Qualifiée pour les demi-finales de la Coupe Davis après sa victoire contre l'Italie, l'équipe de France de tennis attend toujours son adversaire - soit l'Espagne, soit l'Allemagne. Mais le président de la Fédération française de tennis (FFT) Bernard Giudicelli a déjà prévenu : il est "impossible" que Roland-Garros accueille la future rencontre (du 14 au 16 septembre) en raison des travaux d'extension menés sur le site. Alors que les Bleus savourent tout juste leur victoire face à l'Italie et leur qualification pour les demi-finales de la Coupe Davis, le président de la Fédération française de tennis (FFT) Bernard Giudicelli a tenu à mettre les points sur les i : la future rencontre n'aura pas lieu à Roland-Garros.
"C'est impossible, on oublie. Ne prenez pas ce que je vais dire pour un mauvais jeu de mots: au milieu des grues, cela va être difficile", a tranché le patron de la FFT.
La dernière fois que Roland-Garros a accueilli un match de Coupe Davis, c'était en 2014 lors de la demi-finale remporté face aux Tchèques par les Français.
AFP
Dernière édition par jeusetmatch le Dim 8 Avr 2018 - 19:26, édité 1 fois
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tipou
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Sujet: Re: COUPE DAVIS 2018 DEMIES FINALES Lun 17 Sep 2018 - 23:49
L'ancien n°1 Français, devenu consultant sur BeIN Sports, n'a pas voulu commenter l'opposition entre le président de la Fédération française de tennis, Bernard Giudicelli, et certains joueurs et supporters. "Je ne fais pas de politique", dit Sébastien Grosjean, vainqueur de l'épreuve en 2001. Pour le Marseillais, il faut désormais accepter qu'un nouveau chapitre s'ouvre. Et savourer la dernière finale qui se profile, alors que la France attend de connaître son adversaire : Croatie ou États-Unis.
Malgré l'absence de Nadal, la France a réalisé une belle performance face à l'Espagne. C’est la force de cette équipe, ce réservoir de joueurs de très haut niveau. On en a encore une fois la preuve ce week-end : Benoît (Paire) qui dispute sa première rencontre et qui assure, Julien (Benneteau) qui revient après son dernier US Open et qui réalise un grand double… Ils ont été très bons avec Nico (Mahut), ils ont étouffé les Espagnols pendant un set et demi, ensuite ç’a été un gros combat. On sent qu’il y a quelque chose qui se passe dans ce groupe. L’année dernière, ils étaient 9 à avoir participé aux quatre rencontres. Cette année, ils sont encore nombreux. C’est pour ça que l’on figure bien depuis plusieurs années dans cette compétition.
Julien Benneteau n’est donc pas tout à fait retraité ? D’après les déclarations de Yannick (Noah), il va falloir qu’il s’entretienne. Je ne souhaite aucune blessure à qui que ce soit, mais il ne peut pas rester sans rien faire jusqu’au 23 novembre. Il va sûrement essayer de rester en forme et attendre la décision de Yannick. Mais quand il joue comme ça… Qualité de relance, très bons services : il a été très bon et bien épaulé par Nico aussi. Ils ont réussi un grand double.
La Coupe Davis dans ce format touche à sa fin. Y avait-il de la nostalgie déjà, dans cette ambiance particulière avec les supporters habillés en noir ? Non. Nous sommes une exception. La France, l’Australie, peut-être la Grande-Bretagne et les États-Unis, on a cette tradition de Coupe Davis grâce aux Mousquetaires. On a essayé de continuer cette passion pour cette équipe de France. Après, il y a ce nouveau format qui a été souhaité par les joueurs et une grande partie des fédérations. Nous, on a la chance en France d’avoir un Grand Chelem et une fédération riche… On voit cette tradition, on voit l’amour pour ce maillot sur le terrain, donc c’est vrai que c’est difficile, mais personnellement j’étais ici pour savourer, profiter. Même s’il y a 3-0, il y a eu un super week-end, un grand match de Coupe Davis entre Pouille et Bautista Agut. J’ai envie de savourer encore cette finale, une nouvelle fois en France si la Croatie se qualifie.
