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Roland-Garros : Danielle Collins s'agace des questions sur le coronavirus

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L'Américaine Danielle Collins, qualifiée pour les quarts de finale de Roland-Garros ce mardi, préfère se concentrer sur le tennis plutôt que sur la situation à Paris liée au coronavirus.

06 octobre 2020 à 18h14

Si vous voulez savoir ce que pense Danielle Collins des nouvelles restrictions imposées à Paris en raison du coronavirus, vous risquez d'être déçu. L'Américaine, qualifiée pour les quarts de finale de Roland-Garros mardi [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], préfère parler tennis. Lors de sa conférence de presse d'après-match, elle s'est refusé à dire si elle ferait plus attention désormais à son environnement pendant le tournoi.

« Je ne ferai pas de commentaire, ni sur la bulle, ni sur les protocoles pour le Covid, ni sur ce qu'il se passe à Paris, a expliqué la 57e joueuse mondiale. Je crois qu'il y a beaucoup d'éléments positifs pour les joueurs, le fait d'être en train de jouer, c'est bon pour le public aussi. J'aime mieux me concentrer là-dessus que sur ces questions prosaïques. »
« Je pense que vous devriez parler tennis »
Danielle Collins en conférence de presse

Relancée sur son utilisation de l'adjectif « prosaïques » (le Covid-19 est responsable de plus de 200 000 morts aux États-Unis), Collins n'a pas changé de ligne de conduite. « Ce qui me dérange, c'est qu'on pose la question encore et encore aux joueurs, a-t-elle poursuivi. On est ici pour jouer au tennis. Je pense que vous devriez parler tennis. J'ai joué en trois sets. Il y a eu des tournants dans le match et personne ne m'a posé des questions. »

La joueuse coachée par Nicolas Almagro, ancien quart-finaliste de Roland-Garros, admet bien l'existence d'une « pandémie ». « Les activités que l'on peut faire sur site ou à l'hôtel sont restreintes, a-t-elle raconté. On ne peut pas quitter la bulle, mais je reste concentrée sur mon quotidien. Hier (lundi), on a passé 8 à 10 heures sur le court en attendant de pouvoir jouer (son match a été reporté à cause de la pluie). » Sa performance de mardi prouve que cela ne l'a pas effectivement pas trop perturbée.

publié le 6 octobre 2020 à 18h14

Les 4 matchs à suivre ce mercredi
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Andrey Rublev (n°13) – Stefanos Tsitsipas (n°5) : le remake

Court Philippe-Chatrier, 3e rotation

Andrey Rublev et Stefanos Tsitsipas ne se quittent plus. Il y a à peine plus d’une semaine, les deux hommes s’affrontaient en finale du tournoi de Hambourg. Mercredi, c’est sur le court Philippe-Chatrier qu’ils croiseront le fer pour une place en demi-finales de ce Roland-Garros 2020. En Allemagne, le Russe avait fini par l’emporter au terme d’un énorme combat de 2h19 (6/4, 3/6, 7/5).

C’est également lui qui mène 2-1 dans ce face-à-face entre deux joueurs qui poussent le parallélisme au maximum en s’étant tous deux retrouvés menés deux sets à zéro lors de leur premier tour, face à Sam Querrey et Jaume Muñar respectivement.

"C’est marrant, souriait d’ailleurs le Russe en conférence de presse. On a tous les deux connu une semaine très difficile à Hambourg, une finale éprouvante. On était tous les deux menés au premier tour. On est tous les deux revenus. Maintenant, on en est là et on va s’affronter en quarts. C’est une histoire sympa à raconter. J’espère que ce sera intéressant. J’espère qu’on va jouer à un bon niveau et que les gens vont apprécier ce match."

"Il a un jeu très complet et a beaucoup amélioré son service, analysait de son côté le sixième mondial. Il s’appuie beaucoup sur sa puissance, il a des coups très percutants. On a un style de jeu un peu similaire je pense, même si je vais un peu plus vers le filet et que j’utilise un peu plus les angles. Il est très difficile à affronter mais il m’oblige à sortir le meilleur de moi-même sur le court quand je l’affronte." Alors, préparez le pop-corn et installez-vous confortablement devant votre télévision !

Novak Djokovic (n°1) – Pablo Carreño-Busta (n°17) : comme on se retrouve !

Court Philippe-Chatrier, 4e rotation
[url=https://www.rolandgarros.com/fr-fr/players/21578-p.carreno busta]Pablo Carreño-Busta[/url] n’a remporté qu’un seul set en quatre matchs contre [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] mais il compte pourtant une victoire dans son face-à-face avec le Serbe (3-1). La raison ? Vous vous en souvenez sûrement puisque ce succès a fait couler beaucoup d’encre ces dernières semaines, après la disqualification du Serbe en huitièmes de finale de l’US Open.
Mené 6-5, le numéro un mondial avait perdu le contrôle de ses nerfs… et d’une balle qui, envoyée de rage derrière lui, avait malheureusement touché une juge de ligne. Dans la foulée l’Espagnol avait atteint, comme en 2018, les demi-finales du Grand Chelem new-yorkais.
A peine débarqué des Etats-Unis, le 18e mondial avait pris une correction par Rafael Nadal à Rome (6/1, 6/1) mais depuis son arrivée à Paris, il n’a perdu qu’un seul set, face à son compatriote Roberto Bautista Agut au troisième tour.
Dans la foulée de son titre en Italie, Novak Djokovic a fait encore mieux, puisqu’il n’a abandonné que 25 jeux sur la route des quarts, un record à Roland-Garros pour le Serbe, qui se méfie tout de même de son futur adversaire.
"Il est très solide, je pense qu’il a vraiment amélioré son jeu sur toutes les surfaces ces derniers mois. Il remonte au classement. Il a une très bonne main, retourne très bien. Il vous met sous pression en permanence et il se déplace très bien. Ces conditions lui conviennent sûrement très bien car la balle ne rebondit pas très haut, il joue plutôt à plat des deux côtés, il aime bien les surfaces un peu lentes. Comme Bautista, il attend les erreurs de l’adversaire mais il est aussi capable de rentrer dans le terrain et de frapper en revers long de ligne. C’est un joueur très complet.

