarche personnelle. J’ai estimé qu’il pouvait m’aider sur le plan mental et sur la gestion des émotions. On n’a fait qu’une semaine pour le moment en Australie. Mais ça a été très positif.

Il faut arriver sur le terrain léger. Ce n’est pas la peine de rajouter de la pression qui vient naturellement 

Comment jugez-vous vos difficultés dans les Masters 1000 et les Grands Chelems, depuis vos quarts de finale à Wimbledon et à l’US Open en 2016 ?
En 2017, je fais une saison très moyenne. Il y a eu des hauts et des bas. Je gagne en effet peu de matchs en Masters 1000 et en Grand Chelem. Finir 17e mondial, ce n’est pas une saison réussie. J’ai tellement envie de bien faire que je me suis mis une pression supplémentaire inutile sur ces gros tournois. Il faut arriver sur le terrain léger. Ce n’est pas la peine de rajouter de la pression qui vient naturellement. Cela devient alors compliqué d’être libre sur le terrain…

Quelles sont vos ambitions pour la suite de cette année 2018 ?
L’objectif, c’est de ne pas faire seulement une apparition une semaine dans le top 10 (il a été classé 10e le 19 mars). Ce qui compte, c’est de finir l’année dans le top 8 et de disputer le Masters à Londres après Paris-Bercy.

Quand Tsonga et consorts prendront leur retraite, vous allez vous retrouver bien seul au sommet du tennis français…
On verra. J’espère que d’autres Français arriveront et que l’on se tirera la bourre tous ensemble. J’essaie d’abord de lutter avec les Zverev, Thiem ou Kyrgios. L’émulation vient de là. Numéro 1 français, c’est anecdotique. L’objectif reste d’avoir de gros résultats sur les plus gros tournois du monde.

Les graines de champions ne sont pas légion

Roland Garros (Q) - Muller : "J'ai senti qu'il y avait une carte à jouer"
Par Loïc Revol, mercredi 23 mai 2018 à 19:20 
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Avant le match de Corentin Denolly, Alexandre Muller est le seul joueur tricolore qualifié pour le troisième tour des qualifications du tableau masculin. Après sa victoire sur Donald Young au premier, le joueur de 21 ans a écarté Akira Santillan 6-1, 3-6, 6-3. Une victoire qu’il juge "au mental".

La relève française arrive

Qualifications du jeudi 24 mai 2018

dernier tour  pour les hommes
» Court 6
10:00
Opelka Reilly (USA) [144]vsKovalik Jozef (SVK) [147]
Gulbis Ernests (LAT) [162] vs Travaglia Stefano (ITA) [145]
Liu Claire (USA) [226] vs Garcia Perez Georgina (ESP) [186]
Kudla Denis (USA) [114]Zopp Jurgen (EST) [138]

» Court 7
10:00
Bouzkova Marie (CZE) [171] vs Dolehide Caroline (USA) [126]
Andreozzi Guido (ARG) [109] vs Denolly Corentin (FRA) [427]
Liu Fangzhou (CHN) [147] vs Tan Harmony (FRA) [367]
Ivashka Ilya (BLR) [119] vs Stakhovsky Sergiy (UKR) [129]

» Court 8
10:00
Dutra Silva Rogerio (BRA) [132] vs Martin Andrej (SVK) [164]
Rus Arantxa (NED) [106] vs Grabher Julia (AUT) [229]
Gibbs Nicole (USA) [114] vs Kudermetova Veronika (RUS) [165]
Novak Dennis (AUT) [220]vs Pavlasek Adam (CZE) [185]

» Court 9
10:00
Sorribes Tormo Sara (ESP) [117] vs Min Grace (USA) [197]
Giannessi Alessandro (ITA) [198] vs Kamke Tobias (GER) [224]
Rodina Evgeniya (RUS) [116] vs Sharipova Sabina (UZB) [169]
Hurkacz Hubert (POL) [189] vsTrungelliti Marco (ARG) [190]

