WIMBLEDON HOMMES 2022 LES INFOS

Nadal (au sujet de la demi‐finale face à Kyrgios) : « Je ne sais pas, honnêtement. Je ne peux pas donner de réponse claire car je ne sais pas ce qui va se passer »
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Par  Jean Muller
jeudi 7 juillet à 08:05
En confé­rence de presse, Rafa Nadal n’a pas pu esquisser le moindre sourire pour évoquer sa victoire. Comme il l’a précisé avec beau­coup de calme, il est main­te­nant habitué en quelque sorte à jouer avec une bles­sure. Il a juste essayé de s’adapter pour tenter de l’emporter et de survivre dans le tournoi. En ce qui concerne la suite, il n’avait aucune idée de ce qui va être possible, les examens de ce jeudi vont être décisifs.
« Je ne sais pas, honnê­te­ment. Je ne peux pas donner de réponse claire car je ne sais pas ce qui va se passer. Si j’avais déjà pris une déci­sion, je ne serais pas ici et je ne ferais pas de spec­tacle. Si je suis ici, c’est parce que je suis honnête et que je n’ai pas pris de déci­sion. J’ai besoin de connaître diffé­rentes opinions et de tout véri­fier correc­te­ment. C’est quelque chose d’en­core plus impor­tant que de gagner Wimbledon, c’est la santé. Nous verrons comment ça se passe »

Nick Kyrgios qualifié pour sa première demi-finale de Grand Chelem : « La route a été longue »
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mis à jour le 6 juillet 2022 à 22h09

Vainqueur de Cristian Garin mercredi en quarts de finale de Wimbledon, Nick Kyrgios s'est qualifié pour la première fois de sa carrière pour une demi-finale de Grand Chelem. Et l'Australien était fier du parcours accompli après tant de tourments.

« Avez-vous une réponse à la convocation du tribunal de Canberra survenue mardi (pour une agression sur une ancienne petite amie) ?
J'aurais beaucoup à dire. Mais j'ai été informé par mes avocats que je ne pouvais rien dire pour le moment.

En avez-vous été affecté ?
Cela ne m'a pas affecté du tout, pour être honnête. Évidemment, j'ai lu à ce sujet et vu que tout le monde se posait des questions. C'était difficile de se concentrer uniquement sur le type de mission à accomplir ici.

Après avoir gagné, vous vous êtes assis sur votre chaise et vous y êtes resté quelques minutes. Qu'est-ce qui vous passait par la tête à ce moment-là ?
C'était de me dire comment les choses peuvent changer. Il y a eu un moment où j'en avais presque fini avec le sport. J'ai parlé cette année sur le type d'état mental dans lequel j'étais en 2019 lorsque j'étais à l'Open d'Australie avec des pensées autodestructrices et suicidaires... Être demi-finaliste à Wimbledon, c'est un accomplissement spécial pour tout le monde, mais je pense surtout pour moi.
Si vous aviez demandé à quelqu'un si j'étais capable d'aller en demi-finale de Wimbledon, je pense que tout le monde aurait probablement dit « Non, il n'a pas la capacité mentale, il n'a pas la capacité physique, il n'a pas la discipline, etc. » J'ai presque commencé à douter de moi avec tout ce « trafic » entrant et sortant de mon esprit. Je me suis assis là aujourd'hui et j'ai tout absorbé. Mais en même temps, j'ai l'impression que je ne veux pas non plus m'arrêter à ce stade.
« J'avais perdu l'amour du jeu, perdu le feu, perdu l'étincelle. Puis certaines choses ont changé dans ma vie. Je viens juste de redécouvrir que j'ai beaucoup de gens qui veulent que je joue. Il m'en reste beaucoup dans le réservoir »

Au-delà de cette quinzaine de jours à Wimbledon, comment décririez-vous votre parcours vers votre première grande demi-finale ?
Semé d'embûches. Mais, je suis tellement fier. Au début de l'année, je n'avais pas vraiment de calendrier approprié. J'avais perdu l'amour du jeu, perdu le feu, perdu l'étincelle. Puis certaines choses ont changé dans ma vie. Je viens juste de redécouvrir que j'ai beaucoup de gens qui veulent que je joue, et pour qui je joue. Il m'en reste beaucoup dans le réservoir. J'ai l'impression de jouer probablement mon meilleur tennis, je me sens bien mentalement. La route a été longue.
Qu'est-ce qui a changé ?
J'ai juste l'impression d'être plus mature. Je pense qu'au début de ma carrière, si je faisais un troisième tour, un quatrième tour ou un quart de finale, j'allais beaucoup sur mon téléphone, j'aimais sortir dîner ou simplement faire des choses pour me faire plaisir. Là, on rentre juste à la maison à Wimbledon avec mon équipe, je me fais soigner, on mange, et on se repose bien. Genre, Nick, reste à la maison.
Cela n'a pas toujours été la chose la plus facile pour moi au cours de ma carrière (sourire). Je pense que tout le monde a le même objectif dans mon équipe. C'est pourquoi ça marche. Nous savons tous ce que nous sommes venus faire ici. Je leur ai fait savoir que je voulais aller assez loin ici et peut-être même soulever le trophée
Et maintenant, Nadal...
Ce sera assez spécial de jouer contre Rafa ici. Nous avons eu de grosses batailles sur ce Centre Court. Il en a gagné un contre moi, et j'en ai gagné un contre lui. Évidemment, on le sait, nous sommes deux personnalités complètement différentes. J'ai l'impression que nous nous respectons l'un l'autre, cependant. J'ai l'impression que ce serait une sorte de rencontre alléchante pour tout le monde.... Ce sera probablement le match le plus regardé de tous les temps. Je dirais que oui. »

REPORTAGE. « Le blanc, ça ne changera jamais » : les six commandements de Wimbledon

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Ouest-France  Christophe PENOIGNON.

Reconnu comme le plus tournoi de tennis le plus prestigieux de la planète, Wimbledon se disti
Ouest-France  Christophe PENOIGNON.    Publié le 07/07/2022  à 07h01
ngue par ses nombreuses traditions et son règlement draconien. Il fascine par son charme autant qu’il crispe les libertaires. En sillonnant ses allées et ses travées, Prolongation a relevé six grands piliers sur lesquels s’est toujours reposé le tournoi londonien pour asseoir sa grandeur et sa singularité.