Sofia Kenin (n°4) – Danielle Collins (57e) : l'Amérique entre elles

Court Philippe-Chatrier, 2e rotation
Il va falloir réviser certaines idées préconçues selon lesquelles les Américains, ou plutôt les Américaines, ne seraient pas à l'aise sur terre battue européenne. L'an dernier, elles étaient trois représentantes de la bannière étoilée en quarts de finale : Sloane Stephens, Madison Keys et Amanda Anisimova, qui avait filé jusqu'en demies.
Cette année, elles sont encore deux, avec là encore l'assurance de voir l'une des deux foncer vers le dernier carré, puisque [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] s'affrontent à ce stade. Ce sera d'ailleurs le premier quart de finale féminin 100 % US à Roland-Garros depuis un Jennifer Capriati-Serena Williams en 2004.
La présence en quarts de Kenin, qui s'était révélée ici l'an passé en atteignant les huitièmes avec un succès sur Serena Williams, ne constitue pas une surprise. Depuis son titre en début d'année à l'Open d'Australie, la joueuse de 21 ans aux origines russes a pris une toute autre stature. Au point d'être d'ailleurs la seule joueuse, avec Petra Kvitova, à avoir atteint la deuxième semaine des trois Grands Chelems joués en 2020.
Danielle Collins, 26 ans, n'avait quant à elle aucune référence sur terre battue jusqu'à présent. Mais sous la houlette de son nouveau coach, Nicolas Almagro, la demi-finaliste de l'Open d'Australie 2019 parvient cette année à y exploiter la plénitude de son talent. Et comme elle a battu trois fois sur trois son adversaire, inutile de dire à quel point cette dernière s'en méfiera.

Petra Kvitova (n°7) – Laura Siegemund (66e) : déséquilibré, vraiment ?

L'une est à sa place alors qu'elle ne s'y attendait pas forcément, l'autre fait partie des grandes surprises de ce tournoi féminin alors qu'elle n'arrive pas pour autant de nulle part. Bref, voilà un quart de finale qui pourrait être plus indécis qu'il semble l'être sur le papier, même si Petra Kvitova en reste bien sûr la favorite.
Mais gare à la surprenante [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], qui a attendu d'avoir 32 ans pour atteindre une deuxième semaine de Grand Chelem, ce qui fait d'elle la quatrième joueuse la plus âgée à réussir une telle prouesse. Quand elle n'a pas de soucis physiques, la très pugnace joueuse allemande au look legging-chaussettes hautes et à la visière vissée sur la tête est plus forte que ne le laisse supposer son classement. En 2017, elle avait ainsi remporté le tournoi Premier de Stuttgart en sortant successivement Shuai Zhang, Svetlana Kuznetsova, Karolina Pliskova, Simona Halep et Kristina Mladenovic en finale.
Le palmarès de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], riche notamment de ses deux titres à Wimbledon, est bien sûr autrement plus fourni. Mais les choses ont toujours été un peu plus compliquées sur terre battue pour la Tchèque, qui n'avait atteint qu'une fois les demi-finales à Roland-Garros. C'était en 2012. Elle-même se disait presque surprise d'être là. Ce qui ne veut pas dire qu'elle ne voit pas plus loin...

De Ostapenko à Podoroska : Roland-Garros, terre promise des joueuses venues de nulle part
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ROLAND-GARROS – L’édition 2020 donne encore le beau rôle à des joueuses qu’on n'attendait pas à pareille fête. Si Nadia Podoroska, qui défie Iga Swiatek ce jeudi pour une place en finale, est le symbole ultime des inconnues qui se révèlent à Roland-Garros, son cas n’est pas isolé. Et c’est bien parti pour durer.

On s’est frotté les yeux pour vérifier. On a ressorti les calculettes. Mais les maths sont formelles : on n'avait jamais vu ça à Roland-Garros. A l'ouverture des quarts de finale de cette édition 2020, un chiffre a symbolisé ce tableau complètement inattendu : 58. Comme le classement moyen des huit dernières prétendantes au sacre final. Parmi celles-là, seules Elina Svitolina (3), Sofia Kenin (4) et Petra Kvitova (7) étaient têtes de série.

Le reste du contigent était franchement surprenant :
La qualifiée qui vit un conte de fées : Podoroska, zen attitude et soutien argentinLa qualifiée qui vit un conte de fées : Podoroska, zen attitude et soutien argentin
Roland-Garros
La qualifiée qui vit un conte de fées : Podoroska, zen attitude et soutien argentin
IL Y A 19 HEURES

Iga Swiatek, 54e mondiale
Martina Trevisan, 159e mondiale
Nadia Podoroska, 131e mondiale
Danielle Collins, 57e mondiale
Laura Siegemund, 66e mondiale

De cette liste, il n’en reste que deux en course. Ça tombe bien, elles s’affrontent jeudi pour déjà entrer dans l’histoire. Car des joueuses classées aussi bas en finale de Majeur, on en voit pas si souvent. Sauf à Roland. L’année passée, Marketa Vondrousova (38e) avait atteint la finale d’une édition marquée par la révélation Amanda Anisimova, demi-finaliste alors qu’elle était 51e mondiale.