Le grand match dont vous parlez ne doit-il pas énormément au format en cinq sets et à l’ambiance d’un match à la maison, deux choses qui n’existeront plus avec la réforme ? C’est ce que j’ai dit : nous sommes des exceptions. Nous n’organisons plus une Coupe Davis comme il y a longtemps, avec seulement quelques nations. Aujourd’hui, il y a plus de 200 pays. Et ce n’est pas pour valider le truc. J’ai discuté avec Jim Courrier à Wimbledon : il demandait ce changement il y a 20 ans ! Et pourtant, Jim Courrier est un joueur de Coupe Davis, un joueur qui a gagné des Grands Chelems. Ce n’est pas évident. On a la chance d’avoir cette tradition, de pouvoir accueillir cette compétition et de remplir un stade, qu’il y ait une superbe ambiance. Voilà… C’est difficile parce que les joueurs, moi le premier, ont joué énormément de rencontres. Mais il va falloir voir ça comme un nouveau chapitre puisque la réforme a été validée.
Dans ce contexte, vous comprenez le silence de Bernard Giudicelli ? Moi je ne fais pas de politique. Il y a eu une demande de changement de la part des joueurs. Moi, lorsque j’ai commencé ma carrière, il n’y avait que 13 tournois qui comptaient dans le classement. C’était facile de mettre quatre week-ends de Coupe Davis. Aujourd’hui, il y a 18 tournois qui comptent : ce n’est plus du tout la même histoire, plus du tout la même organisation. C’est compliqué lorsqu’on est dans le dernier carré en Australie, de jouer le week-end d’après sur un autre continent. Il y a eu cette volonté des joueurs. Mais c’est vrai, si on est Français et qu’on passe un week-end comme celui-là, c’est exceptionnel. J’ai commenté, j’ai regardé : c’est fabuleux. Oui, s’il n’y a que des nations comme la nôtre, ça ne change pas. Malheureusement, il y a beaucoup plus de pays qui ne peuvent pas vivre ça et qui ne peuvent pas s’en sortir. Le projet est donc soutenu par 80 % des fédérations.
Les anciens joueurs, comme vous, ont-ils été consultés par la fédé sur ce projet ? Non, moi on ne m’a pas consulté directement. On m’a plutôt tenu informé du changement. En anglais on dit : « actions speaks louder than words » (littéralement, les actions parlent plus fort que les mots). Ce sont les ations qui font changer les choses. Voilà, c’est triste quand on vit un week-end comme ça, mais la Coupe Davis c’est aujourd’hui plus de 200 nations.
Passée l’émotion, vous pensez que les joueurs de l’équipe de France actuelle joueront la nouvelle mouture ? Oui, je le pense. Et puis, si l’année prochaine ça se passe moins bien, en février 2020 il y aura un premier tour et il pourrait se jouer en France. Il y aura toujours cet amour du maillot. Quand on a dit que le tennis serait discipline olympique, c’était moyen… Aujourd’hui, quand on voit les émotions de Rafael Nadal à Rio : c’était exceptionnel ! Comment ça les joueurs de tennis n’ont pas l’esprit olympique ? Voilà, maintenant ça ne changera pas, la réforme est votée et on verra comment ça va se passer.
tipou
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Sujet: Re: COUPE DAVIS 2018 DEMIES FINALES Mar 18 Sep 2018 - 10:39
IL Y A EU TRÈS PEU DE SUSPENSE DANS LA QUALIFICATION DE L’ÉQUIPE DE FRANCE POUR SA SECONDE FINALE DE COUPE DAVIS CONSÉCUTIVE, ACQUISE DÈS LE DOUBLE FACE À L’ESPAGNE, CE WEEK-END AU STADE PIERRE-MAUROY (3-2). MAIS LE WEEK-END AURA NÉANMOINS ÉTÉ RICHE EN ENSEIGNEMENTS. EN VOICI LES 6 PRINCIPAUX :
1/ BENOIT PAIRE A PROUVÉ SON AMOUR DU MAILLOT Au-delà même de la victoire, c’est peut-être ce que l’intéressé avait le plus envie de prouver à tous ceux qui avaient jeté l’opprobre sur lui lors de son exclusion de l’équipe de France aux JO de Rio 2016. « Encore aujourd’hui, j’entends dire que j’ai craché sur le maillot… Alors que j’ai juste dormi une nuit à l’extérieur du Village ! C’est tellement faux, car mon rêve a toujours été de jouer pour l’équipe de France. », s’est ensuite expliqué l’intéressé, visiblement heureux de pouvoir effacer les stigmates d’un traumatisme vieux de plus de deux ans.