» Court 12
10:00
Polansky Peter (CAN) [125] vs Krstin Pedja (SRB) [247]
Von Deichmann Kathinka (LIE) [190] vs Jakupovic Dalila (SLO) [121]
Zanevska Maryna (BEL) [153] vs Bonaventure Ysaline (BEL) [132]

» Court 13
10:00
Kolar Zdenek (CZE) [230]vs Napolitano Stefano (ITA) [207)
Kalinskaya Anna (RUS) [158] vs Grammatikopoulou Valentini (GRE) [176]
Andreescu Bianca (CAN) [201] vs Tomova Viktoriya (BUL) [138]

» Court 14
10:00
Blinkova Anna (RUS) [108] vs Bara Irina (ROU) [161]
Duque-Marino Mariana (COL) [113] vs Taylor Gabriella (GBR) [184]
Peterson Rebecca (SWE) [96] vs Di Lorenzo Francesca (USA) [189]
Dulgheru Alexandra (ROU) [160] vs Cabrera Lizette (AUS) [157]

» Court 15
10:00
Giraldo Santiago (COL) [312] vs Ignatik Uladzimir (BLR) [203]
Safwat Mohamed (EGY) [182] vs Laaksonen Henri (SUI) [140]
Krejcikova Barbora (CZE) [141] vs Kalinina Anhelina (UKR) [127]
Korpatsch Tamara (GER) [145] vs Schoofs Bibiane (NED) [179]

» Court 16
10:00
Kostyuk Marta (UKR) [142] vs Trevisan Martina (ITA) [185]  
Chiesa Deborah (ITA) [163] vs Zidansek Tamara (SLO) [123]
Jabeur Ons (TUN) [140] vs Hogenkamp Richel (NED) [134]  
Frech Magdalena (POL) [137] vs Diatchenko Vitalia (RUS) [151]  

» Court 18
10:00
Uchiyama Yasutaka (JPN) [234]vs Bolelli Simone (ITA) [130]
Golubic Viktorija (SUI) [110] vs Yerolymos Margot (FRA) [484]
Loeb Jamie (USA) [162] vs Schiavone Francesca (ITA) [265]
Parry Diane (FR) vs Sramkova Rebecca (SVK) [346]

Nolette a écrit:

La relève française arrive

 il serait temps

Les trois titres les plus faciles de Rafael Nadal à Roland-Garros
Publié le jeudi 24 mai 2018 à 09:00
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Sur les dix titres déjà gagnés par Rafael Nadal à Roland-Garros, certains ont été obtenus avec une aisance parfois écoeurante. Alors qu'il est en quête d'une onzième couronne, retour sur les trois éditions les plus faciles du Majorquin sur l'ocre parisien.


2008 : le premier sacre «parfait»
«J'en ai vu, des taureaux enragés. Mais là, même moi, il me fait peur». La phrase, prononcée par le célèbre matador «El Cordobes», venu assister à la demi-finale de son compatriote (6-4, 6-2, 7-6 contre Novak Djokovic) en 2008 à Roland-Garros, témoigne de l'impression laissée par Rafael Nadal (22 ans) lors de cette édition. Sa première, Porte d'Auteuil, sans perdre le moindre set. Roger Federer, qui pour la troisième année de suite affronte son plus grand rival en finale, est concassé (6-1, 6-3, 6-0 en 1h48). «Nadal, quatre titres, Federer, quatre jeux», titrera L'Equipe. A un jeu près, le Suisse décrochait son pire record - celui de la finale la plus courte de l'histoire du tournoi. Toni Nadal : «Franchement, je me sentais mal pour Roger (...) On était tranquille, beaucoup moins stressé que d'habitude. Rien ne semblait pouvoir l'atteindre.»

Jeux perdus : 41
Sets lâchés : 0
Temps passé sur le court : 14h41


En 2010, Nadal soulève un 5e trophée, là encore sans perdre le moindre set. Mais Nadal, de retour d'une année difficile, marquée par des blessures aux genoux, est poussé trois fois au tie-break en quart (contre Almagro) et en demi-finale (contre Melzer), n'inflige de «bulle» (6-0) à aucun adversaire, et perd plus de 70 jeux sur la quinzaine, bouclée par sa revanche sur Robin Söderling, face auquel il sauve 8 balles de break.