Au sud-ouest de Londres, à une petite douzaine de kilomètres du centre de la capitale anglaise, il fait bon se perdre entre ces rues résidentielles et leurs maisons de brique rouge reproduites à l’identique ou presque. Plus on s’approche du site du All England Lawn Tennis and Croquet Club (AELTC), plus les demeures paraissent fastueuses. Et avec ses rues qui montent, qui tournent et qui descendent, Wimbledon prend parfois des faux airs de petit Beverly Hills à l’anglaise.
Le clocher de St Mary’s Church, lui, veille sur le quartier depuis le XIIe siècle. Vous êtes ici sur la bien nommée Church Road. C’est elle qui vous emmène jusqu’aux portes d’entrée du complexe de Wimbledon, d’élégantes grilles noires sur lesquelles sont gravées cinq lettres d’or : AELTC. Derrière elles se cache le plus vieux tennis-club de la planète, fondé en 1768 par un club de croquet, sport en vogue (qui se jouait aussi sur gazon) avant que la petite balle jaune ne vienne lui voler la vedette. La première édition de « The Championships » (« Les Championnats » en Français) a eu lieu en 1877 et, depuis, où que vous alliez dans le All England Club, l’histoire vous rattrape.
Lorsqu’on se balade entre les courts 4 et 11, dans cet étonnant parterre de huit terrains jumeaux disposés au pied du Centre Court, et au bord desquels on ne peut s’asseoir que sur des bancs en bois, le bruit feutré des balles nous remonte doucement aux oreilles. Comme si même elles se faisaient toutes petites et préféraient rebondir sur la pointe des poils. Au coin de chaque allée, des tableaux d’affichage, plus nombreux que sur tout autre tournoi, donnent les scores des matches en cours et s’adressent à de vrais connaisseurs. Car lorsque l’on se rend à Wimbledon, on y vient pour respirer tennis. Dans les entrailles du Centre Court, le palmarès des différents tableaux est affiché en grand sur d’immenses tableaux verts. Dans les couloirs du Court n°1 comme dans les marches du Centre Médias, des photos font resurgir les légendes du passé. « Pour moi, participer à ce tournoi signifie beaucoup, affirme Carlos Alcaraz, 19 ans, porte-étendard de la nouvelle génération. Il y a tellement eu de grands matches qui ont lieu sur le Centre Court. Je regarde ce court à la télé depuis tout petit. »
Les badauds s’attardent aussi sur cette plaque gravée sur un mur du court n°18, qui rappelle que le plus long match de tennis de tous les temps s’est disputé en ces lieux, du 22 au 24 juin 2010, entre le Français Nicolas Mahut et l’Américain John Isner (6-4, 3-6, 6-7, 7-6, 70-68 en 11 h 05 de jeu). Les spectateurs les moins avertis s’approchent et lâchent immédiatement après leur lecture : « What ? ! Oh my God ! » (« Quoi ? ! Oh mon Dieu ! »). Des hommes en uniformes gardent la porte d’entrée en bois du prestigieux All England Lawn Tennis and Croquet Club dans les murs du Centre Court, qui prend des airs de Buckingham Palace. Quelques mètres plus loin, le musée de Wimbledon, créé en 1977 à l’occasion du centenaire du tournoi, abrite quelques-unes des plus belles collections de raquettes et de tenues de tennis au monde, léguées par les champions eux-mêmes. Juste à côté, des ouvrages de 90 pays différents sur l’histoire du tennis sont rangés dans les étagères d’une fabuleuse librairie.
Autre témoignage éclairant, celui d’Emma Raducanu, 19 ans elle aussi et nouvelle coqueluche du tennis britannique depuis son sacre à l’US Open 2021 : « Wimbledon, c’est le souci du détail. On peut le voir pour tout, des fleurs dans les allées ou sur les balcons du Centre Court, aux subtiles allusions aux raquettes et aux balles de tennis sur les tapis… Ce niveau de détail pour rendre cet endroit parfait est assez remarquable. Et assez inspirant en soi si on veut réussir à se l’appliquer à soi-même. » Une exigence à l’anglaise, qui se voit jusque dans son règlement, très strict et à cheval sur la coutume. « Tous les tournois du Grand Chelem ont chacun leurs caractéristiques et sont uniques, assure Robert McNicol, qui dirige la librairie de Wimbledon depuis 2016. Ici, nous sommes très fiers de nos traditions. » Voici les six commandements du tournoi le plus mythique de la planète.

1. De blanc vêtu tu seras

À Wimbledon, on ne badine d’abord pas avec le dress code. C’est un même un règlement à part entière de dix articles, dont le premier d’entre eux annonce la couleur : « Les joueurs doivent être habillés dans une tenue presque entièrement blanche, et ce à partir du moment où ils pénètrent sur le cours. » Pourquoi ? La tenue blanche était l’un des marqueurs de l’aristocratie anglaise au XIXe siècle, pendant la révolution industrielle. « Les gens portaient beaucoup de blanc à l’époque victorienne, confirme Robert McNicol. Et le contraste avec le vert gazon était du meilleur effet. » Dans la tradition du fair-play anglais, le blanc permettait aussi de mettre les compétiteurs sur un pied d’égalité en ne donnant aucun indice sur leur origine sociale.
Alors que la tenue immaculée n’était que conseillée dans la première partie du XXe siècle, elle a été rendue obligatoire dans le règlement en 1963. L’édition précédente, la joueuse brésilienne Maria Bueno avait effectivement fait jaser en portant des sous-vêtements visibles aux couleurs semblables à celles de Wimbledon (vert et mauve). « On a commencé à porter beaucoup plus d’accessoires de couleurs à un moment donné, rembobine le libraire de 46 ans, natif de Glasgow. Le club a jugé qu’il y en avait trop à ce moment-là. »
Pourtant, certains ont continué à flirter dangereusement avec l’interdit, quitte à jouer avec la règle. En 1985, la bien nommée Anne White s’est présentée sur le court vêtue d’une combinaison blanche intégrale en lycra, sous les yeux éberlués du public londonien. À la fin du match, l’arbitre a prié l’Américaine de ne pas revenir dans cet accoutrement très disco le lendemain. « Le predominantly white (blanc prédominant) est devenu entirely white (entièrement blanc) au début des années 1990, car, dans les 70’s ou les 80’s, les joueurs portaient toujours beaucoup de couleurs sur leurs accessoires, poursuit Robert McNicol. John McEnroe et Björn Borg sont notamment entrés sur le court vêtus de rouge lors de la finale mythique de 1980. Ça ne serait pas accepté aujourd’hui. »
Andre Agassi, connu pour son style haut en couleur, a même boudé le tournoi pendant trois ans, de 1988 à 1990, avant de finalement faire son retour en 1991. « Tout le monde se demandait s’il allait vraiment respecter la règle ou s’il allait oser porter quelque chose d’ostentatoire, se remémore le libraire. Finalement non. Même son légendaire cuissard cycliste était totalement blanc ! »
Le tennis français peut-il relever la tête à Roland Garros ?