Un traumatisme si profond que l’Avignonnais savait que tout allait remonter à la surface lors de l’entrée sur le court et de l’hymne national, moment où il n’a pu refouler ses larmes. « Mais je m’y attendais, j’avais prévenu Yannick, on avait fait ensemble la descente sur le court pour préparer ce moment. »
La tension l’a ensuite accompagné lors d’un début de match compliqué, notamment au service (9 doubles fautes dans le 1er set, 11 au total), le temps d’être mené 5-3. Mais « Ben » montra alors du cran pour sauver trois balles de set avant de débreaker. Ensuite, il s’est libéré pour jouer un tennis enthousiasmant face à un adversaire certes blessé. Il n’empêche : « c’est la plus grande émotion de ma carrière, sans hésitation. »
La preuve que bien cadré, cerné de bonnes énergies, cet ultra-sensible est capable de grandes choses.
2/ LUCAS POUILLE EST UN VRAI JOUEUR DE COUPE DAVIS En voilà un autre qui s’épanouit en Coupe Davis. Face à un coriace Roberto Bautista Agut (26è mondial), le n°1 français a remporté en 5 sets sa deuxième plus belle victoire de la saison après celle… contre Fabio Fognini (20è) lors du quart en Italie. Si l’on met de côté son succès par abandon sur Jo-Wilfried Tsonga (19è) lors de l’Open Sud de France – il était mené avant que le Manceau ne se blesse au genou -, Lucas n’avait pas battu un seul top 30 cette saison. Ce qui en dit long sur les difficultés qu’il a pu éprouver, et qu’il a d’ailleurs révélé être en partie lié à des facteurs personnels.
A Lille, non loin de chez lui, le Nordiste a retrouvé le sourire. « Ce n’est pas forcément un hasard si ça arrive en Coupe Davis. C’est une compétition que j’adore, le fait d’évoluer dans ce groupe me transcende. Et puis, je crois qu’avec Yannick (Noah), on a fait notre match le plus accompli. Il y a eu des moments où c’était plus compliqué entre nous, j’étais plus froid sur le banc, du coup il ne savait pas trop quoi me dire. Là, on a réussi à bien communiquer du début à la fin. »
Le tout dit avec un sourire qui l’avait parfois un peu abandonné ces derniers mois en conférence de presse. Si Pouille n’est pas encore à son meilleur niveau, avec un tennis qui donne parfois l’impression de manquer de fil conducteur, ce genre de moment ne peut que l’aider à s’en rapprocher de plus en plus.
3/ JULIEN BENNETEAU N’EST PLUS RETRAITÉ Rappelons qu’initialement, le Bressan était censé avoir joué le dernier match de sa carrière lors de sa défaite au 2è tour de l’US Open contre Struff. Mais il avait toujours dit que seule une éventuelle sélection pour cette demi-finale de Coupe Davis était de nature à le faire prolonger un peu le plaisir. C’est ce qui s’est passé, suite à la blessure aux ischios-jambiers de Pierre-Hugues Herbert. Un drôle de hasard, et une histoire magnifique qui lui a valu de se retrouver sur le court au côté de Nicolas Mahut, les deux amis de plus de 20 ans, les deux « bannis » de la finale de coupe Davis de l’an dernier dont ils avaient été écartés à la dernière minute, dans des circonstances qui les avaient profondément meurtris.
Et puis, « Bennet’ » a été tellement stratosphérique lors de ce double remporté « ola » main face à Granollers-Lopez que la question s’est forcément posée ensuite : et s’il avait, sportivement cette fois, gagné sa place pour la finale ? On n’en est pas encore là mais le futur capitaine de l’équipe de France de Fed Cup fait, a minima, une roue de secours tellement précieuse qu’il ne peut pas ne pas se préparer en la circonstance. Pressé par son capitaine, Julien, d’abord hésitant, s’est laissé convaincre. Il a annoncé aujourd’hui, sur le plateau de BeIN SPORTS, qu’il allait tenter de disputer quelques tournois (probablement Vienne en simple et en double, plus le double à Bercy) pour garder le rythme. La retraite attendra…
4/ LA « CHATTE À YAN » SE PORTE BIEN, MERCI ! Après Nishikori, Murray et Djokovic sur la route du sacre l’an dernier, Yannick Noah, le capitaine des Bleus, aura donc bénéficié d’un nouveau forfait majeur pour cette demi-finale : celui de Rafael Nadal, touché au genou à l’US Open. Il n’en a pas fallu plus à quelques esprits malicieux pour faire l’analogie avec la (désormais) fameuse « chatte à Deschamps », le sélectionneur des footballeurs champions du monde, dont les tennismen tricolores ont confié s’être inspirés, à l’image de leur célébration de joie reprenant la non moins fameuse démarche chaloupée de Samuel Umtiti.