2012 : il dépasse Borg sans sourciller
En gagnant Monte-Carlo, Barcelone et Rome sans perdre un seul set avant d'entamer «Roland», Nadal avait annoncé la couleur. Mais, même bien informé, personne n'a pu résister à l'ouragan, pas même le n°1 mondial Novak Djokovic, au bout d'une finale disputée sur deux jours en raison de la pluie. Confortant son statut de meilleur joueur de terre battue de l'histoire, l'Espagnol perd contre le Serbe la seule manche de la quinzaine, et c'est tout juste si certains, comme Denis Istomin (6-2, 6-2, 6-0) ou Juan Monaco (6-2, 6-0, 6-0) ont pu lui prendre un jeu dans son écrin favori. Pour l'intéressé, cela ne fait aucun doute : il est «meilleur qu'en 2010, meilleur qu'en 2008». Avec sept titres aux Internationaux de France, il dépasse Björn Borg, et Mats Wilander, déjà, ne voit «pas ce qui peut l'empêcher de gagner dix fois».

Jeux perdus : 53
Sets lâchés : 1
Temps passé sur le court : 16h11


2017 : le titre de tous les records
Pour son dixième couronnement, Nadal voit les choses en grand. Il ne lâche que 35 jeux (un record), joue à peine plus de douze heures sur les courts (un record), ne perd qu'un jeu face à Nikoloz Basilashvili au 3e tour (6-0, 6-1, 6-0 en 1h30, son match le plus rapide de toute sa carrière Porte d'Auteuil), ne commet que douze fautes directes - dont 4 à partir de 2-2 dans le premier set - contre Stan Wawrinka en finale (6-2, 6-3, 6-1)... et n'a besoin, au total, de remporter que 569 points pour être sacré, soit moins que Jelena Ostapenko (625), la lauréate du tournoi féminin, qui a pourtant, elle, joué au meilleur des trois manches... Cette «Decima» est une balade estivale, son coach Carlos Moya n'a «pas de mot», son ami Pau Gasol, qui a assisté au match, dit avoir été témoin «de quelque chose d'historique», Nadal lui-même reconnaît avoir vécu un tournoi «parfait». Vraiment, il ne fera jamais mieux. A moins que...

Jeux perdus : 35
Sets lâchés : 0
Temps passé sur le court : 12h04 

G. Sc.

RAFAEL NADAL : VINGT MILLE LIEUES SUR LA TERRE…
Par Jean-Julien Ezvan
Publié le 24/05/2018 à 07h56
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Après dix titres récoltés, l'Espagnol s’avance encore comme le grand favori de Roland-Garros. Jamais repu. Décryptage.

En 2005, Rafael Nadal découvrait Roland-Garros. Et vice versa. Le tournoi ne serait plus tout à fait le même. Le joueur non plus.

L’Espagnol s’est vite senti comme chez lui. Rivaux ligotés aux marronniers de la Porte d’Auteuil, us et coutumes vestimentaires dépoussiérés, il promenait à la vitesse de l’éclair son short corsaire et ses tee-shirts sans manches laissant dorer ses biceps solides comme des câbles d’acier, faisait claquer bruyamment ses coups droits lasso et tonner ses retours flipper. Treize ans plus loin, les tenues de l’Espagnol se sont assagies, mais son jeu a conservé sa singulière férocité et sa fascinante efficacité.

Roland-Garros célèbre l’endurance et la patience. L’Espagnol taillé pour l’événement et l’aventure a souvent (et rapidement) étouffé tout suspense. Rafael Nadal a, au fil des années, effectué la combinaison de la précocité de Mats Wilander et Michael Chang, du lift dévastateur et de l’impact physique de Björn Borg, de la longévité et de la détermination (sans les provocations) de Jimmy Connors, de la fièvre du jeu de Gustavo Kuerten, du goût de la terre battue de Guillermo Vilas, du côté méthodique d’Ivan Lendl, de l’aspect sauvage (sans le diamant à l’oreille) de Victor Pecci. Pour laisser briller un joueur unique qui a duré, résisté aux blessures et tenu bon face aux vents contraires.