Symbole le plus ultime de ces surprises made in Roland, le sacre de Jelena Ostapenko, 47e mondiale en 2017, a marqué l’avènement d’une nouvelle ère. Et consacrer un peu plus Roland-Garros comme le Majeur le plus indécis sur le circuit féminin. "Oui, le constat est assez vrai, confirme Camille Pin, consultante Eurosport. Historiquement, y’a souvent eu des quarts de finaliste qui faisaient des quarts de finale, de grosses surprises. La tendance s’est accentuée ces dernières années avec un circuit WTA beaucoup plus ouvert, ce qui est encore plus le cas à Roland".
Une qualifiée dans le dernier carré : Nadia Podoroska, l'exploit historiqueUne qualifiée dans le dernier carré : Nadia Podoroska, l'exploit historique

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Un grain d’ocre et la machine est enrayée

Comment expliquer cette exception française ? Pour Camille Pin, l’explication vient d’abord de la surface : "Les trois autres tournois du Grand Chelem se font sur surface rapide et la plupart du circuit féminin est sur dur. La terre-battue change beaucoup les niveaux. Les repères sont légèrement différents et les joueuses qui sont largement au-dessus sur les autres surfaces, parce qu’elles ont leur rythme, leurs fondamentaux, là elles ont des petites choses à modifier". Et ça fait tout la différence.

"Comme le niveau est très homogène, il ne suffit de pas grand-chose, poursuit notre consultante. Les meilleurs doivent quelque peu modifier leur routine et ça les rend beaucoup plus prenables. Il y a très peu d’écart". Si le critère terre-battue joue son rôle à plein, l’évolution du niveau au sein du circuit est aussi à noter. Certes, aucune figure ne domine comme les Henin, Mauresmo ou Williams du temps de leur fastes. En revanche, derrière, c’est devenu bien plus serré.

"Des échos que j’ai du circuit, le niveau des 200 premières correspond au niveau du Top 100 de l’époque, explique Camille Pin. Il y a une grosse augmentation de niveau entre 100 et 200. Trevisan en est encore le meilleur exemple. Des copines m’avaient dit : ‘Dans les 200, c’est monstrueux le niveau’. En parallèle, il y a moins d’écart avec les toutes meilleures. Ce qui fait que dès qu’il y a un facteur qui affaiblit les meilleurs, comme la terre-battue, ça nivelle beaucoup plus".
La tornade Swiatek a fait une nouvelle victime : Trevisan n'a rien pu faireLa tornade Swiatek a fait une nouvelle victime : Trevisan n'a rien pu faire

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Ferro ou Podoroska ont gagné et ça change tout

Alors, si ce n’est pas uniquement dans la raquette que ça se joue, il convient de se tourner vers les têtes. Podoroska a beau ne pas avoir de références XXL, elle est arrivée à Paris gonflée de confiance grâce à… son titre à l’ITF de Saint-Malo, sur terre-battue, en extérieur. Au sortir du confinement, Fiona Ferro avait enchaîné 18 victoires consécutives, dont beaucoup dans des tournois secondaires. La voir arriver en 8e de finale n’a finalement rien d'incongru pour Camille Pin : "

"Comme le niveau est très resserré, ce qui fait la différence ce sont les repères en place et la confiance, explique-t-elle. Les deux vont ensemble. Je suis persuadé, encore plus chez les filles où le facteur physique est moindre puisqu’il n’y a pas cinq sets à jouer, que la confiance est primordiale en Grand Chelem. C’est plus un énorme boost plutôt qu’un moins en termes de fatigue, comme ça peut être le cas chez les hommes parfois".

Alors Podoroska ou Swiatek risquent de rapidement se découvrir des héritières. Car, à Roland plus qu’ailleurs, l’anarchie règne. L’année passée, c’est Sloane Stephens qui avait parfaitement résumé ça : "C’est complètement absurde. Je ne comprends rien au fonctionnement des têtes de séries. De toute façon, les tableaux sont faits pour s’effondrer". Difficile de la contredire. Surtout ici.

Roland-Garros (F)
Roland-Garros : Sofia Kenin prend le dessus sur Danielle Collins et se qualifie pour les demi-finales
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Malgré une belle résistance de Danielle Collins dans le deuxième set (6-4, 4-6, 6-0), Sofia Kenin s'est qualifiée pour les demi-finales de Roland-Garros.
mis à jour le 7 octobre 2020 à 16h39

L'Américaine Sofia Kenin s'est imposée face à sa compatriote Danielle Collins (6-4, 4-6, 6-3). La lauréate de l'Open d'Australie se qualifie ainsi pour les demi-finales de Roland-Garros.

Sofia Kenin, qui avait perdu ses trois précédentes confrontations face à Danielle Collins, se détachait dans la première manche, remportée 6-4.

Mais la 57e joueuse mondiale, tombeuse d'Ons Jabeur en huitièmes et conseillée depuis le début du tournoi par Nicolas Almagro, trois fois quart-finaliste à Roland-Garros ne se laissait pas faire dans le deuxième set. Breakée à 2-2, elle comblait immédiatement son retard. Alors que Kenin servait pour recoller à 5-5, Collins se procurait quatre balles de set et hurlait un « Come on » sur la quatrième, enfin convertie.

Le troisième set allait être à sens unique. Immédiatement breakée blanc, Collins était soignée par le kiné à 4-0 contre elle. Deux jeux plus tard, d'un revers gagnant, Kenin compostait son billet pour les demi-finales. Une première sur terre battue (elle n'avait même jamais atteint un quart) pour la tête de série n°4, qui affrontera en demi-finales Petra Kvitova.
L'Américaine de 21 ans, lauréate de l'Open d'Australie en janvier, battue en huitièmes par Elise Mertens à l'US Open, affiche un bilan de 15 victoires pour une défaite en Grand chelem cette année. Elle a remporté quatre de ses cinq victoires à Roland-Garros en trois sets, dont celle en huitièmes de finale face à la Française Fiona Ferro.

Roland-Garros : Petra Kvitova en demi-finales après sa victoire face à Laura Siegemund
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Huit ans après son unique demi-finale à Paris (son meilleur résultat, en 2012), Petra Kvitova s'est de nouveau ouvert les portes du dernier carré de Roland-Garros en battant Laura Siegemund, mercredi, en quarts de finale (6-3, 6-3).

mis à jour le 7 octobre 2020 à 13h52
Cette fois pas de larmes, juste un énorme sourire pour Petra Kvitova après sa victoire. La Tchèque avait été rattrapée au tour précédent par l'émotion de revoir les quarts de finale à Roland-Garros, le tournoi où elle avait fait son retour après son agression fin 2016. Mercredi, elle a fait encore mieux en égalant son meilleur résultat à Paris grâce à sa victoire sur Laura Siegemund qui lui permet de rallier les demi-finales du tournoi ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]).