Depuis, l’AELTC ne prend plus le moindre risque : il demande des « échantillons » aux équipementiers pour pouvoir valider les tenues au moins 90 jours avant le tournoi. Et le cahier des charges est...
REPORTAGE. « Le blanc, ça ne changera jamais » : les six commandements de Wimbledon

Wimbledon - David Goffin sur le Djokovic-Norrie : "Ça sera à sens unique"

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Publié le 07/07/2022 à 07:55 par Augustin PITRÉ


La Belgique a vécu un beau Wimbledon. Elise Mertens est allée jusqu'en en huitième, battue dimanche par Ons Jabeur. Chez les hommes, on a assisté à la renaissance du champion qu'est David Goffin. De retour en deuxième semaine pour la première fois depuis l'US Open 2020, le tombeur d'Ugo Humbert s'est hissé jusqu'en quarts grâce à une victoire sur Frances Tiafoe au terme d'un énorme bras de fer de 4h37. Il a finalement cédé au terme d'un combat non moins épique face à Cameron Norrie après 3h30 de jeu. Grosse déception pour le Belge qui était tout proche d'une demi-finale de Grand Chelem.

"Avoir Cameron Norrie pour aller en demies, je ne sais pas si ça m'arrivera encore"

En conférence de presse, le Belge exprimait toute sa déception : "Je dois le gagner en 3 ou 4 sets ce match. Les quatre premiers étaient en ma faveur. C'est ce qui fait sa force, il arrive à retourner les choses. Il ne donne pas un point. Il y avait la place aujourd'hui c'est sûr. Je ne sais pas à quel point je suis déçu, je me rendrai compte avec du recul. C'était déjà un miracle de revivre un quart. Ça prouve que je peux encore le faire dans les années qu'il me reste. Avoir Cameron Norrie pour aller en demies, je ne sais pas si ça m'arrivera encore par contre."

"La manière de jouer de Cameron n'embêtera pas Novak"

"On est à moitié dans une bulle et on sait qu'à chaque faute ça va crier. Ça fait cogiter quand on a la balle dans la raquette. C'est un truc de fou, ça crie quand on joue les lignes, quand on rate des premières. c'est pas évident. Dans les moments chauds, ça fait rater. Je ne pense pas que Cameron sera armé pour battre Djokovic. Même avec la foule contre lui, Djokovic a de la marge et ça va être à sens unique. La manière de jouer de Cameron n'embêtera pas Novak."
Malgré sa belle perf', Goffin retombera à la 71e place mondiale lundi prochain. Un gros coup dur : "Un tournoi comme ça m'aurait fait beaucoup de bien. Ça m'aurait remis sur les rails et ça m'aurait peut-être permis d'être tête de série en Grand Chelem. Si je continue comme ça, je vais remonter. Il faut être positif et fort mentalement. Ce tournoi ne compte pour rien du tout même si j'en retire plein de chose. Je sais que mon niveau peut être encore très haut."

Wimbledon. Rafael Nadal laisse planer le doute sur un forfait avant son match contre Kyrgios
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Ouest-France Publié le 07/07/2022 à 08h38 z4

Au bout du suspense, Rafael Nadal a écarté Taylor Fritz au super tie-break du 5e set (3-6, 7-5, 3-6, 7-5, 7-6 [4]). En souffrance, l’Espagnol a confirmé avoir souffert tout le match. Et ne sait pas s’il pourra participer à demi-finale contre Nick Kyrgios.

L’histoire se répète. Comme à Roland-Garros, Rafael Nadal a confirmé être touché physiquement. Face à Taylor Fritz en quart de finale mercredi 6 juillet, l’Espagnol a dû puiser dans ses ressources pour s’imposer après un match compliqué (3-6, 7-5, 3-6, 7-5, 7-6 [4]). À tel point que son clan l’a même invité à abandonner dans le second set.

« Pour moi c’était dur de jeter l’éponge en plein match, en quarts de finale, sur le Central de Wimbledon, a-t-il expliqué en conférence de presse. Je l’ai fait quelques fois dans ma carrière, d’abandonner, mais je déteste ça. Est-ce que ça valait la peine de souffrir durant le temps qu’il restait dans cette partie ? […] J’ai réussi à m’adapter aux circonstances que mon corps m’a proposées, c’est quelque chose dont je suis heureux. Même si la douleur était forte, je me suis battu, je suis fier de mon fighting spirit. »

« Quand un truc me laisse du répit, un autre coince, je suis fatigué de ça »

Après avoir été gêné par son pied à Paris, c’est cette fois-ci ses abdominaux qui semblent poser problème. Une douleur qui a particulièrement gêné le Majorquin, notamment au service. Reste désormais à savoir s’il pourra s’aligner en demi-finale contre Nick Kyrgios.
« Pour l’instant, je n’ai pas 100 % des informations, a indiqué Nadal. Je prendrai ma décision quand je les aurai, et j’écouterai les personnes qui savent. Mon pied ne me fait pas mal, il ne me limite pas. Mais quand un truc me laisse du répit, un autre coince, je suis fatigué de ça. Mais c’est comme ça, on est en demie d’un Grand Chelem avec un problème. Il faut l’accepter. »

John Lloyd adresse un avertissement à Kyrgios avant son match contre Rafael Nadal.

https://www.tennisworldfr.com/tennis/news/Rafael_Nadal/15482/john-lloyd-adresse-un-avertissement-a-kyrgios-avant-son-match-contre-rafael-nadal/
JULY 7, 2022 09:00
by SARAH AIT SALAH    |  LECTURES 239

L'ancien joueur de tennis britannique et commentateur actuel John Lloyd a estimé que Nick Kyrgios a définitivement dépassé les bornes avec son comportement lors du match contre Stefanos Tsitsipas et a souligné que Rafael Nadal ne tolérerait pas ce genre de comportement.