Le jeu est aussi un spectacle
À Roland-Garros, il a, meurtri, entendu des sifflets après sa première défaite contre Robin Söderling, en 2009. Il a encaissé. Il a su tourner la page après une défaite cuisante contre Novak Djokovic quand sa domination paraissait brutalement avoir pris fin, en 2015. Il a toujours patiemment su reconstruire son corps de gladiateur et sculpter tous les aspects du jeu pour cultiver sa différence sur une terre de domination arpentée avec humilité, récolter en larmes les vivats et parvenir, suprême défi, à exister sur tous les courts du monde aux côtés de Roger Federer. Et non dans son ombre.

Avec Rafael Nadal, le jeu est aussi un spectacle. Un sommet d’engagement. Une séance d’entraînement suffit à donner une idée du niveau d’investissement requis pour briguer une nouvelle couronne à Paris. La détermination est une éducation conjuguée sans relâche. Une question d’honneur, de fierté. L’investissement ne tolère à ses yeux pas la plus légère inflexion pour satisfaire un goût immodéré de la compétition. Tant que la balle n’a pas effectué deux rebonds, qu’une relance reste possible, qu’une course folle peut entretenir un frêle espoir, il s’accroche. Rafael Nadal a abattu les records des Internationaux de France. Et gagné, tout gagné même loin de Roland-Garros, prouvant que son jeu pouvait trouver un terrain d’expression sans le support de la brique pillée où son lift et son physique font des ravages.

«Rafael Nadal déploie depuis son apparition sur le circuit professionnel la même application, diffuse la même envie, propulsé par la même énergie»

Son pourcentage de réussite sur terre battue, 91,9 % de victoires (408 succès-36 défaites depuis ses débuts professionnels ; 56 de ses 78 titres), est éloquent.

Cette année encore, Rafael Nadal s’avance comme le grand favori de Roland-Garros. Jamais repu. Au cours de sa carrière, Andre Agassi promenait souvent un regard triste qui ouvrait une fenêtre étroite sur son mal-être intérieur. Björn Borg, usé, a laissé défiler le générique de fin très tôt (à 26 ans) pour partir avec ses mystères. Boris Becker, autre enfant prodige, a raconté après coup les tourments qui le rongeaient et l’isolaient, du temps de sa splendeur. Avant la disgrâce.

Rafael Nadal déploie depuis son apparition sur le circuit professionnel la même application, diffuse la même envie, propulsé par la même énergie. La flamme brûle toujours. Il n’en a pas encore fini mais longtemps après son règne, il s’incrustera comme le fier symbole de Roland-Garros qui n’oubliera jamais une longue et riche histoire tracée à coups de griffes. Celles d’un fauve. D’un fils de la terre…

Quand les footballeurs de l'équipe de France rendent visite à Djokovic
Aurélien CANOT, publié le jeudi 24 mai 2018 à 09h18
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A deux jours de leur match amical face à la Suisse, les joueurs de l'équipe de France Espoirs de football, réunis actuellement à Clairefontaine, ont fait un petit crochet par Roland-Garros pour assister aux premières loges à l'entraînement du champion de tennis Novak Djokovic.

Une vingtaine de jeunes en bleu marine massés dans l'une des tribunes de Roland-Garros. Les étudiants de Polytechnique ? Pas du tout. Si certains de ces spectateurs d'un jour avaient bien revêtu un couvre-chef comme les pensionnaires de la célèbre école (sauf qu'il était question de casquettes, dont certaines à l'envers), il, s'agissait en réalité des joueurs de l'équipe de France Espoirs. A deux jours de l'un des deux matchs de préparation de ce rassemblement des Bleuets, en Suisse (vendredi à 18h45 à Bienne), le sélectionneur français Sylvain Ripoll avait concocté à ses (jeunes) hommes une sortie Porte d'Auteuil, mercredi, troisième jour des qualifications.

