ATP MONTE CARLO 2022

Tennis - Monte-Carlo (ATP Masters 1000). Djokovic dans l’inconnu, Alcaraz plein de certitudes

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Tandis que le n° 1 mondial serbe se présente sur la terre battue monégasque avec un minimum de repères, le jeune phénomène espagnol apparaît sûr de sa force.

L’un revient et manque de repères, l’autre n’a jamais été aussi fort et progresse en flèche : Novak Djokovic et Carlos Alcaraz pourraient se retrouver en quarts de finale du Masters 1 000 de Monte-Carlo (10-17 avril) avant d’espérer succéder au palmarès au Grec Stefanos Tsitsipas.

Le public, qui sera de retour après une édition 2020 annulée et une mouture 2021 à huis clos pour cause de Covid-19, attend avec impatience ce choc. Mais si la présence à ce stade de l’Espagnol est probable, où en est le Serbe ? C’est la grande question. Au sortir d’une saison 2021 extraordinaire, au cours de laquelle il a été à un match de réussir le quadruplé Australian Open - Roland-Garros - Wimbledon - US Open (défaite en finale à New York contre le Russe Daniil Medvedev), Djokovic s’est embourbé dans un micmac politico-sanitaro-sportivo-judiciaire en refusant de se plier à la vaccination contre le coronavirus. Un entêtement qui l’a privé du premier trimestre de compétition.

Alcaraz est passé du 133e au 11e rang mondial en l’espace d’un an

Expulsé d’Australie juste avant le début du premier Majeur de l’année, le n° 1 au classement ATP n’a pu jouer qu’en février à Dubaï (Émirats Arabes Unis), où le vaccin n’est pas obligatoire et où il a été battu au 3e tour, et a notamment raté la tournée américaine sur dur (Indian Wells, Miami). Au total, celui qui entamera lundi sa 365e semaine (record) au sommet de la hiérarchie mondiale n’a donc disputé que trois parties en un peu plus de quatre mois, depuis la demi-finale de Coupe Davis perdue par la Serbie face à la Croatie.

Durant son absence, Rafael Nadal a triomphé à Melbourne et a ainsi porté à 21 le record de titres en Grand Chelem, Medvedev l’a brièvement déchu du trône – deux semaines –, et une nouvelle lourde menace est apparue sur le circuit : Alcaraz, passé du 133e au 11e rang en un an. Le garçon de 18 ans a marqué de son empreinte les courts d’Indian Wells (Californie), où il s’est incliné en trois manches devant Nadal en demies, et de Miami (Floride), où il a décroché son premier Masters 1 000.

Tsitsipas fait, lui, partie des favoris dans une épreuve orpheline notamment de Medvedev, Nadal et Matteo Berrettini (blessés). La terre battue est sa surface préférée : après avoir remporté, l’an passé en Principauté, son tout premier Masters 1 000 – et le seul à ce jour –, il s’était hissé au stade ultime des Internationaux de France à Paris, où il avait même mené 2 sets à 0 contre Djokovic.
Les Français sont « servis »

Le tirage au sort a été globalement difficile pour les Français puisque Gaël Monfils (22e mondial) a hérité du Polonais Hubert Hurkacz (14e), Ugo Humbert (47e) de l’Espagnol Pedro Martinez (46e), Benoît Paire (49e) et Arthur Rinderknech (58e) des Italiens Lorenzo Musetti (82e) et Fabio Fognini (32e – vainqueur en 2019), et l’invité Jo-Wilfried Tsonga (220e) du Croate Marin Cilic (23e). Richard Gasquet (86e) devra, lui, passer par les qualifications.

Cette édition monégasque marquera le début de la tournée d’adieux de Tsonga, qui prendra sa retraite après Roland-Garros.