Dans ce qui a été une bataille très chaude, Kyrgios s'est échappé avec une victoire en quatre sets en battant Tsitsipas 6-7 (2) 6-4 6-3 7-6 (7). Après avoir perdu le deuxième set, Tsitsipas a tiré la balle dans la foule mais a évité une mise en défaut.
"C'est Tsitsipas qui en a souffert et sa frustration a débordé quand il a tiré la balle dans la foule. Que Tsitsipas ait un point de pénalité et que Kyrgios n'ait qu'un avertissement pour ce qu'il a fait, c'est une blague, une vraie blague", a déclaré Lloyd au Daily Mail.
Lloyd : Nadal fera pression sur l'arbitre de chaise
"Il (Kyrgios) devrait aller en demi-finale maintenant et s'il y va, il rencontrera Rafael Nadal et je vous le dis : Rafa n'aurait pas permis que cela se produise la nuit dernière.
Il en aurait fait beaucoup plus à l'arbitre, il aurait obtenu le superviseur. Il ne se serait pas laissé dicter sa conduite comme l'a fait Tsitsipas", a déclaré Lloyd. Après la défaite de Tsitsipas, les experts du tennis étaient tous d'accord pour dire que le Grec n'aurait pas dû laisser Kyrgios lui rentrer dans la tête.
Même si Tsitsipas essayait de rester calme, il était clair qu'il était extrêmement frustré par le comportement de Kyrgios. "Tsitsipas a essayé de se mettre à l'écart et de rester calme, mais contre Nick, vous ne pouvez pas faire ça, vous devez vous engager", a déclaré Lloyd.
"Vous devez vous défendre et il ne l'a pas fait" Après le match, Tsitsipas l'a décrit comme un "cirque" et Lloyd était d'accord avec cela. "J'aime les amuseurs, mais là, c'était vraiment trop. Comme l'a dit son adversaire, c'était comme jouer dans un cirque", a déclaré Lloyd.

Nadal : « Toni, je suis en quart de finale, je n’abandonnerai pas même si je me chiais dessus »

Par  Jean Muller
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jeudi 7 juillet à 09:50

Il y a chez Rafa Nadal quelque chose qui n’existe chez aucun joueur au monde et dans l’his­toire de ce sport. 
Cette atti­tude est diffi­cile à décrire car elle est unique, un savou­reux cock­tail composé de combat, force et d’un peu de sado masochisme. 
On a l’im­pres­sion qu’il suffit qu’une douleur appa­raisse pour que Rafa enclenche cette forme de super pouvoir, que sa volonté est plus forte que les faits, qu’une bles­sure est un défi qu’il doit contourner en adap­tant son jeu, en cher­chant de nouvelles solu­tions, en utili­sant des coups rangés au placard quand son corps est en grande forme. 
Tout cela, il l’a fait ce mercredi, confir­mant qu’il possède toute la palette du joueur du tennis et notam­ment une main incroyable. 

Rafa Nadal est un être d’ex­cep­tion. Il a ce supplé­ment d’âme qui vous trans­porte. Il a cette fragi­lité qui en fait un artiste. A côté de lui, au panthéon des spor­tifs, on lui garde­rait forcé­ment une place à côté de Mohamed Ali, Diego Maradonna, et Ayrton Senna…
Du coup, cette phrase lâchée en quart de finale face à David Ferrer à l’Open d’Australie 2011 prend encore plus de volume. C’est sûre­ment ce qu’il avait envie de crier une nouvelle fois hier quand son père lui expli­quait de jeter l’éponge. 
Mais Rafa déteste aban­donner. Alors, une fois la situa­tion analysée, il a vite compris qu’en face il n’y avait pas un adver­saire très serein et qu’à force de le faire douter, jouer la balle supplé­men­taire, il pour­rait avoir l’oc­ca­sion de s’en sortir. Qu’il fallait plus que jamais s’an­crer dans le présent et l’ins­tant, chapeau l’artiste !

Wimbledon - Dur constat : la "Next Gen" est absente des demi-finales !
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Publié le 07/07/2022 à 15:30 par Dorian VUILLET

Daniil Medvedev était interdit de participer à Wimbledon tout comme les autres russes et biélorusses, et Alexander Zverev soigne sa blessure à la cheville... les deux premiers joueurs mondiaux ont laissé une "Next Gen" (né en 1996 ou plus tard) moins performante dans ce Grand Chelem londonien. Tout d'abord, Matteo Berrettini a dû déclarer forfait avant le début de la compétition, ayant contracter le COVID-19, alors qu'il faisait parti des favoris avec ces deux titres sur gazon cette saison. D'autres "outsiders" tels que Casper Ruud ou Stefanos Tsitsipas n'ont pas fait long feux dans le tournoi. Hubert Hurkacz et Denis Shapovalov, demi-finalistes de l'édition précédente, se sont fait éliminer précocement, respectivement au 1er et 2e tour. Félix Auger-Aliassime a, lui aussi, quitté le All-England Club très tôt (1er tour) tandis que le phénomène Carlos Alcaraz n'a pas passé les huitièmes de finale.

La dernière fois qu'aucun membre de la "Netx Gen" n'était présent dans le dernier carré d'un Grand Chelem, c'était dans ce même tournoi mais en 2019. En 2022, seuls Jannik Sinner, Taylor Fritz et le surprenant Cristian Garin ont atteint les quart de finale mais aucun n'est parvenu à aller plus loin. Un constat affligeant montrant que cette génération doit encore progresser si elle veut prendre la relève du Big 4, ce qui ne devrait pas arriver de sitôt. Rafael Nadal et Novak Djokovic ont encore un niveau de jeu si exceptionnel. Et n'oublions pas Roger Federer qui devrait prochainement revenir sur le circuit. La bataille Big 4 - Next Gen semble tourner en faveur des plus expérimentés. La suite de cette saison 2022 nous en dira plus. A commencer par l'US Open fin août-début septembre.

Nadal souffrirait d’une déchirure de sept millimètres aux abdominaux, mais aurait décidé de jouer sa demi-finale (Marca)

https://cutt.ly/ILoorrZ
Jérémy Baudu
juillet 7, 2022

Malgré cette blessure, dont il a déjà souffert en 2009 à l’US Open, Rafael Nadal aurait décidé de jouer sa demi-finale contre Nick Kyrgios.


Le diagnostic est tombé pour Rafael Nadal, et il n’est pas réjouissant. Selon le journal Marca, l’Espagnol, qui a passé des tests médicaux ce jeudi à Londres, souffrirait d’une déchirure aux abdominaux de sept millimètres. Malgré cette blessure, l’homme aux 22 titres du Grand Chelem aurait tout de même décidé de jouer sa demi-finale à Wimbledon vendredi face à Nick Kyrgios. 
Rafael Nadal a été aperçu ce jeudi sur les courts d’Aorangi Park, certainement pour se tester à la veille du choc qui l’attend contre l’Australien. L’Espagnol a expliqué mercredi en conférence de presse à l’issue de sa victoire face à Taylor Fritz qu’il ressentait une douleur aux abdominaux depuis le début de la quinzaine, mais qu’elle s’était intensifiée lors de son quart de finale.
Ce n’est pas la première fois que le joueur de 36 ans joue avec une déchirure abdominale. À l’US Open en 2009, il avait débuté avec une déchirure de six millimètres et après sa défaite en demi-finale contre Juan Martin Del Potro, elle était de 26 millimètres. Rafael Nadal serait prêt à prendre le risque pour tenter de remporter son 23e titre du Grand Chelem à Wimbledon. 
À l’Open d’Australie en 2021, Novak Djokovic souffrait également d’une déchirure abdominale et avait tout de même soulever le trophée le dernier dimanche. Le Serbe avait terminé le tournoi avec une déchirure de 25 millimètres.