La plupart des champions se trouvant déjà sur place pour répéter leurs gammes sur la terre battue parisienne, Houssem Aouar (Lyon), Maxime Lopez (Marseille), Christopher Nkunku (PSG) et leurs coéquipiers, accompagnés de leur coach, du staff et des membres de l'encadrement, ont pu ainsi assister aux premières loges à l'entraînement de l'ancien numéro 1 mondial Novak Djokovic. Une séance dont certains joueurs n'ont pas perdu une miette. D'autres, moins concentrés, ont préféré rester plongés dans leur téléphone, probablement pour faire profiter leurs proches sur les réseaux sociaux de leur passage dans ce haut-lieu de la petite balle jaune. Lopez, lui, a beaucoup ri avec son voisin. Mais c'était aussi l'objet de ce crochet tennistique par la Capitale : la détente. Actuellement en tête de leur groupe de qualification à l'Euro Espoirs 2019, les Bleuets ont tout gagné jusqu'à maintenant (sept matchs).

Roland Garros (Q) - Muller : "Le court 18 est comme une arène"
Par Loïc Revol, jeudi 24 mai 2018 à 10:38 
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Alexandre Muller, qualifié pour le troisième tour des qualifications, s’est exprimé sur le nouveau court 18 qui fait l’unanimité depuis sa mise en place. 

Il y a 57 minutes

Et ben il ne reste qu'1 français en lice

la récolte est maigre

Oui 

Rafael Nadal bien servi par le tirage au sort
 Par  Jean-Julien Ezvan
Mis à jour le 24/05/2018 à 21h53 – Publié le 24/05/2018 à 21h43
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Le tableau masculin de Roland-Garros est bien divisé en deux parties : le haut semble dégagé pour Rafael Nadal, le bas embouteillé pour Alexander Zverev et Dominic Thiem. Simona Halep et Serena Williams devraient profiter d’un départ clément.

Le tirage au sort des Internationaux de France, effectué par les patineurs Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron dans les bâtiments de l’Orangerie situés dans le jardin botanique, a glissé de la nouveauté dans un tournoi de Roland-Garros qui a, lors des premiers jours des qualifications, présenté son séduisant nouveau visage. Epinglés comme les principaux dangers de Rafael Nadal (qui entrera en compétition contre l’Ukrainien Alexandr Dolgopolov et qui pourrait croiser Richard Gasquet au 3e tour), l’Allemand Alexander Zverev et l’Autrichien Dominic Thiem (le seul à avoir battu l’Espagnol sur terre battue cette saison) évolueront dans l’autre partie du tableau (comme Novak Djokovic, Grigor Dimitrov, Kei Nishikori, Stan Wawrinka et Lucas Pouille) et pourraient croiser le fer en quarts de finale.
Pierre Cherret, le DTN du tennis français, résumait à la lecture du tableau : «Zverev tape à la porte, c’est le prochain grand joueur. Il a tout pour lui mais Nadal, à Roland-Garros, il faut être très, très solide. Et en ce moment, les courts sont rapides, la balle gicle.» Guy Forget, le directeur du tournoi, ajoutait : «Rafael Nadal n’est pas favori parce qu’il a gagné à dix reprises mais parce qu’il a gagné Monte-Carlo, Barcelone et Rome. Au niveau capital confiance, rien ne remplace les victoires. Il va falloir aller le chercher. Et Rafa, on l’a parfois vu un peu accroché mais il est plus dangereux quand le tournoi avance.» Côté français, la tâche s’annonce ardue. Nicolas Mahut croisera Juan Martin Del Potro (n°5), Jérémy Chardy se mesurera à Tomas Berdych (n°17) ; Richard Gasquet qui sera opposé à l’Italien Andreas Seppi pourrait retrouver Nadal au 3e tour… «Il faut tenir compte de l’expérience et du soutien du public. Le public et la motivation peuvent leur permettre de montrer leur meilleur visage», espère Guy Forget.
Dans le tableau féminin, Jelena Ostapenko (n°5), la tenante du titre commencera contre l’Ukrainienne Kateryna Kozlanova, avant un éventuel 2^e tour contre la Biélorusse Victoria Azarenka. Très attendue Serena Williams profitera d’un tirage clément (comme la Roumaine Simona Halep opposée pour ses premiers pas à l’Américaine Alison Riske et qui pourrait retrouver Caroline Garcia en quarts de finale) et entrera en scène contre la Tchèque Kristyna Pliskova. L’Américaine pourrait retrouver Maria Sharapova en 8es de finale…