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Limpide au premier set grâce à une première balle efficiente et un coup droit acéré, la domination de Kvitova s'est fait plus confuse dans le deuxième acte. Deux fois, elle a pris le service de son adversaire. Deux fois l'Allemande est revenue au courage dans son sillage pour égaliser à 3-3. Sanctionnée par l'arbitre pour un dépassement de temps au service et manipulée au dos par la kiné, Siegemund livrait là ses derniers feux.
Elle finissait par être emportée par la puissance et la justesse adverses, en grande difficulté dès que l'échange durait (25-10 pour la Tchèque sur les points à plus de cinq coups). Kvitova remportait les trois derniers jeux du match et voyait la 66e mondiale lui offrir la qualification sur une dernière double faute. Pour Siegemund, ce Roland-Garros inattendu (son meilleur résultat en Grand Chelem était un troisième tour) s'arrête aux portes des demies. Kvitova, elle, tentera face à Danielle Collins ou Sofia Kenin de jouer se qualifier pour sa première finale à Paris.
publié le 7 octobre 2020 à 13h36

Roland-Garros (F)

Roland-Garros : Petra Kvitova après sa victoire face à Laura Siegemund : « Je suis contente que le match soit terminé

Petra Kvitova, qui retrouve les demi-finales de Roland-Garros huit ans après sa défaite face à Maria Sharapova, est toujours aussi stressée sur le court.

07 octobre 2020 à 17h48

Vous avez affronté une adversaire imprévisible, de quoi êtes-vous fières après cette victoire ?
Je suis assez fière de tout ce que j'ai accompli aujourd'hui (mercredi). Je savais que ce match allait être difficile. C'est une excellente adversaire avec beaucoup de variations. Bien entendu, les quarts de finale d'un Grand Chelem ne sont jamais simples. Donc, je suis très contente d'avoir tenu le coup mentalement. Je suis également satisfaite de mon jeu, et de mon service lors du premier set.

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Vous aviez atteint les demi-finales de Roland-Garros il y a 8 ans. Pensez-vous être devenue une meilleure joueuse ?
Je suis toujours la même joueuse sur terre battue qu'à l'époque. Mais peut-être que j'ai le mental suffisamment solide. Moi je peux jouer sur terre battue, sur dur, qu'il pleuve, qu'il vente. Quoi qu'il en soit, je suis très contente de me qualifier pour la demi-finale d'un Grand Chelem et d'avoir amélioré mes résultats au cours des dernières années.

Est-ce que vous gérez plus facilement vos nerfs maintenant que vous avez joué beaucoup de matches en Grand Chelem ?
Oui, bien entendu, même si je suis un peu angoissée... sans quoi je ne pourrais pas afficher une bonne performance sur le court. C'est vrai que parfois les émotions sont trop grandes. Il m'arrive de ne pas avoir envie de manger ni de jouer au tennis.
Aujourd'hui (mercredi) j'étais assez stressée, donc je suis contente que le match soit terminé. Je ne sais pas quand je réussirai à me débarrasser de cette tension. Mais j'ai plus d'expérience désormais, donc même sous pression, je réussirai à bien jouer.

Roland-Garros 2020 : le programme de ce jeudi 8 octobre
Mercredi 7 octobre 2020 à 23:44 - Par Mélanie Juvé, France Bleu
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Les demi-finales dames et doubles messieurs au menu de ce jeudi sur la terre battue de Roland Garros. Une première pour l'Américaine Sofia Kenin, 6e mondiale, mais aussi deux novices, Iga Swiatek et Nadia Podoroska.
Douzième journée Porte d'Auteuil ce jeudi marqué notamment par le début des demi-finales dames. Les novices Iga Swiatek et Nadia Podoroska précéderont les initiées Sofia Kenin et Petra Kvitova sur le court Central. Place également aux demi-finales doubles côté masculin.
Swiatek (54e) et Podoroska (131e), qui disputeront leur première demi-finale de Roland-Garros. La Tchèque Kvitova (11e), double lauréate de Wimbledon, et l'Américaine Kenin (6e), victorieuse de l'Open d'Australie en début d'année, connaissent elles déjà ces derniers tours en tournoi majeur. Mais c'est tout de même la première fois que Kenin accède aux dernier carré de Roland-Garros.

Programme des principaux matches de la 12e journée :
Court Philippe-Chatrier

Iga Swiatek (POL) - Nadia Podoroska (ARG)
Sofia Kenin (USA) - Petra Kvitova (CZE/N.7)

Court Suzanne-Lenglen

Juan Sebastian CABAL (COL)[1] / Robert FARAH (COL) contre Mate PAVIC (CRO) [7] / Bruno SOARES (BRA)
Wesley KOOLHOF (NED) [9] / Nikola MEKTIC (CRO) contre Kevin KRAWIETZ (GER) [8] / Andreas MIES (GER)

Dommage Svitolina

aux filles de la 1ère 1/2 beau parcours alors que la 2ème 1/2 a plus une allure de petite finale à mes yeux

Roland-Garros : Iga Swiatek qualifiée pour sa première finale en Grand Chelem
08 octobre 2020 à 16h18
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Dominatrice face à Nadia Podoroska (6-2, 6-1), Iga Swiatek s'est qualifiée pour la finale de Roland-Garros. La Polonaise atteint ce stade pour la première fois en Grand Chelem.
 
La Polonaise Iga Swiatek s'est qualifiée pour la finale de Roland-Garros en dominant Nadia Podoroska en à peine plus d'une heure de jeu. Ce sera la première finale en Grand Chelem pour Swiatek, 54e mondiale.