Une fois passé le clin d’œil, Noah a toutefois raison quand il répond : « Oui, j’ai de la chance… Mais pas plus que ça. Il y a aussi beaucoup de travail, de l’amour, de la passion. N’oublions pas qu’à quasiment toutes les rencontres, nous aussi, on a eu des forfaits. Alors oui, beaucoup auraient aimé affronter l’Espagne sans Nadal en demi-finale de coupe Davis. Sauf que c’est nous. Parce qu’on a gagné deux matches avant, grâce à notre réservoir de joueurs. La coupe Davis est un sport d’équipe. Et puis, sur ce que j’ai vu , même si Nadal avait été là, on aurait peut-être gagné 3-2. En attendant, je profite de ma chatte ! »
Puisse le puissant félin demeurer encore un peu à ses côtés…
5/ L’ÉQUIPE DE FRANCE N’A JAMAIS SEMBLÉ AUTANT UNIE DE L’INTÉRIEUR… On a rarement senti autant de bonnes ondes au sein de cette équipe de France. Tout avait (bien) commencé avec la réconciliation entre Benoît Paire et Lucas Pouille, en froid depuis 2015 et une finale du Challenger de Mouilleron-le-Captif emplie de tension. Désormais, on a vu les deux hommes s’entendre comme larrons en foire lors d’une semaine où les sourires, fous rires et moments de complicité n’ont pas semblé feints. « On a un groupe incroyable, on a vraiment réussi à créer quelque chose entre nous, expliquait Pouille. Ça va au-delà du tennis, c’est de l’amitié. On ne perd jamais une occasion de se voir en dehors. Tout cela est très important. » « J’ai reçu de la part du groupe des moments d’attention qui m’ont fait chaud au cœur et m’ont aidé à me relaxer », confirmait Paire. Avant mon match, Richard (Gasquet), qui aurait très bien pu être à ma place, m’a pris dans ses bras et m’a dit : « Je suis vraiment fier et content pour toi. » Ce sont des mots qui font du bien. »
La présence des blessés, Jo-Wilfried Tsonga et Pierre-Hugues Herbert, sur le banc, tout comme celle d’Adrian Mannarino, sont venues valider cette belle impression d’unité. Mais la meilleure preuve reste la performance réalisée par l’ensemble des titulaires, qui a fait dire à Yannick Noah : « Depuis le début de mon capitanat il y a trois ans, c’est notre meilleure rencontre, notamment en terme d’énergie mise sur le court. »
6/ … QUE « DÉSUNIE » SUR L’EXTÉRIEUR La joie de la victoire n’a pas vraiment suffi à masquer l’ambiance étrange, voire délétère qui a régné à Villeneuve-d’Ascq où les joueurs comme les supporters français ont ostensiblement affiché leur hostilité à la réforme de la coupe Davis, et leur tristesse profonde de vivre leurs derniers moments sous le format actuel. Une colère que l’équipe a dirigé en partie contre la FFT et son président Bernard Giudicelli, que Yannick Noah n’a pas salué après la victoire, après avoir chaleureusement embrassé l’ancien champion espagnol Manuel Santana juste à côté dans la tribune présidentielle. Lucas Pouille, toujours très virulent, en a encore rajouté une couche. « Je ne comprends pas ces gens qui ont voté cette réforme, peut-être qu’ils ne me comprennent pas non plus. On est juste différents. Eux vivent dans leur monde. Ils ne connaissent pas le côté sportif, ils ne vivent pas les mêmes émotions que nous. Rien ne sera plus jamais pareil, parce que c’est eux qui décident. C’est triste, mais c’est comme ça. »
En tribune, les supporters de l’ASEFT (Association des supporters des équipes de France de tennis) avaient revêtu samedi un tee-shirt noir – au lieu du bleu de rigueur – pour porter le deuil. Ce à quoi la tribune présidentielle et ses invités avaient répliqué par le port d’une chemise blanche. Scission ouverte, là encore. La victoire saura-t-elle enfin ramener l’union et un peu de sérénité dans la grande famille du tennis français ?