Monte-Carlo 2022 : Les primes (prize money) du Rolex Monte-Carlo Masters
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Le prize money de ce Monte-Carlo 2022 atteint 5,8 M€

Loin de la situation sanitaire de l’année dernière, le tournoi monégasque hausse son prize money, de manière à atteindre les 5,8 M€, dont 5,4 pour récompenser les performances sportives des joueurs. Le vainqueur s’adjugera la coupe de S.A.S Le Prince Souverain, ainsi que près de 1,2 M$, soit l’équivalent de 1,1 M€, tandis que le finaliste touchera quasiment 592 166 € (646 110 $). Pour les joueurs qui seront éliminés dès le premier tour, une compensation d’environ 15 410 € (18 200 $) leur sera versée.
Les primes du Rolex Monte-Carlo Masters 2022

Simple:
1er tour = 18 200 $ (soit 15 410 €)
2e tour = 30 130 $ (27 614 €)
3e tour = 54 400 $ (49 858 €)
Quart de finale = 179 940 $ (164 917 €)
Demi finale = 343 985 $ (315 266 €)
Finale = 646 110 $ (592 166 €)
Victoire = 1 231 245 $ (1 128 448 €)

Rafa a une fissure sur une des côtes , une fissure de stress donc de fatigue, son corps est en train de le lâcher de plus en plus , j'espère qu'il sera rétabli pour RG parce que je ne sais pas si l'année prochaine il pourra encore être compétitif pour gagner une tel tournoi.

on espère son retour Rafaaaaaaaaaaaaa

ATP - Monte-Carlo : Dimitrov, Lajovic et Davidovich au deuxième tour

#RolexMCMasters #Dimitrov #Tennis #ATP #Davidovich


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Publié le 10/04/2022 à 18:52 par Alexandre HERCHEUX
Comme d'habitude, les premiers matchs du Masters 1000 de Monte-Carlo ont lieu dès ce dimanche. Pas de grandes stars en piste mais quatre rencontres intéressantes à suivre. Pour Grigor Dimitrov, ce premier tour aura été une formalité. Demi-finaliste en 2018, le Bulgare, souvent performant sur le Rocher, dominait largement Nikoloz Basilashvili jusqu'à l'abandon de ce dernier à 6-3, 2-0. Il affrontera Dusan Lajovic, qui a éliminé son compatriote Filip Krajinovic.
Dans le reste du programme, en ouverture, Alejandro Davidovich Fokina a dompté l'Américain Marcos Giron (7-5, 6-3). Enfin, Marton Fucsovics essaiera d'éteindre Lloyd Harris.

Grigor

«Ça prend du temps pour assembler les pièces du puzzle»
https://www.lematin.ch/story/ca-prend-du-temps-pour-assembler-les-pieces-du-puzzle-926974195729

Son retour, fin mars lors du Challenger de Marbella, s’était soldé par une défaite sèche. Lundi, vers 13 heures à Monte-Carlo, Stan Wawrinka renoue avec le grand circuit. Interview.

par    Jérémy Santallo
(Monte-Carlo)

Stan Wawrinka a donné un peu de son temps aux médias, dimanche, à Monte-Carlo.
Getty Images
Stan Wawrinka, que représente Monaco pour vous?
C’est un endroit que j’apprécie énormément. Je me prépare très souvent ici, et il y a toujours un temps idéal et des conditions propices pour s’entraîner. Rejouer ce Masters 1000 de Monte-Carlo que j’ai déjà gagné, c’est un plaisir, l’un des plus beaux tournois pour les joueurs mais aussi les spectateurs. Ça fait plaisir de voir autant de monde déjà aujourd’hui (ndlr dimanche) et j’espère que la semaine sera belle.
Depuis votre retour à Marbella (ndlr défaite 6-2 6-4 contre Elias Ymer, 130e à l’ATP), quels progrès avez-vous notés?
Cela prend forme, petit à petit. Je dois passer du temps sur le terrain avec les meilleurs. J’ai peu de tennis dans les pattes, ni beaucoup de physique, concrètement, par rapport au temps où j’ai été absent. Donc il faut que j’en passe par là. Mon niveau est très correct à l’entraînement après il faut retrouver les automatismes en match. Avec moi, le tennis a toujours été un puzzle un peu complexe. Même si on a les pièces, cela prend du temps pour retrouver ou les mettre. J’essaie d’être patient avec moi-même, de rester positif malgré une certaine frustration, parfois.
Marbella était une redécouverte. Va-t-on vous revoir lundi un peu plus dans le combat, le doigt sur la tempe?
(Sourire) Bon, j’étais dans le combat en Espagne. Je le suis toujours et je vais continuer de tout donner. C’est difficile de répondre à cette question. Je vois que je suis encore très hésitant et loin de certaines choses que j’ai envie de retrouver. Je suis déjà toutefois capable de gagner des sets d’entraînement mais je ne suis pas encore au niveau où je veux être. Lundi, je vais me battre mais je ne sais pas si je serai bien, hésitant ou relâché. On n’a jamais la réponse avant, même lorsque l’on est au top de sa forme. 