Les quarts de finale théoriques

Messieurs :
Nadal (Esp, 1)-Anderson (AfS, 6)
Cilic (Cro, 3)-Del Potro (Arg, 5)
Goffin (Bel, 8)-Dimitrov (Bul, 4)
Thiem (Aut, 7)-A. Zverev (All, 2)
Dames :
Halep (Rou, 1)-Garcia (Fra, 7)
Muguruza (Esp, 3)-Ka. Pliskova (Rtc, 6)
Ostapenko (Let, 5)-Svitolina (Ukr, 4)
Kvitova (Rtc, 8)-Wozniacki (Dan, 2)

tipou a écrit:

TABLEAU DES QUALIFICATIONS: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

TABLEAU DU SIMPLES: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

merci
Djoko et Nadal  pas dans la même partie

TABLEAU MESSIEURS : LES 5 QUESTIONS QUI SE POSENT
JEUDI 24 MAI 2018 - AMANDINE REYMOND
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Nadal épargné, un bas de tableau de folie et des Français pas gâtés... Le tableau messieurs en 5 questions.

Comme à chaque veille de début de tournoi, le tirage au sort est un moment très attendu par tous, joueurs et passionnés. Et comme chaque année, le tableau final de Roland-Garros promet de beaux affrontements... et soulève de nombreuses questions. Nous avons tenté de répondre à cinq d’entre elles.

Quelqu’un peut-il battre Rafael Nadal ?
La réponse est oui… Robin Söderling l’a fait en 2009, Novak Djokovic en 2015. Mais personne d’autre n’a réussi l’exploit de détrôner le "roi de Roland". De retour à Paris pour tenter de remporter son onzième titre à Roland-Garros, Rafael Nadal, tête de série numéro un, est une nouvelle fois le grand favori de cette édition 2018. D’autant plus après un tirage au sort plutôt clément pour l’Espagnol.

Sur les 15 têtes de série présentes dans sa moitié de tableau, seuls Fabio Fognini et Tomas Berdych l’ont déjà battu sur terre. Opposé à Alexandr Dolgopolov pour son entrée en lice, le Majorquin pourrait croiser sur sa route Richard Gasquet (n°27), Denis Shapovalov (n°24), Diego Schwartzman (n°11), Marin Cilic (n°3), Fabio Fognini (n°18) ou encore Juan Martin del Potro (n°5), tous joueurs contre lesquels certains affrontements ont fait date. Mais la vraie chance de l’Espagnol au tirage est que tous ses plus dangereux adversaires (Zverev, Thiem, Djokovic…) auront dû en découdre dans le bas du tableau…


Alexander Zverev va-t-il enfin passer un cap en Grand chelem ?
Déjà vainqueur de trois Masters 1000, dont Madrid récemment, Alexander Zverev, également finaliste à Rome, fait évidemment partie des favoris et arrive à Paris avec le statut de tête de série numéro deux. Numéro un à la Race, l’Allemand prend peu à peu le contrôle du circuit mais il lui manque encore un gros résultat en Grand chelem pour asseoir définitivement son statut d’héritier du "Big Four". Il en a les capacités bien sûr, mais le tableau ne va pas lui faciliter la tâche puisqu’il pourrait retrouver Stan Wawrinka (n°23), Lucas Pouille (n°15) ou même Karen Khachanov en huitièmes avant un potentiel quart explosif contre son ami mais néanmoins rival Dominic Thiem (n°7).