tipou
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Sujet: Re: COUPE DAVIS 2018 DEMIES FINALES Mar 18 Sep 2018 - 10:43
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Sujet: Re: COUPE DAVIS 2018 DEMIES FINALES Mar 18 Sep 2018 - 10:45
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Sujet: Re: COUPE DAVIS 2018 DEMIES FINALES Mar 18 Sep 2018 - 10:49
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Sujet: Re: COUPE DAVIS 2018 DEMIES FINALES Mar 18 Sep 2018 - 10:50
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Sujet: Re: COUPE DAVIS 2018 DEMIES FINALES Mar 18 Sep 2018 - 10:51
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Sujet: Re: COUPE DAVIS 2018 DEMIES FINALES Mar 18 Sep 2018 - 10:59
L'équipe de France est arrivé lundi au Stade Pierre-Mauroy et a démarré l'entraînement, mais on sent chez ses joueurs - Lucas Pouille, Richard Gasquet, Julien Benneteau, Nicolas Mahut et Benoît Paire - une petite pointe de déception à l'idée d'affronter une Espagne privée de sa légende.
Car Rafael Nadal, blessé au genou à l'US Open, ne jouera pas à Villeneuve-d'Ascq ce week-end. De quoi donner de meilleures chances à l'équipe de France, qui pourtant a perdu de sa combativité.
"J'aurais bien voulu qu'il soit dans l'équipe"
Un paradoxe que résume bien le capitaine français, Yannick Noah : "On devait jouer contre un des meilleurs joueurs de tous les temps, à Lille, pour la dernière fois en Coupe Davis, la vraie Coupe Davis. C'était très chic, on était excités. je dis pas qu'on était confiant, au contraire..." L'ancien champion de Rolland-Garros évoque, de fait, "une rencontre qui du coup devient équilibrée".
"J'aurais bien voulu qu'il soit dans l'équipe" estimait de son côté le Nordiste Lucas Pouille. "C'était un peu le challenge ultime de le battre en Coupe Davis, de battre cette équipe d'Espagne."
https://youtu.be/ktQZNGQHIRU Coupe Davis : comment l'équipe de France se prépare-t-elle au Stade Pierre-Mauroy ? Lucas Pouille,19e joueur mondial ; Yannick Noah, capitaine de l'équipe de France - France 3 Nord-Pas-de-Calais - Reportage de Céline Rousseaux et Emmanuel Quinart. Montage de Bruno Weill
"Quoi qu'il arrive, ce sera une équipe extrêmement dure à battre" tempère le joueur de Loon-Plage. "Ils ont de très bons joueurs, qui sont dans les vingt meilleurs. Eux, il leur manque Rafael mais on n'a pas Jo, on a pas Gaël non plus."
Gaël Monfils se classe aujourd'hui à la 42e place du classement ATP et Jo-Wilfried Tsonga à la 73e. Vu le palmarès des deux joueurs, ces dernières années, pas sûr qu'ils tiennent la comparaison avec le numéro un mondial...
tipou
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Sujet: Re: COUPE DAVIS 2018 DEMIES FINALES Mer 19 Sep 2018 - 8:36
Alors que la France s’est qualifiée pour la finale de la Coupe Davis en disposant de l’Espagne le week-end dernier (3-0), Yannick Noah est revenu sur l’absence de Rafael Nadal.
Au terme d’un week-end rondement mené, la France s’est qualifiée pour sa deuxième finale consécutive de Coupe Davis en disposant de l’Espagne. Vendredi, Benoit Paire et Lucas Pouille avaient parfaitement lancé cette demi-finale en s’imposant tous les deux dans leur simple respectif. Enfin, Julien Benneteau et Nicolas Mahut ont parachevé le succès des Bleus en dominant la paire Lopez/Granollers lors du double de samedi. Une victoire nette et sans bavure (3/0) acquise face à une équipe ibérique orpheline de Rafael Nadal. Yannick Noah est revenu sur cette absence de taille.
«Nous sommes si heureux d'être à nouveau en finale»
« Je pense que si Nadal avait été là, nous aurions pu gagner 3-2. Nous avons fait du bon travail. Cette année est spéciale. Nous sommes si heureux d'être à nouveau en finale. Les joueurs sont même venus juste pour soutenir. Vous avez un groupe, c'est un moment fantastique et une opportunité historique. Notre rêve est de jouer la finale ici. Lille nous porte chance. Tout le monde voudra y jouer » a ainsi expliqué le capitaine des Bleus dans des propos rapportés par Tennis World USA.
tipou
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Sujet: Re: COUPE DAVIS 2018 DEMIES FINALES Jeu 27 Sep 2018 - 10:36