Affronter l’imprévisible Alexander Bublik, c’est toujours particulier…
Déjà il faut que je joue et je suis content d’aller sur le court lundi. Après, c’est vrai que j’aime avoir du rythme donc ça n’aide pas vraiment d’affronter un adversaire de ce style. Mais au point où j’en suis, je dois me concentrer sur moi et ce que je fais. Afin de me libérer au maximum.

un retour sympa

Tennis: Monfils forfait à Monte-Carlo à cause d'une blessure au pied droit
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Le Français Gaël Monfils, 22e mondial, a annoncé dimanche son forfait au Masters 1000 de Monte-Carlo en raison d'une blessure au pied droit qui le handicape depuis "quelques jours".

"Aujourd'hui, j'ai passé une dernière imagerie et finalement ça ne va pas dans le bon sens. À ce moment de ma carrière, il vaut mieux se reposer un peu pour aller chercher les gros objectifs que j'ai. On a pris la décision de se retirer, malheureusement, une nouvelle fois du tournoi", a expliqué Monfils qui n'a plus joué le tournoi monégasque depuis sa finale perdue en 2016.

"J'ai mal au pied depuis quelques jours, depuis Miami", a-t-il précisé en soulignant cependant qu'il avait espéré jouer le tournoi monégasque sur terre battue jusqu'au dernier moment.

"Je suis arrivé ici, j'ai fait une bonne semaine d'entraînement", a-t-il assuré.

Monfils aurait dû commencer son tournoi face au Polonais Hubert Hurkacz (14e).

encore un français out

Djokovic débutera face à Davidovich Fokina
https://www.welovetennis.fr/atp/atp-monte-carlo/djokovic-debutera-face-a-davidovich-fokina

Alors que pas moins de 12 matchs du premier tour sont prévus ce lundi sur le Masters 1000 de Monte‐Carlo, quatre ont déjà eu lieu ce dimanche avec les victoires de Marton Fucsovics, de Dusan Lajovic, de Grigor Dimitrov et d’Alejandro Davidovich Fokina.

C’est donc ce dernier cité qui aura l’hon­neur de défier le numéro 1 mondial, Novak Djokovic, ce mardi au deuxième tour. Les deux joueurs se sont déjà affrontés à deux reprises (Jeux olym­piques et Rome 2021) et l’Espagnol n’a jamais vu le jour : 3–6, 1–6 et 2–6, 1–6.

Tournoi de tennis de Monte-Carlo : Novak Djokovic a les crocs

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Après son exclusion de l’open d’Australie, le Serbe, toujours n°1 mondial, devra montrer qu’il a toujours la santé sur le court après trois mois sans compétition
Novak Djokovic reprend la compétition sur la terre battue de Monte-Carlo avec l’appétit d’un champion dont l’objectif principal n’est autre que Roland-Garros. Et ce après des mois d’inactivité en raison de son refus du vaccin contre le covid, et son exclusion de l’open d’Australie, petite piqûre de rappel.