Rafael Nadal déclare forfait pour sa demi-finale à Wimbledon : “Je souffre d’une déchirure à l’abdomen”
https://www.tennismajors.com/fr/wimbledon-actualite/rafael-nadal-declare-forfait-a-wimbledon-apres-sa-dechirure-aux-abdominaux-597375.html

Coup de tonnerre : Rafael Nadal a annoncé, jeudi en conférence de presse, son retrait de Wimbledon. “J’ai une déchirure dans le muscle de l’abdomen” a-t-il confirmé. Il devait disputer sa demi-finale, vendredi, contre Nick Kyrgios

.Fin de l’aventure pour Rafael Nadal à Wimbledon. Après 24 heures de doutes, et une victoire obtenue à l’arrachée en cinq sets contre Taylor Fritz, la veille, en quarts de finale, le champion espagnol, touché aux abdominaux, a annoncé jeudi, en conférence de presse, son retrait du tournoi londonien.

Nadal, vainqueur des deux premiers Majeurs de l’année, devait disputer les demi-finales de Wimbledon, vendredi, contre Nick Kyrgios. “Je dois me retirer du tournoi” a-t-il lâché en tout début de conférence de presse.
“Tout le monde a vu que je souffrais aux abdominaux, hier, a expliqué Nadal. Cette douleur s’est confirmée. Je souffre d’une déchirure dans le muscle de l’abdomen. J’ai passé la journée à réfléchir à la bonne décision à prendre. Cela n’a pas de sens d’y aller (en demie). Même si j’ai essayé, plusieurs fois dans ma carrière, de continuer de jouer malgré des circonstances compliquées, cette fois-ci, la blessure s’aggraverait. Cela irait de pire en pire. Je suis vraiment triste de devoir annoncer cela.”

Rafael Nadal a écrit:

J’ai passé la journée à réfléchir à la bonne décision à prendre. Cela n’a pas de sens d’y aller

Plus tôt dans la journée, le journal espagnol Marca annonçait que l’Espagnol souffrait d’une déchirure de sept millimètres. Après ce forfait, Nadal ne pourra donc pas réaliser le Grand Chelem calendaire. Il était pourtant, pour la première fois de sa carrière, en mesure de réaliser une pareille performance. “Je n’y pensais même pas”, a-t-il balayé.
“J’ai pris cette décision car je pense que je ne peux pas remporter deux matchs consécutifs dans ces circonstances, a soufflé Nadal. Je ne peux pas servir. Par respect envers moi-même, je ne veux pas y aller. La chose la plus dangereuse qui pourrait stopper ma carrière, aujourd’hui, c’est de penser que les choses vont de mieux en mieux. Mon bonheur personnel compte plus que les titres. Je ne peux pas risquer de jouer ce match et de passer deux ou trois mois hors des courts.”

Kyrgios en finale d’un Grand Chelem pour la première fois de sa carrière

C’est la cinquième fois de sa carrière que Nadal est contraint de renoncer en cours de Grand Chelem. En 2016, il avait notamment déclaré forfait au troisième tour de Roland-Garros. “Je jouais à un haut niveau, j’avais me chances de gagner, a-t-il soufflé. Cela fait très mal.” Son abandon propulse Kyrgios en finale de Wimbledon. L’Australien y disputera sa première finale d’un Grand Chelem, contre Novak Djokovic ou Cameron Norrie, qui s’affrontent vendredi.
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Rafael Nadal a écrit:

Par respect envers moi-même, je ne veux pas y aller

Nadal confiant pour un retour sur dur aux États-Unis

Mercredi, lors de son match contre Fritz, l’Espagnol avait pris un temps mort médical au deuxième set, après une première alerte aux abdominaux, à 3-3. “Les choses ont commencé à s’empirer à ce moment-là”, a-t-il lancé. Au moment où Nadal s’est engouffré dans le vestiaire pour se faire soigner, son père, Sebastian, et l’agent du joueur, lui ont alors demandé d’abandonner. Nadal a refusé. Jusqu’à gagner la rencontre, après 4h20 de jeu. “Rester dans le match était la meilleure décision à prendre, a-t-il tenu à souligner. J’ai gagné. Je n’avais pas envie de me retirer en plein milieu d’un quart de finale. Dans un sens, je suis fier.”
Cette blessure le diminuait “depuis environ sept jours” a-t-il révélé, en confirmant qu’elle s’était aggravée dans des proportions fatales en cours de deuxième manche contre Fritz.
Mi-juin, lors du tournoi de Majorque, avant Wimbledon, Nadal avait annoncé vouloir disputer le Masters 1000 de Montréal (5-14 août), et l’US Open (29 août-11 septembre). Le Masters de Cincinnati (13-21 août), est peut-être devenu un objectif plus raisonnable pour un retour à la compétition car Nadal devrait être absent des courts entre trois à quatre semaines.

c'est terrible !!

Wimbledon : Neal Skupski et Desirae Krawczyk conservent leur titre en double mixte

https://fr.postsus.com/sports/706904.html

Le Britannique Neal Skupski et l’Américain Desirae Krawczyk ont ​​conservé leur titre de double mixte à Wimbledon avec une victoire en deux sets sur le duo australien Matthew Ebden et Sam Stosur.
Skupski et Krawczyk ont ​​battu un premier set serré avant de dominer le deuxième pour gagner 6-4 6-3 sur le court central.
Ils sont la première paire à défendre le titre depuis le frère et la sœur tchèques Cyril Suk et Helena Sukova en 1997.
Ils ont battu les Britanniques Harriet Dart et Joe Salisbury lors de la finale de 2021

Nick Kyrgios réagit au retrait de Rafael Nadal de leur match à Wimbledon.
https://www.tennisworldfr.com/tennis/news/Rafael_Nadal/15494/nick-kyrgios-reagit-au-retrait-de-rafael-nadal-de-leur-match-a-wimbledon/
JULY 8, 2022 05:00
by SARAH AIT SALAH

Nick Kyrgios a souhaité un prompt rétablissement à Rafael Nadal et a également exprimé son espoir de rencontrer l'Espagnol prochainement sur un court de tennis. Kyrgios et Nadal devaient se rencontrer vendredi en demi-finale à Wimbledon, mais l'Espagnol a été contraint de se retirer de leur match en raison d'une déchirure abdominale.