Plus d'informations à venir...


publié le 8 octobre 2020 à 16h18

Roland-Garros : Kenin-Kvitova, une finale avant l'heure ?
A.Ra.
08 octobre 2020 à 08h30
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Les têtes de série n°4 et n°7 sont en quête d'une première finale porte d'Auteuil. Leur choc promet d'être une belle opposition de styles.
 
Leur parcours
Les deux joueuses ont connu des fortunes diverses. Petra Kvitova vit une quinzaine plutôt tranquille : jamais mise en difficulté, elle n'a pour l'heure pas perdu le moindre set. Sofia Kenin ne peut pas en dire autant. Hormis lors de son troisième tour contre Irina Bara, survolé 6-2 6-0, l'Américaine a dû batailler sec pour arriver jusque-là, notamment face à Fiona Ferro en huitièmes (2-6, 6-2, 6-1) et Danielle Collins en quarts (6-4, 4-6, 6-0). Résultat : plus de 8h40 passées sur le court, contre 7h20 pour son adversaire. Toutefois, elles ont en commun de ne pas avoir rencontré la moindre tête de série. Avec Shuai Zhang (39e) et Fiona Ferro (49e) comme meilleure adversaire respective, elles arrivent en demi-finales sans avoir passé de véritable test.

Leurs face-à-face
Petra Kvitova mène 2-0 dans leurs confrontations. À Miami, il y a deux ans, la Tchèque l'avait emporté en trois sets, avant de remettre le couvert l'an dernier au premier tour du Mandatory de Madrid. Leur unique rencontre sur terre battue s'était achevée sur un score relativement sec (6-1, 6-4). Sauf que depuis, l'Américaine de 21 ans est entrée dans une autre dimension. Lauréate de l'Open d'Australie en début d'année, elle occupe désormais la sixième place au classement, et est en pleine affirmation de son jeu. Malgré son manque de résultats sur terre battue, c'est une nouvelle joueuse qui se présente face à la trentenaire, qui cherche à atteindre sa première finale à Roland-Garros.

Leur style de jeu
Les deux femmes s'appuient sur des armes différentes. Petra Kvitova est une plutôt une attaquante de fond de court, qui peut varier les services pour prendre l'ascendant dans l'échange. Pas avare en coups gagnants (22 contre Siegemund), son jeu risqué peut l'amener à faire la faute, surtout quand l'échange se prolonge. Et c'est justement ce qu'adore Sofia Kenin ! L'Américaine, qui mesure 12 centimètres de moins que son adversaire, n'a pas véritablement de coup fort, mais présente peu de faiblesses. Très combative, cette contreuse aime casser le rythme de l'échange à l'aide de slices et d'amorties. La lutte risque donc d'être intense.

publié le 8 octobre 2020 à 08h30

Roland-Garros : Sofia Kenin domine Petra Kvitova et fonce en finale
Mickaël Duché
mis à jour le 8 octobre 2020 à 19h16
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Sofia Kenin s'est qualifiée en finale de Roland-Garros pour la première fois de sa carrière en battant Petra Kvitova ce jeudi (6-4, 7-5). L'Américaine affrontera Iga Swiatek samedi.
 
Petra Kvitova contre Sofia Kenin. La puncheuse face à la contreuse. Cette alléchante opposition de styles a tourné à l'avantage de l'Américaine (6-4, 7-5) en seulement 1h45', ce jeudi en demi-finale de Roland-Garros. La n°3 mondiale disputera samedi contre la Polonaise Iga Swiatek sa deuxième finale en Grand Chelem cette année après son titre à l'Open d'Australie.

Depuis le début de la quinzaine, rien ni personne ne semblait pourtant en mesure de ralentir Kvitova. Cinq matches, cinq victoires en deux sets et 34 jeux seulement laissés en route. La n°7 mondiale est arrivée sur le court Philippe-Chatrier avec un plan de jeu qui la caractérise à merveille : prendre des risques, agresser son adversaire, la pousser dans ses retranchements jusqu'à l'épuisement.

Kvitova déréglée
Mais lorsque la machine tchèque est déréglée, la grande Kvitova se retrouve décontenancée. Et c'est sur un énième revers manqué qu'elle offrait un break puis deux à une Kenin qui n'en demandait pas tant pour prendre les devants (4-1).

31
Le nombre de fautes directes commises par Petra Kvitova. La Tchèque n'a réussi que 28 coups gagnants.
L'Américaine a flairé la bonne affaire. Voyant son adversaire se déliter dès que l'échange durait, elle s'est appliquée à jouer juste et à bien relancer. Histoire d'instiller le doute et de laisser son adversaire se débrouiller avec ses problèmes de placements.

Ce n'est qu'une fois distancée que Kvitova a lancé sa demi-finale, huit ans après une première visite dans le dernier carré de Roland. La Tchèque actionnait ses grandes jambes et repointer le bout de son nez (4-2).

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Dans le premier set, le mal était fait, même si Kenin a dû s'employer pour en finir (6-4). Mais le match des têtes de série pouvait commencer. Très vite, la Tchèque a retrouvé la mire en coup droit et une première balle qui a fait d'innombrables dégâts. À l'image de ce troisième jeu remporté in extremis grâce à un service gagnant (2-1).

Insubmersible Kenin
La gauchère a même eu l'opportunité de marquer son retour au fer rouge en se procurant la première balle de break du deuxième acte. Mais tous les points importants sont tombés dans l'escarcelle de l'Américaine : elle a écarté le danger avec autorité avant de porter l'estocade le jeu suivant (3-1).

10
Le nombre de balles de break sauvées par Sofia Kenin. L'Américaine n'a concédé son service que deux fois.
La joueuse de 21 ans a semblé insubmersible, comme lors de son sacre à l'Open d'Australie en début d'année. Puis le moment de servir pour une qualification en finale est arrivé et tout s'est effondré : la Moscovite d'origine qui avait pourtant sauvé six balles de break a offert un sursis inespéré à son adversaire (5-5).