« La compétition me manque, je suis toujours très motivé, j’ai envie de jouer contre les jeunes, les meilleurs au monde, pour décrocher les plus beaux titres », a prévenu le Serbe dimanche au premier jour du Masters 1000 monégasque.
Tout étonné d’avoir pu conserver le trône de N.1 mondial durant sa période d’inactivité forcée (il l’a cédé deux semaines à Daniil Medvedev mais débute lundi sa 365e semaine au sommet de la hiérarchie mondiale), il n’a joué que trois matches en trois mois cette saison, à Dubaï en février.
Et s’il a envie, à bientôt 35 ans, de se frotter aux jeunes loups, ça tombe bien car le tirage au sort lui a promis l’un des plus terribles jeunes loups dès les quarts de finale : l’Espagnol Carlos Alcaraz (11e mondial à 18 ans) qui reste sur une demi-finale à Indian Wells et un titre à Miami, son premier en Masters 1000.
Sur ses vingt titres du Grand Chelem, Djokovic en a remporté douze sur dur (9 Open d’Australie et 3 US Open) et deux sur terre battue, la surface de prédilection d’Alcaraz.

Objectif Roland-Garros

Mais le Serbe a tenu à souligner que l’ocre ne lui était pas une terra incognita puisqu’il y a appris à jouer en Serbie et que durant ses premières années de tennis, il a joué exclusivement sur brique pilée.
Devenu champion, il a écrit quelques-unes des plus belles pages de son sport sur cette surface malgré l’ultra-domination de Rafael Nadal, avec notamment son titre à Roland-Garros l’an dernier où il a écarté l’Espagnol en demies au terme d’un match d’une intensité difficilement concevable, avant de remonter deux sets face à Stefanos Tsitsipas et de soulever la Coupe des Mousquetaires pour la deuxième fois après 2016.
Le souvenir de cet exploit reste vivace à son esprit.
« Je vais m’en servir pour lancer ma saison sur terre battue du mieux possible », a-t-il insisté en précisant avoir bien l’intention de jouer la saison complète sur terre avec notamment Belgrade, Madrid, Rome et enfin Roland-Garros, l'« objectif ultime » de ces quelques semaines.
« Je ne serai probablement pas au top au début (de Monte-Carlo), mais je vais tenter de construire mon jeu. Il va me falloir du temps et des matches pour prendre le rythme et trouver le jeu compétitif » nécessaire en vue des Internationaux de France.

Energie enfouie

Le rythme, le jeu, certes. Mais quid de son mental ? Comment a-t-il digéré son expulsion d’Australie à la veille du début du premier Majeur de l’année ? Et comment a-t-il vécu son impossibilité de disputer les tournois américains faute, toujours, d’être vacciné ?
« Ces derniers 3-4 mois ont été très difficiles mentalement et émotionnellement, mais j’essaie de laisser tout ça derrière moi », a-t-il confié.
« Au jour le jour, il a fallu avancer, oublier ce qu’il s’était passé et transformer ces émotions en énergie positive », a-t-il développé en rappelant son optimisme forcené et sa volonté de tirer les leçons de tout ce qui peut lui arriver dans la vie.
Et du point de vue sportif, il est prêt à laisser sortir « toute l’énergie qui dormait » en lui.
Alors, il prévient que les difficultés traversées ces derniers mois « n’ont pas laissé de grosse trace » en lui, des séquelles qui l’auraient empêché de s’entraîner, de jouer en tournois ou de vivre sa vie. Au contraire, il entend transformer toutes ces épreuves en « carburant pour la suite ».
Il débutera dans le tournoi mercredi au deuxième tour face à l’Espagnol Alejandro Davidovich (45e) qui a éliminé dimanche au premier tour l’Américain Marcos Giron (53e) 7-5, 6-3.
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Tennis Sport
La première journée du tournoi a également été marquée par l’annonce du forfait de Gaël Monfils (22e) en raison d’une douleur au pied droit. Le Français n’a plus participé à l’épreuve depuis qu’il en a joué la finale en 2016.