Après le retrait de Nadal, Kyrgios a atteint sa première finale en Grand Chelem. "Des joueurs différents, des personnalités différentes. Rafael Nadal, j'espère que ton rétablissement se passe bien et nous espérons tous te voir en bonne santé bientôt, jusqu'à la prochaine fois", a écrit Kyrgios sur Instagram.

Nadal a laissé la place à Kyrgios

Nadal était visiblement gêné par une blessure à l'abdomen lors de son match de quart de finale contre Taylor Fritz. Nadal a réussi à remporter ce match, mais il était évident que l'Espagnol était clairement affecté par cette blessure et certains craignaient qu'il soit obligé de donner un passage à Kyrgios.

"Malheureusement, comme vous pouvez l'imaginer, si je suis ici, je dois me retirer du tournoi" a déclaré Nadal lors de la conférence de presse qu'il a tenue jeudi à Wimbledon. "Comme tout le monde l'a vu hier, je souffre de douleurs abdominales.

Même si j'ai essayé de nombreuses fois au cours de ma carrière de continuer dans des circonstances très difficiles, dans ce cas-là, je pense qu'il est évident que si je continue, la blessure va être de plus en plus grave.

C'est la chose que je peux dire maintenant. Je me sens très triste de le dire" Nadal est arrivé à Wimbledon avec l'espoir de tout gagner et de remporter son troisième titre du Grand Chelem de l'année et de maintenir ses espoirs de remporter un Grand Chelem du calendrier.

"Comme je l'ai toujours dit, pour moi, le plus important est le bonheur, plus que n'importe quel titre, même si tout le monde sait combien j'ai fait d'efforts pour être ici", a ajouté Nadal.

"Mais je ne peux pas risquer ce match et rester deux, trois mois en dehors de la compétition car cela va être difficile pour moi."

WIMBLEDON – Cameron Norrie, l'anti-star à l'assaut de la légende Djokovic
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Rémi Bourrières
Publié 07/07/2022 à 23:43

WIMBLEDON - Il a été top 10, déjà remporté deux titres cette année, Indian Wells l'an dernier et même joué le Masters. Mais malgré son pedigree de plus en plus florissant, Cameron Norrie, qui jouera à domicile sa première demi-finale de Grand Chelem ce vendredi face à Novak Djokovic, continue d'évoluer sous les radars. Découverte d'un des "top joueurs" les plus mésestimés du circuit.

Cameron Norrie en demi-finale de Wimbledon, une sensation de plus dans ce tournoi de folie ? Factuellement, non. Le Britannique, 12e mondial mais propulsé tête de série n°9 en raison des absences que l'on sait (Daniil Medvedev, Alexander Zverev, Andrey Rublev et Matteo Berrettini), est ni plus ni moins à sa place à partir du moment où les deux joueurs les mieux classés que lui figurant dans son quart de tableau, Casper Ruud (tête de série n°3) et Hubert Hurkacz (n°7), sont tombés rapidement, le premier dès le 2e tour face à Ugo Humbert et le second, de manière plus surprenante, d'entrée face à Alejandro Davidovich Fokina.

Cameron Norrie, lui, a une spécificité : s'il est pour l'instant rarement allé titiller les meilleurs, puisque sa feuille de résultats ne compte que quatre victoires sur des joueurs du top 10 et pas une seule sur des top 3 – il avait en outre pour l'heure toujours échoué à atteindre une deuxième semaine de Grand Chelem -, il ne connaît quasiment jamais non plus de grosse contre-performance. C'est peut-être une lapalissade, mais ça ne l'est pas tant que ça : pour le battre, il faut être plus fort que lui. Et ça devient de plus en plus compliqué de l'être au fil de la progression du désormais n°1 britannique, progression qui ne s'est peut-être faite dans la précocité ou la fulgurance, mais qui est en revanche d'une exemplaire linéarité.

Citation :

Ce n'était pas surprenant de voir Murray et Raducanu être programmés sur le Centre Court et pas lui...

Ça changera peut-être un jour et peut-être même bientôt mais malgré tout, pour l'instant, cela reste un fait : Cameron Norrie, à 26 ans, n'est pas une star. Il n'est pas du genre à défrayer la chronique, conserve en tout point un tempérament pondéré, est assez discret de nature et son arrivée parmi les meilleurs, on l'a dit, s'est faite à pas feutrés. Rien à voir par exemple avec l'ascension tonitruante l'an dernier d'une Emma Raducanu, qui lui a totalement volé la vedette en Grande-Bretagne en accaparant tous les radars médiatiques, trop heureux de retrouver un autre os à ronger au moment où l'idole locale, Andy Murray, commençait à piquer du nez.

"Même si Norrie était de loin le joueur britannique le plus en forme au début de ce Wimbledon, ce n'était pas surprenant de voir Murray et Raducanu être programmés sur le Centre Court et pas lui, nous confirme notre confrère d'Eurosport UK Dan Quarrel. Norrie a toujours été très peu médiatisé en Grande-Bretagne jusque-là. Néanmoins, cette demi-finale pourrait changer pas mal de choses. On sent beaucoup d'excitation de la part du public et il devrait être fortement soutenu contre Djokovic comme il l'a été en quarts contre Goffin, où son émouvante interview d'après match l'a encore un peu plus rapproché des gens."

Lors de cette victoire homérique en quarts contre Goffin, que Norrie a en effet attribuée au soutien du public, la sensation est venue surtout de la présence en tribunes du Duc et de la Duchesse de Cambridge, alias le Prince Williams et son épouse Kate. Une honorable présence qui n'est pas anodine et encore moins fortuite : elle révèle la montée en puissance populaire d'un joueur d'ores et déjà assuré de marquer l'histoire de son pays en devenant le quatrième Britannique dans l'ère Open à atteindre le dernier carré à Wimbledon après Roger Taylor, Tim Henman, et Andy Murray. Et ce, après être devenu en avril dernier le quatrième Britannique à atteindre le top 10 (après Henman, Murray et Greg Rusedski).
De quoi rendre enfin un peu plus "anglais" un jeune homme au parcours très hétéroclite : né en Afrique du Sud d'un père écossais et d'une mère galloise, il a grandi en Nouvelle-Zélande avant de faire ses classes tennistiques aux Etats-Unis à la Texas Christian University, finissant d'ailleurs meilleur joueur de la NCAA - le championnat universitaire américain – en 2017. Plus Anglo-saxon, c'est compliqué. Mais difficile aussi jusque-là, pour le public anglais, de s'identifier totalement à un joueur devenu un sujet de Sa Majesté surtout pour des raisons financières, alors qu'il aurait pu tout aussi bien choisir une autre nationalité.