Inespéré mais de courte durée, Kenin servant à nouveau pour le match deux jeux après. Cette fois-ci, elle a pu compter sur trois erreurs consécutives en coup droit de Kvitova pour boucler une rencontre parfaitement maîtrisée.

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publié le 8 octobre 2020 à 18h32
mis à jour le 8 octobre 2020 à 19h16

Roland-Garros : Iga Swiatek ne ressentira « aucune pression » en finale
08 octobre 2020 à 18h58
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Folle de joie d'être en finale de Roland-Garros et consciente de sa condition d'outsider, la Polonaise Iga Swiatek s'apprête à aborder son prochain match, samedi, sans aucune pression.
 
« Qu'avez-vous ressenti juste après la balle de match ?
C'était irréel. D'un côté, je sais que je peux jouer un très bon tennis, mais de l'autre c'est quand même une surprise d'être à ce stade du tournoi. Je n'aurais jamais imaginé être en finale, c'est fou. Mais depuis le début du tournoi, je crois en moi. Reste qu'à la fin du match, j'étais un peu submergée par tout ça. J'étais tellement excitée que j'ai même jeté une balle au public, même si je n'en avais pas le droit. J'étais tellement heureuse que je ne m'en suis rendu compte qu'après.

Est-ce que vous réalisez que vous n'êtes plus qu'à une victoire d'un titre en Grand Chelem ?
C'est difficile à croire, en fait. Je pense que ça va me rattraper après le tournoi. Pour l'instant, je vis juste un rêve éveillé. Je ne veux me concentrer que sur le prochain match, en double. Je savourerai plus tard. Là, je suis encore en plein rush d'adrénaline, donc c'est difficile d'y croire. Je sais que remporter la finale sera très difficile, quelle que soit mon adversaire, ce sera une joueuse expérimentée qui a déjà vécu cette situation. Forcément, je serai l'outsider et ce sera un match difficile. Alors, oui, pour l'instant je vais rester concentrée.

« Je n'ai que 19 ans et il peut encore se passer beaucoup de choses dans les prochaines années. »
 
Vous avez annoncé récemment que vous considériez ces deux prochaines années comme un test et que selon vos résultats, vous pourriez arrêter le tennis et reprendre vos études. On dirait que l'Université s'éloigne, non ?
Tout de suite, ce serait difficile de prendre une décision car j'ai l'impression de pouvoir faire de grandes choses en tennis. Et je veux me concentrer entièrement là-dessus. Mais je n'ai que 19 ans et il peut encore se passer beaucoup de choses dans les prochaines années. On verra. Peut-être que je vais avoir une incroyable soif d'apprendre. Mais je ne vais vraiment pas prendre une décision maintenant. Continuer les études pendant ce tournoi et même après, ce serait quand même difficile. Je vais donc me concentrer sur le tennis autant que possible. On verra le reste plus tard. Mais, encore, si je fais quelques finales de Grand Chelem, ce sera impossible de faire autre chose que le tennis pour garder ce niveau.

Vous n'avez pas encore eu un match difficile. Pensez-vous que cela peut être un désavantage en finale ?
En général, je suis le genre de joueuse qui joue mieux sous pression. Si je la maîtrise, je me dis que tout va bien se passer dans le match. Mais si j'ai eu des matches faciles, c'est parce que je suis restée très concentrée. Je n'ai jamais laissé mes adversaires pouvoir jouer leur meilleur tennis et j'espère que je pourrai aussi le faire en finale. Que je perde ou que je gagne, l'important sera d'avoir joué mon meilleur tennis. Être en finale, c'est déjà un très bon résultat, donc je n'ai vraiment aucune pression. »

publié le 8 octobre 2020 à 18h58

Roland-Garros : Sofia Kenin sait à quoi s'attendre en finale
08 octobre 2020 à 20h40
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Qualifiée pour sa deuxième finale de Grand Chelem de l'année après l'Open d'Australie où elle a été titrée, l'Américaine Sofia Kenin compte se servir de son expérience de ces grands événements face à Iga Swiatek, samedi en finale.
 
« Vous allez donc disputer votre deuxième finale de Grand Chelem de l'année...
Pour être honnête, c'est un sentiment étrange. Je suis vraiment heureuse de la façon dont tout se déroule. Oui, ce n'est pas facile d'arriver en finale d'un Grand Chelem, alors en faire deux dans l'année, c'est vraiment spécial.

Justement, vous avez déjà l'expérience de ces grands matches. Pensez-vous que ce sera un avantage en finale ?
Oui, totalement. Je vais essayer de tourner ça à mon avantage. Je sais que je serai quand même nerveuse en entrant sur le court, j'ai déjà vécu ça. Je connais les émotions qui vous envahissent lors d'une première finale en Grand Chelem. Je sais à quoi m'attendre et j'espère qu'elle sera un peu nerveuse. Mais oui, je sais à quoi m'attendre et j'espère que ça tournera en ma faveur.

« J'aime réfléchir au jeu à produire. »

Vous n'avez plus affronté Iga Swiatek depuis les Juniors il y a quatre ans. Est-ce que vous avez un souvenir d'elle ?
Je me souviens que j'avais perdu. Je ne sais plus comment j'avais joué, mais ce que je sais c'est que je n'étais pas aussi à l'aise sur terre battue qu'aujourd'hui. Mais nous sommes, elle et moi, des joueuses bien différentes désormais. Bien sûr, elle joue un très bon tennis depuis le début du tournoi. Mais Petra (Kvitova) n'avait pas perdu de set avant notre demi-finale. Ce genre de chose ne veut pas forcément dire grand-chose si je joue bien. Il faudra que je me serve de mon expérience à Melbourne.