Quel "héritier" va se distinguer ?
Parmi tous les nouveaux talents du circuit masculin, certains paraissent mieux armés pour sortir du lot lors de ce Roland-Garros 2018. Outre Zverev que nous avons évoqué plus haut, Dominic Thiem peut lui aussi légitimement prétendre au titre cette année. Vainqueur de sept de ses neuf titres sur terre battue, l’Autrichien, 8e mondial et finaliste à Madrid, a atteint les demi-finales à Paris ces deux dernières années (stoppé par Djokovic et Nadal) et a toutes les armes pour passer un cap supplémentaire mais le tirage au sort ne l’a pas épargné. Après un premier tour contre un qualifié, il devrait retrouver l’un des hommes en forme du moment, le Grec Stefanos Tsitsipas (19 ans, 40e mondial) dès le deuxième tour et Kei Nishikori (n°19) en huitième avant donc Zverev en quarts. Attention également à Denis Shapovalov, Borna Coric ou encore Kyle Edmund.


Djokovic et Wawrinka peuvent-ils retrouver le niveau qui était le leur l’an dernier lors de ce tournoi ?
Connaissant le mental hors norme de ces deux champions, on est évidemment tenté de répondre oui ! Mais… En un an Novak Djokovic a perdu 20 places au classement, passant du 2e rang mondial au 22e... et la chute pourrait continuer en cas de mauvais résultat ici. Mais à Rome, l’ex-numéro un mondial, seulement battu par Rafael Nadal en demi-finale, a semblé retrouver un peu de la confiance qui faisait sa force. Il en aura bien besoin pour s’extirper d’un tableau difficile avec dès le deuxième tour, un possible rendez-vous avec David Ferrer. L’attendraient peut-être ensuite Roberto Bautista Agut, Grigor Dimitrov et David Goffin en quarts…

Le challenge est de taille également pour Stan Wawrinka. Opéré du genou en fin d’année dernière, le vainqueur 2015 peine à retrouver toutes ses capacités physiques. Finaliste l’an dernier, il pointe actuellement à la 25e place mondiale et perdrait très gros en cas de mauvais résultat Porte d’Auteuil. Une défaite avant les quarts le ferait sortir du top 100 après le tournoi. De quoi mettre la pression sur le Suisse qui est dans la partie de tableau de Lucas Pouille et pourrait affronter Alexander Zverev en huitièmes de finale…


Qui sortira du lot côté français ?
En l'absence de Jo-Wilfried Tsonga, Lucas Pouille et Richard Gasquet sont les chefs de file de la délégation tricolore. Mais, contrairement à "Rafa", les Français n'ont pas été épargnés par le tirage. Celui ou ceux qui atteindront les huitièmes auront forcément réalisé une grosse performance.

Opposé d'entrée à Andreas Seppi, Richard Gasquet pourrait retrouver Rafael Nadal au troisième tour. Méfiance aussi pour Lucas Pouille (n°15) face à Daniil Medvedev dans le quart de tableau de Zverev. Pas de chance non plus pour Nicolas Mahut qui défiera Juan Martin del Potro (n°5) ou Jérémy Chardy opposé à Tomas Berdych (n°17). Mais s'il passe le Tchèque, le Palois peut légitimement viser les huitièmes de finale. Belle opportunité aussi pour Benoit Paire qui pourrait retrouver Kei Nishikori au troisième tour.

Gros défi également pour Corentin Moutet. Invité par les organisateurs, il devra être patient et opportuniste face au grand serveur Ivo Karlovic s'il veut retrouver David Goffin au deuxième tour. Et pourquoi pas une surprise venue du côté de Gaël Monfils, toujours imprévisible à Roland-Garros. Tête de série n°32, il débutera son tournoi contre son compatriote Elliot Benchetrit.

jeusetmatch a écrit:

merci
Djoko et Nadal  pas dans la même partie

Cool aussi Thiem et Alexander tombe ensemble, ils vont s'entretuer avant Rafa

le bas du tableau est chaud brûlant
il va y avoir des combats terribles