Appelez-le "Caméléon" Norrie...

Ce parcours multiculturel et pas facile à suivre se retrouve dans son tennis, multidimensionnel et pas simple à cerner. Après ses premiers faits d'armes notoires réussis en Coupe Davis, début 2018, lorsqu'il était allé battre Roberto Bautista Agut en cinq sets en Espagne, on a d'abord cru que Norrie était un terrien, surtout qu'il est entraîné par un Argentin (Facundo Lugones). Mais c'est sur dur qu'il a remporté ses premiers titres, notamment le plus prestigieux, l'an dernier, lors d'un Masters 1 000 d'Indian Wells un peu particulier, joué en octobre.
Il a bien enchaîné en 2022 en s'imposant à Delray Beach en février, sur dur, puis à Lyon sur terre battue au mois de mai. Mais le gazon ? Beaucoup croyaient (à tort) que ça n'était pas sa cup of tea. Le joueur, lui, pensait tout le contraire : "C'est une surface qui convient très bien à mon jeu, car je suis gaucher et frappe mon revers très à plat, disait-il à Eurosport avant même le tournoi, malgré une défaite d'entrée au Queen's et dès les en quarts à Eastbourne. Surtout, j'adore vraiment jouer sur herbe. Et puis, Wimbledon est mon tournoi favori." Evidemment...
Avec son coup droit très enveloppé, presque à la Nadal, et son revers effectivement très à plat, limite "underspin" à la manière d'un de ses joueurs "référence", Daniil Medvedev – "quand je vois qu'il est devenu n°1 mondial avec ce style de jeu, je me dis qu'il n'y a pas de raison que je ne puisse pas en faire de même" - Norrie est un joueur un peu hybride, tout-terrain, qui met son intelligence tactique au service de ce style un tantinet emberlificoté. Il n'envoie jamais deux balles identiques, semble à portée de tous les styles mais, avec sa régularité et un "je-ne-sais" quoi d'insaisissable, s'adapte à toutes les situations. Appelez-le Caméléon Norrie.
Alors évidemment, face à Novak Djokovic, ça pourrait ne pas être tout à fait la même limonade. Mais Cameron Norrie, lui, y croit évidemment dur comme fer. Quoi qu'il en soit, le voilà désormais là où il voulait être. Tous les espoirs du Royaume demeurent désormais sur ses épaules, et non plus sur celles d'Andy Murray, qui est d'ailleurs l'un de ses premiers soutiens, et pas encore sur une jeune génération britannique qui commence à bien pointer le bout de son nez, à l'image des Jack Draper ou Ryan Peniston, en vue lors de la saison sur herbe.

Citation :

J'ai bien géré ma lente progression et l'optimisation de mon potentiel

Surtout, qu'il gagne ou qu'il perde, on peut compter sur Cameron Norrie pour s'appuyer sur ce match pour poursuivre sa progression. Car s'il doit se pincer aujourd'hui au moment de disputer une demi-finale de Wimbledon face à l'un des plus grands joueurs de l'histoire, loin de Cameron Norrie l'envie d'y voir un Graal. "C'est sûr que quand j'étais en Université, ce genre d'objectif m'aurait paru totalement irréaliste, disait-il encore en conférence de presse. A ce moment-là, mon but était seulement d'arriver dans le top 100. Puis, quand j'y suis arrivé, top 50. Puis top 10. Finalement, j'ai bien géré ma lente progression et l'optimisation de mon potentiel. Mais je crois qu'il y a encore beaucoup de domaines ou je peux progresser. Et c'est excitant...."
Le caméléon est un animal qui aime aller doucement, mais sûrement. Qui ne paie pas de mine, mais qui possède d'étonnantes facultés dont certaines qu'on ne soupçonne pas forcément. Finalement, Cameron, c'est un peu ça aussi.

Je crains plus KYRGIOS en finale contre DJOKO que NORRIE

Faudrait que la Reine Elizabeth soit dans la tribune royale et encourage NORRIE

salut Nolette on te lisais plus,
tu es revenue

il y aura certainement le prince williams et sa femme

Wimbledon: pourquoi Fritz ne sera pas repêché malgré le forfait de Nadal
https://rmcsport.bfmtv.com/tennis/wimbledon/wimbledon-pourquoi-fritz-ne-sera-pas-repeche-malgre-le-forfait-de-nadal_AV-202207080247.html
Le 08/07/2022 à 10:35

Dans la foulée de l’annonce du forfait de Rafael Nadal pour sa demi-finale de Wimbledon face à Nick Kyrgios, plusieurs voix ont milité pour le repêchage de Taylor Fritz, éliminé par le joueur espagnol en quarts de finale. Un recours impossible, et qui de toute façon n’intéresse pas l'Américain.
Nick Kyrgios sera bien en finale de Wimbledon ce dimanche. Le joueur australien profite du forfait de Rafael Nadal avant sa demi-finale, qui ne pourra pas être remplacé par Taylor Fritz, éliminé ce mercredi en quarts de finale par le quatrième joueur mondial ce mercredi à l’issue d’un immense bras de fer (6-3, 5-7, 6-3, 5-7, 6-7). Pourtant, plusieurs suiveurs du tennis souhaitent que le joueur américain réintègre le tournoi.

"The show must go on"

Christopher Clarey, journaliste au New York Times, a lancé les hostilités dans la foulée de l’annonce fracassante de Nadal en conférence de presse. "Cela arrive si rarement, mais je pense toujours que cela vaut la peine d'être exploré, interroge-t-il. Lorsqu'un joueur déclare forfait tard dans un Grand Chelem ou avant une finale du circuit majeur, le joueur battu devrait pouvoir prendre la place. Dans ce cas, Fritz jouerait Kyrgios en tant que ‘lucky loser’. The show must go on".
Un constat partagé par son confrère Sam Cambers, célèbre journaliste tennis et co-président de l'International Tennis Writers Association, qui pense également aux spectateurs du Centre Court privés d’une demi-finale ce vendredi. "Je pense qu’étant donné que tout le monde savait que Nadal était blessé, ils auraient pu demander à Fritz d’attendre, estime-t-il. Les billets pour vendredi coûtent au moins 200£ (environ 235€, ndlr) sur le Centre Court – cela fait beaucoup pour un match".