Vous semblez toujours trouver la solution face à vos adversaires...
J'aime ça, oui. J'aime réfléchir au jeu à produire. Dans un match de tennis, il faut s'attendre à des moments difficiles. Vous n'êtes pas la seule à vouloir gagner sur le court et votre adversaire cherche quel est votre point faible. Bien sûr qu'il faut être maline dans un match. Évidemment, je préfère quand les matches sont faciles, mais on ne peut pas s'attendre à ça en demi-finale de Grand Chelem. Je savais que je n'allais pas gagner 6-0, 6-0, surtout face à Petra. Mais pour y arriver, il faut surtout aimer le jeu, aimer la compétition. Il faut avoir le feu sacré. Comme je l'ai déjà dit, je déteste perdre et j'adore gagner. Je fais tout ce qui est possible pour gagner. »

publié le 8 octobre 2020 à 20h40

Roland-Garros : Danielle Collins après sa défaite face à Sofia Kenin : « J'ai donné tout ce que j'avais »
07 octobre 2020 à 18h07
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L'Américaine Danielle Collins, sortie par Sofia Kenin en quarts de finale ce mercredi, a joué diminuée par une blessure.
 
Pensez-vous avoir perdu en raison d'une blessure ?
Oui. J'ai mal commencé le match. Sonia a eu d'excellentes frappes, son tennis était au top, ce qui n'était pas mon cas. Mais il y a également l'aspect physique. Au début de l'année, j'ai eu une blessure que j'ai ressentie aujourd'hui. Cela m'a angoissé car elle m'avait empêchée de participer aux compétitions pendant quelques mois. J'ai donné tout ce que j'avais. Quoi qu'il en soit, je quitte ce tournoi en étant en mesure de dire que j'ai tout donné.


Lorsque vous réfléchissez à ce Roland-Garros, qu'est-ce qui vous rend le plus fière ?
Je suis fière des ajustements que j'ai apportés à mon jeu. Quelque temps avant l'US Open, et quelque temps avant Cincinnati, je n'avais pas de coach. Je devais tout faire moi-même. J'ai travaillé d'arrache-pied. Parfois, je devais tout gérer toute seule. Je suis fière de ne pas avoir abandonné, car il est parfois extrêmement difficile d'avancer, lorsque personne ne vous soutient. Je suis donc ravie de pouvoir compter sur Nico (Nicolas Almagro, son nouvel entraîneur) lors de ce tournoi.

Est-ce que vous allez continuer cette collaboration avec lui ?
Nico et moi sommes en période d'essai, d'une certaine façon, pour voir si cette relation fonctionne, et si elle nous convient à tous les deux. Nous allons avoir une semaine d'entraînement, ce qui me réjouit. Je pense que j'ai beaucoup à apprendre de lui. J'espère que cette relation sera pérenne.

publié le 7 octobre 2020 à 18h07

Jean-François Vilotte (FFT) : « Il n'y a pas de sanctuaire en matière de matches arrangés »
Propos recueillis par G. F.
06 octobre 2020 à 19h53
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Selon Jean-François Vilotte, directeur général de la FFT, les soupçons de manipulation autour d'un match de Roland-Garros ne sont pour le moment qu'une « alerte », pas une « affaire ». Le parquet de Paris a ouvert une enquête.
 
Le parquet de Paris a ouvert le 1er octobre une enquête pour « escroquerie en bande organisée » et « corruption sportive active et passive » en raison de soupçons de match truqué sur une rencontre du premier tour du tournoi de double féminin de Roland-Garros. Jean-François Vilotte, le directeur général de la Fédération française de tennis (FFT), s'est exprimé sur ce sujet mardi.

Comment avez-vous été alerté des mouvements anormaux de paris autour de cette rencontre ? Nous n'avons pas été alertés par des opérateurs de paris en France, avec lesquels nous avons des accords sur les remontées d'information. Il n'y a donc pas eu, a priori, de mouvements anormaux de paris sur le marché français. Il y a eu en amont une détection, sur les marchés étrangers, de mouvements de cotes ou de mises anormaux. Une alerte n'est pas nécessairement une affaire prouvée et avérée, mais les systèmes d'alerte et d'observation fonctionnent, c'est satisfaisant. Dans une vie antérieure, j'ai souvent souligné qu'il n'y avait pas de sanctuaire en matière de matches arrangés. Il faut être vigilant, traiter l'information, coopérer.

Est-ce la première fois qu'un tel cas se présente à Roland-Garros ?
Non, mais encore une fois une alerte n'est pas une affaire. Elle le devient si des éléments de preuve sont réunis et qu'une conviction est forgée.

« L'organisateur que nous sommes est toujours en réflexion sur le niveau de paris qu'on peut autoriser »

Qu'est-ce qui est mis en place à Roland-Garros pour lutter contre la manipulation de matches ? Nous avons des contrats qui nous relient aux opérateurs de paris pour qu'ils nous remontent les alertes ainsi que nos propres dispositifs de monitoring. Nous avons des observateurs qui assistent aux déroulés de certains matches. Dans le cas d'espèce, nous avions un observateur au bord du terrain. Cet observateur partage ses informations avec les services d'enquête.

Faut-il interdire les paris sur certains matches des tournois du Grand Chelem, comme les rencontres de double du premier tour par exemple ?
Est-ce que ça doit nous amener à réfléchir ? Oui bien sûr, on se pose toujours la question des paris, de comment protéger le mieux possible contre la tentation des joueuses et des joueurs. L'organisateur que nous sommes est toujours en réflexion sur le niveau de paris qu'on peut autoriser, y compris sur un tournoi comme le nôtre.

publié le 6 octobre 2020 à 19h53

Roland-Garros : Nadia Podoroska après sa victoire face à Elina Svitolina : « Je ne veux pas me réveiller »
mis à jour le 6 octobre 2020 à 18h04
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Nadia Podoroska, première qualifiée à parvenir en demi-finales après sa victoire face à Svitolina, vit un rêve à Roland-Garros.
Clémentine Blondet
 
Vous êtes la première Argentine en demi-finales depuis 2004...
Oui, pour moi, c'est vraiment important car en Amérique du Sud nous n'avons pas beaucoup de tournois. C'est très compliqué pour toutes les joueuses de tennis sud-américaines. Je pense que c'est une bonne chose que j'ai ces résultats, peut-être que ça aidera les plus jeunes.