ATP - Stan Wawrinka : "Nous savons que nous sommes en fin de carrière"
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Publié le 11/04/2022 à 10:33 par Alexandre HERCHEUX

Titré sur le Rocher en 2014, Stan Wawrinka s'apprête à faire son grand retour au Masters 1000 de Monte-Carlo trois ans après sa dernière apparition. Après un an de rééducation et de remise en forme, le Suisse a fait son retour il y a 10 jours en Challenger à Marbella avec une défaite d'entrée. La route est encore longue mais Stan peut au moins jouer sans douleur. Lors du média day à Monte-Carlo, le Vaudois est revenu sur son année galère et sur son état d'esprit pour les prochains mois avant de défier ce lundi Alexander Bublik. Comme Jo-Wilfried Tsonga, Gilles Simon, Richard Gasquet, Wawrinka sait qu'il est dans la dernière ligne droite
."Dans mon esprit, je savais que d'une manière ou d'une autre, je reviendrais"

"Bien sûr, j'avais quelques questions en tête. J'avais peur que les choses ne se passent pas comme je le voulais. Lorsque vous traversez une période difficile, avec beaucoup de doutes, je savais que j'avais besoin de suivre une cure de désintoxication pour retrouver une vie normale, alors j'ai dû passer par là de toute façon. Dans mon esprit, je savais que d'une manière ou d'une autre, je reviendrais. Peut-être pour dire au revoir. Avoir mal était une option, mais pour l'instant, tout va bien. Je suis capable de m'entraîner beaucoup, ce qui est bien", a-t-il déclaré.
"Si je n'étais pas capable d'être au niveau que je souhaite atteindre d'ici l'été, je devrais l'accepter, mais je ne sais pas ce que je ferai après"

ATP - Monte-Carlo - Une wild card pour Alexander Zverev qui fait jaser...

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Publié le 11/04/2022 à 10:25 par Alexandre HERCHEUX

Le craquage d'Alexander Zverev à Acapulco est encore dans les tous les esprits. Fin février, l'Allemand avait perdu ses nerfs et fracasser sa raquette à plusieurs reprises sur la chaise de l'arbitre, le touchant même au pied. Sascha est sous surveillance jusqu'en 2023 et s'en est plutôt bien tiré. L'indulgence de l'ATP a été vivement critiquée par les observateurs et quelques joueurs dont Rafael Nadal. Et curiosité, l'Allemand a reçu une wild-card pour jouer de nouveau en double avec Marcelo Melo à Monte-Carlo.

Ce "cadeau" peut paraître curieux. Ce sera la première apparition du duo depuis le craquage de Zverev. Visiblement, les organisateurs du Rolex Monte-Carlo Masters n'en veulent pas à l'Allemand.
Zverev et Melo joueront même ce dimanche contre Hubert Hurkacz et Jannik Sinner.

ATP - Gaudenzi prévient : "L'ATP va adopter une position plus stricte"
Publié le 11/04/2022 à 09:35 par Paul MOUGIN

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Alors que les écarts de conduite s'accumulaient ces dernières semaines avec le craquage d'Alexander Zverev à Acapulco ou encore les lancers de raquettes dangereux de Nick Kyrgios et Jenson Brooksby aux USA, l'ATP a dû réagir. Ce lundi, le président Andrea Gaudenzi a mis en garde les joueurs, les sanctions seront plus lourdes. "Alors que nous nous dirigeons vers la tournée sur terre battue, l’équipe d’arbitrage de l’ATP a été invitée à adopter une position plus stricte pour juger les violations du code de conduite avec effet immédiat. De plus, nous entreprenons également un examen du Code, ainsi que des processus disciplinaires, pour nous assurer qu’il prévoit des sanctions appropriées et à jour pour les violations graves et les récidivistes."hnAA"

Nous avons tous un rôle à jouer pour maintenir la réputation et l’intégrité de notre sport. Les trois premiers mois de la saison ont vu une fréquence inhabituelle d’incidents très médiatisés impliquant une conduite antisportive. Ces incidents jettent une mauvaise lumière sur notre sport. Cette conduite affecte tout le monde et envoie le mauvais message à nos fans, en particulier aux jeunes fans," a ajouté Gaudenzi. Les joueurs sont prévenus.