Pour Fournier, "on doit gagner sa place en finale"

Ancienne numéro 3 mondiale et finaliste de l’US Open en 1978, Pam Shriver valide: "Je pense à Taylor Firtz. Le tennis doit-il réexaminer la règle du lucky loser?". Même chose pour le basketteur français Evan Fournier, toujours à l'affût sur son compte Twitter. "Kyrgios qui passe en finale de Wimbledon après le malheureux forfait de Nadal. Vous pensez qu‘il devrait y avoir un système de repêchage dans ces situations-là?, questionne la star des Knicks. Personnellement, je trouve qu‘à partir du dernier carré, il doit forcément y avoir match. On doit gagner sa place en finale. Ce n’est pas concevable pour moi de passer sans avoir une fight. You gotta earn it! Sans même parler de l’avantage physique après repos
Le règlement de l’ITF, qui gère les tournois du Grand Chelem, est cependant assez clair sur le statut des lucky-losers, ces joueurs éliminés en qualifications mais repêchés en cas de forfait: "Un lucky loser doit être intégré en tant que remplaçant pour tout joueur qui se retire avant le premier point de son premier match". Dans ce cas-là, impossible donc d’imaginer un repêchage pour le jeune américain, qui de toute façon ne semble pas intéressé par un tel recours.

Fritz: "Si je n’ai pas pu le battre, c’est que je ne mérite pas d’être en demi-finale"

En réponse à un internaute suggérant une réintégration dans le tournoi, Taylor Fritz se montre ferme. "Non je ne cherche pas la charité, si je n’ai pas pu le battre, c’est que je ne mérite pas d’être en demi-finale… c’est aussi simple que ça". Andy Roddick, ex-numéro un mondial et vainqueur de l’US Open 2003, est du même avis: "Vous ne pouvez pas perdre en demi-finale et gagner un Grand Chelem. (...) C'est du sport. Vous gagnez ou vous perdez. Si vous gagnez, vous donnez une chance à votre corps. Vous ne pouvez vous auto-diagnostiquer que pendant un match".

Ce sera donc bien Nick Kyrgios qui se présentera face à Novak Djokovic ou Cameron Norrie ce dimanche, avec un match de moins dans les jambes et trois jours complets de récupération, pour sa première finale de Grand Chelem. Malgré une grosse bataille en demi-finale où il est passé tout proche de la victoire, Taylor Fritz patientera

Fognini s'exprime après avoir été critiqué pour ses commentaires sur Rafael Nadal.

https://cutt.ly/hLaJJXY
JULY 8, 2022 10:00
by SARAH AIT SALAH   |  LECTURES 160



Fabio Fognini a pris la parole sur les réseaux sociaux pour se défendre et insister sur le fait qu'il ne s'en prenait pas à Rafael Nadal après la victoire de l'Espagnol sur Taylor Fritz.
Mercredi, Nadal a surmonté une blessure à l'abdomen pour battre Taylor Fritz en cinq sets. Après le match, Fognini a posté un titre italien sur sa story Instagram dans lequel il est noté que Nadal a joué blessé contre Fritz.
Fognini a légendé sa story Instagram : "Pour sûr - 4h20. Les gars arrêtez de croire à ce que vous lisez SVP !"
Les commentaires de Fognini se sont répandus comme une traînée de poudre, car beaucoup ont cru que l'Italien suggérait que Nadal avait simulé une blessure.
Après avoir reçu des critiques, Fognini a publié une déclaration.

Fognini : "Je ne m'en prenais pas à Nadal"

"Chers journalistes, je tiens à vous dire que je n'ai jamais, jamais fait référence à un champion comme Rafa.

Et je ne pourrais jamais me le permettre. Il est temps d'arrêter d'écrire et de rapporter tout ce que vous voulez alors que c'est faux. Je souhaite bonne chance à Rafa et à son équipe pour cette fin de Wimbledon", a écrit Fognini sur Instagram, selon Mario Boccardi.

Pendant ce temps, Nadal s'est retiré de Wimbledon jeudi. Jeudi, Nadal a convoqué une conférence de presse. Au moment où Nadal a convoqué une conférence de presse, il était clair qu'il prévoyait de se retirer de sa demi-finale de Wimbledon contre Nick Kyrgios.
Nadal a subi une déchirure abdominale et il a estimé qu'il ne serait pas dans la meilleure position pour gagner les deux prochains matchs. "Malheureusement, comme vous pouvez l'imaginer, si je suis ici, je dois me retirer du tournoi, non ?"
a déclaré Nadal lors d'une conférence de presse qu'il a tenue jeudi à Wimbledon. "Comme tout le monde l'a vu hier, je souffre de douleurs abdominales. Même si j'ai essayé de nombreuses fois au cours de ma carrière de continuer dans des circonstances très difficiles, dans ce cas-là, je pense qu'il est évident que si je continue, la blessure va être de plus en plus grave. C'est la chose que je peux dire maintenant. Je me sens très triste de le dire."

jeusetmatch a écrit:

salut Nolette on te lisais plus,
tu es revenue

Je lisais tes messages, sans y répondre

Mea culpa

Toni Nadal : « Rafa ne peut pas penser à abandonner face à la difficulté simplement parce qu’il n’y est pas habitué »

Par  Baptiste Mulatier
https://cutt.ly/ALsahAL
vendredi 8 juillet à 13:19

[ltr]Qui de mieux que Toni Nadal pour parler de Rafa ? Il connaît par coeur son neveu, qu’il a tout simple­ment façonné. Alors forcé­ment, la chro­nique de l’en­traî­neur espa­gnol sur le forfait du Majorquin à Wimbledon dans les colonnes d’El País s’avère très intéressante. 
« Son style de jeu a toujours été basé sur la recherche de solu­tions pour changer la trajec­toire d’un match, que les diffi­cultés soient causées par ses adver­saires ou par ses propres problèmes. Rafael ne peut pas penser à aban­donner face à la diffi­culté, simple­ment parce qu’il n’y est pas habitué. Cette fois, cela ne pouvait pas être le cas et fina­le­ment, ce qui pour tout le monde était très prévi­sible est arrivé. Jouer la demi‐finale d’un Grand Chelem avec une rupture dans la zone abdo­mi­nale est une tâche impos­sible. Rafael a décidé de se retirer du tournoi, mais je pense qu’il a fait comprendre, une fois de plus, son inten­tion de ne pas partir avant d’avoir épuisé toutes les possi­bi­lités et de main­tenir son enga­ge­ment de fer, celui qui l’en­cou­ra­gera à se réta­blir et à affronter avec enthou­siasme l’US Open », a écrit Toni. [/ltr]

Rafa sera rétabli pour l'US

On verra en septembre