Vous avez joué mardi votre huitième match à Paris. Ressentez-vous un peu de fatigue ?
Je me sens fraîche, je n'ai aucune douleur, aucun problème physique. La semaine avant Roland-Garros, j'avais aussi joué cinq matches. Mais tout va bien.

Pouvez-vous parler de votre future adversaire en demi-finales, Iga Swiatek ou Martina Trevisan ? 
Je vais évidemment regarder. Je suis heureuse d'être en demi-finales et évidemment je serai prête pour ce match.

Est-ce que vous vous pincez pour voir si vous rêvez ?
Non, je ne veux pas me réveiller ! »

publié le 6 octobre 2020 à 17h46
mis à jour le 6 octobre 2020 à 18h04

Roland-Garros : pourquoi les coaches de Fiona Ferro et Sofia Kenin se sont retrouvés côte à côte
mis à jour le 6 octobre 2020 à 15h31
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Emmanuel Planque, entraîneur de Fiona Ferro et Alex Kenin, père-coach de son adversaire américaine, ont suivi les deux derniers sets de leur huitième de finale assis l'un à côté de l'autre, mardi. Explications.
 
Scène extrêmement étonnante lundi pendant le huitième de finale opposant Fiona Ferro à Sofia Kenin quand, après le premier set, on a vu Alex Kenin, le père-coach de l'Américaine, s'installer dans le box où était assis Emmanuel Planque, l'entraîneur de la Française. Évidemment, on ne voit jamais deux coaches assis ainsi côte à côte, à supporter alternativement le point de l'une ou l'autre comme si de rien n'était.

Rayon distanciation physique en ère Covid, cette proximité dans un stade désert, où toute place peut servir de box, ne pouvait manquer d'interpeller. On s'est même demandé si les deux hommes pouvaient cultiver une certaine complicité. C'était une fausse piste. On avait bien à faire à deux fortes personnalités confinées sur quelques centimètres carrés, en vraie-fausse posture stoïque.

Étrange, non ? Guerre de territoire ? Provoc ? « Mais pourquoi Planque ne bouge-t-il pas ? Moi, je me mettrais au premier rang des loges, et j'applaudirais tous les points de ma joueuse ! », s'étranglait presque un ancien joueur. C'est dire si la situation interpellait le microcosme. Après coup, on aura eu la version light sur le mode de l'humour de Fiona Ferro rapportant un échange avec Planque. « Tu n'as pas réussi à te débarrasser de Sofia Kenin, moi je n'ai pas réussi à me débarrasser de son père. »

Un petit coup d'esbroufe
Voici la version américaine, vécue par un autre entraîneur ayant parlé à Alex Kenin. « Je suis allé lui demander ce qu'il était allé faire après le premier set ! Il m'a répondu que c'était Emmanuel Planque qui s'était trompé de box en début de match. Il avait demandé à ce qu'on le bouge, mais rien n'a été fait. Après un set, il a dit que ça l'avait gavé, et qu'il était allé s'asseoir près de Planque. Et il a ajouté : "Et j'ai bien fait, vu le score (2-6, 6-2, 6-1 pour Kenin)..." »

En fait, le scénario de ce rapprochement indu ne semble pas non plus être celui-ci. Emmanuel Planque a choisi de s'asseoir dans un siège juste derrière le court, mais pas du côté du stade où son box lui était alloué pour son match, sûrement pour être mieux placé. Il siégeait donc "côté adverse", dans une loge, mais pas dans le box de Kenin, placée plus haut.

Apparemment, Alex Kenin ne l'a pas supporté, en s'essayant à un petit coup d'esbroufe. Et Planque est resté de marbre, sans en rajouter. Sûrement la meilleure manière de faire.

publié le 6 octobre 2020 à 15h29
mis à jour le 6 octobre 2020 à 15h31

Jour 12 de Roland Garros: Kenin ou Swiatek, il y aura bien une jeune reine !
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OCTOBER 9, 2020 02:18

Iga Swiatek et Sofia Kenin, 22 et 19 ans respectivement, sont les finalistes du simple féminin à Roland Garros 2020 pour un match qui se jouera samedi prochain. Une finale inédite, une nouvelle gagnante du Chelem parisien, et une toute jeune reine !
Sofia veut son deuxième titre de Chelem après l'Open d'Australie 2020, Iga veut devenir l'une des nouvelles stars de la WTA Tour. Une finale ouverte, et que l’on espère palpitante. Mais, toutes ces deux qualifications inédites en finale ce sont faits aux frais de la joueuse expérimentée Petra Kvitova et de l'outsder Nadia Podoroska.


 Voici une anecdote d'il y a quelques jours. Après la victoire contre Martina Trevisan, la joueuse de tennis Swiatek s'est exprimée lors de la conférence de presse : "Hier, j'ai dû faire mon truc mais je n'ai pas pu résister et j'ai regardé environ 30 minutes de son jeu (celui de Rafael Nadal), je ne pouvais pas aller au-delà.
C'est mon joueur de tennis préféré, j'adore regarder ses rencontres. Je lui souhaite la meilleure des chances dans ce tournoi et j'espère qu'il pourra remporter Roland Garros pour la énième fois."
Pablo Carreno, quant à lui, n'était pas très satisfait du comportement de Novak Djokovic en quart de finale. Lors d'une conférence de presse, il a parlé du Serbe en ces termes : "Sa blessure? C'est normal n'est-ce pas? Il fait toujours la même chose ces dernières années, il montre toujours des problèmes (physiques) quand il se débat sur le court.
Parfois, il demande un temps d'arrêt médical en période de difficulté. Je ne sais pas, c'est peut-être sa façon de faire pression sur ses adversaires. Au final, il continue de jouer au même niveau et je ne sais pas s'il souffre vraiment ou si c'est un problème mental qu’il a.
Peut-être qu’il faut lui demander."

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