ATP - Monte-Carlo - Stefanos Tsitsipas : "Je me sens comme chez moi ici"
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Publié le 11/04/2022 à 09:16 par Paul MOUGIN

Après une tournée américaine en dessous des attentes, Stefanos Tsitsipas est arrivé à Monte-Carlo pour défendre sa couronne. L'année dernière, le Grec y avait remporté son premier et unique Masters 1000 face à Andrey Rublev en finale. Présent au tirage au sort vendredi, le n°5 mondial s'est vu tomber avec Alexander Zverev. Exempté de premier tour, il débutera contre le Français Arthur Rinderknech ou l'Italien Fabio Fognini, vainqueur en 2019. En conférence d'avant-tournoi, Tsitsipas était ravi de revenir ici.

"J’ai des supporters et de la famille ici"

"Je me sens bien. Commencer par le tournoi ici à Monte-Carlo, je me sens comme chez moi en jouant sur ce court avec l’occasion cette année de jouer devant des gens et un public venant d’Italie et de France. J’ai des supporters à Monaco. J’ai de la famille ici. C’est super de partager ça avec eux et d’avoir du beau temps toute la semaine et une bonne série de matchs de tennis. J’aime la transition de dur à terre battue. J’aime passer des terrains durs à ceux sur terre battue. J’aime toujours revenir à l’académie où je m’entraîne, je change de chaussures c'est parti pour la terre. C’est un bon sentiment."

Tennis. Tsonga entame sa tournée d’adieux de champion au Masters 1000 de Monte-Carlo

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Jo-Wilfried Tsonga ayant annoncé sa retraite pour Roland-Garros, c’est une tournée d’adieux qu’il entame cette semaine à Monte-Carlo (11 au 17 avril), en compétiteur et sans regarder en arrière. Le Français débute son tournoi monégasque en affrontant le Croate Marin Cilic.

Ouest-France Avec AFP.

Jo-Wilfried Tsonga ayant annoncé sa retraite pour Roland-Garros, c’est une tournée d’adieux qu’il entame cette semaine à Monte-Carlo (11 au 17 avril), en compétiteur et sans regarder en arrière.
Quatre jours après avoir gravé dans le marbre une décision qui le taraudait depuis longtemps, à savoir cesser la compétition, le joueur qui aura 37 ans le 17 avril est apparu détendu à Monte-Carlo où il avait atteint les demi-finales en 2013, battu par Nadal, et 2016, battu par Monfils après avoir éliminé Roger Federer en quarts. Une victoire contre le maître suisse qui reste comme l’un de ses plus beaux souvenirs sur la terre battue monégasque.
Mais pour le moment, même s’il est dans la dernière ligne droite de sa carrière, Tsonga ne veut pas encore regarder derrière car, dit-il, « les émotions viendront quand je commencerai à me rapprocher de la fin de mon dernier match », au printemps à Roland-Garros.

Le Majeur parisien promet d’être une sacrée scène pour une dernière représentation, un dernier show avant que le rideau ne s’abaisse sur sa vie de joueur. D’autant plus que l’an dernier on avait craint qu’il y ait joué son ultime match (battu par Nishioka au premier tour) dans l’anonymat du huis clos lié au couvre-feu sanitaire contre le covid.
« Qu’il n’y ait pas de spectateurs ce n’était vraiment pas important parce qu’à ce moment-là je n’envisageais pas d’arrêter », affirme-t-il aujourd’hui.

« Gagner un nouveau match »

« Sur ce match-là, ce qui m’importait c’était de gagner. J’avais juste envie de gagner. Faire ce que j’aime faire, entrer sur le court, le Suzanne-Lenglen où il me semble que je n’avais jamais perdu, et gagner un nouveau match », insiste-t-il.
Près d’un an plus tard, et alors que cette fois la décision fatidique a été prise, Tsonga n’a pas changé d’état d’esprit. « J’entre dans le tournoi (de Monte-Carlo) comme compétiteur […] Ce n’est pas histoire d’être là pour faire l’amateur et prendre du plaisir : moi, le plaisir je le prends dans ce que j’ai aimé faire tout ma carrière, me battre et aller sur le terrain pour gagner. »

il est toutefois conscient que ses chances d’avancer dans ce premier Masters 1000 sur terre battue de la saison sont minces. L’ancien N.5 mondial, retombé au-delà de la 200^e place, n’a pas bénéficié d’un tirage au sort clément : après Marin Cilic (23e) au premier tour lui sont promis Taylor Fritz (13e), Carlos Alcaraz (11e) et Novak Djokovic (1er)…
« Je ne me projette pas, je ne me vois pas me dire il faut que j’atteigne un quart, une demie, une finale, aller gagner le tournoi… Mon ambition elle s’arrête au premier match dans le sens où j’ai envie de le gagner. L’ambition se développera si je passe des étapes », avoue-t-il.
Mais cet instinct de champion qui l’a amené en finale de l’Open d’Australie 2008 et qui lui a permis de remporter 18 titres (seul Noah a fait mieux) depuis le début de sa carrière professionnelle en 2004 lui reste chevillé au corps.

« Être Jo Tsonga »

« J’ai été un compétiteur et j’ai aimé ça, alors quand je vais perdre je serai déçu quand même. Parce que c’est ma vie de joueur de tennis. Peu importe le moment, que ce soit le dernier match ou pas loin, j’ai toujours envie de gagner », assure-t-il avant son entrée en lice pour son dixième Monte-Carlo. L’annonce de sa retraite a provoqué de nombreuses réactions de sympathie et d’admiration dans le milieu du tennis.
Ainsi, le N.1 mondial Novak Djokovic lui-même, qui avait battu Tsonga en finale à Melbourne pour remporter le premier de ses vingt titres du Grand Chelem, regrette-t-il le départ de l’un des joueurs « les plus sympathiques de ces dernières vingt années ».
Et l’ami « pour la vie » Gaël Monfils souligne toute l’admiration qu’il a pour son compère des nouveaux Mousquetaires.
« À l’entraînement à l’Insep, c’était le seul qui avait le droit d’avoir la casquette à l’envers, c’était le mec le plus fort. Toi, tu as 14 ans et tu as envie d’être Jo Tsonga », lance Monfils les yeux encore émerveillés en se remémorant ces moments de leur jeunesse commune.
Alors quand il évalue sa carrière, c’est une vision colorée qui vient à Tsonga : « Si je devais me donner une note, dit-il, ce serait une couleur, comme on donne maintenant aux enfants, et ce serait un arc-en-ciel »

ATP - Monte Carlo
Fognini : « C’est vraiment difficile de comparer Nadal et Alcaraz »
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Par  Baptiste Mulatier

lundi 11 avril à 09:48


Hier, au Monte‐Carlo Bay, l’hôtel offi­ciel des joueurs, nous avions rendez‐vous avec Fabio Fognini. 
Relax et souriant, le facé­tieux joueur italien a bien voulu répondre à quelques ques­tions sur sa carrière. 
Battu par le phéno­mène Carlos Alcaraz il y a quelques semaines à Rio, il nous a donné son avis sur l’es­poir ibérique en analy­sant le paral­lèle qui est fait constam­ment avec Rafael Nadal, une légende qu’il côtoie depuis une quin­zaine d’années. 
« C’est vrai­ment diffi­cile de les comparer ces deux cham­pions car ils sont vrai­ment diffé­rents. Il y a d’un côté l’un des meilleurs joueurs de l’his­toire et de l’autre côté, on a un garçon qui est très promet­teur. Il a sûre­ment un grand futur devant lui et il fera de grandes choses. Il est amené à devenir numéro 1 mondial », a déclaré Fabio. 
De votre envoyé spécial à Monte‐Carlo